Sages Comme Des Sauvages face à l’obsolescence programmée…

« Répare ou Pas », premier single issu du troisième album de Sages Comme Des Sauvages est un hymne en forme de question. On le répare ou pas ? Face à un monde plein de vices de fabrication et de malfaçons, le duo se demande si ça vaut encore la peine de…

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Pour Jane Weaver, l’amour est un spectacle permanent...

Jane Weaver, aka Jane Louise Weaver, est une musicienne originaire de Liverpool. Son nouvel opus, « Love In Constant Spectacle », paraîtra ce 5 avril 2024. Il a été produit par John Parish (PJ Harvey, Eels, Sparklehorse). Son disque le plus intime et le plus…

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Michel Serry

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mardi, 10 août 2010 02:00

Magical Nights

‘Pfff’ : J’avoue que c’est ce la première réaction que j’ai eue, après avoir jeté une oreille distraite sur ce disque et un œil inquiet sur la bio qui l’accompagne. Il faut dire que la musique de ce collectif underground avant-gardiste tchèque formé en 1968 –ouvertement inspiré par Frank Zappa et le Velvet Underground– a de quoi surprendre et rebuter le plus ouvert de tous les rockers. Pourtant, force m’est d’avouer, qu’à force d’essayer de comprendre, j’y ai un peu pris goût.

L’histoire de ce groupe méconnu en nos contrées est tout bonnement passionnante. Formé à Prague en 1968, peu après l’invasion des armées du ‘Pacte de Varsovie’, The Plastic People Of The Universe (comme tous les artistes influencés par la culture occidentale) subit la surveillance constante de la police secrète communiste. En 1974, le combo underground enregistre clandestinement son premier disque sur du matériel archaïque, installé dans les caves du Château de Houska. En 1976, le collectif au complet est arrêté. Ses membres sont condamnés à dix-huit mois de prison pour avoir osé jouer du rock devant un public aux cheveux longs. Cette arrestation arbitraire provoque le tollé chez les intellectuels dissidents opposés au processus de ‘Normalisation’ de la société tchécoslovaque. Elle est à l’origine de la fameuse ‘Charte 77’. Cette pétition signée par des personnalités tchèques, issu du monde des arts, de la culture et des universités exige du gouvernement communiste le respect de la convention des droits de l’homme, signée à Helsinki en 1975. Cependant, les persécutions continuent. Elles obligent le saxophoniste Vratislav Brabenec à s’exiler, en 1982. Le groupe continue cependant à enregistrer clandestinement ses albums. Il lui est toutefois impossible de rejouer en public. The Plastic People Of The Universe splitte en 1988. En 1997, sous l’impulsion du président tchèque Vàchlav Havel, le groupe se reforme pour commémorer le vingtième anniversaire de la Charte 77. Il continue à tourner depuis lors.

« Magical Nights » est une compilation qui réunit sur deux Cds (ou trois vinyles) les meilleurs titres enregistrés entre 1968 et 1988. Présenté sous la forme d’un double digipack, la version Cd recèle un livret racontant l’histoire du groupe. Elle est illustrée par des photos d’époque. On peut y voir les membres de PPU aussi maquillés que Kiss.

Pour le reste, côté musique, il faut tout de même s’accrocher. Votre serviteur avoue sans honte ne pas avoir tout compris. Le tempo est lent et répétitif. Les mélodies font souvent place à une cacophonie instrumentale maîtrisée. A la fois avant-gardistes, jazz rock, folkloriques et progressives, les compositions sont ponctuées d’interventions surprenantes d’instruments aussi divers et bigarrés que la guitare, la basse, la batterie, les claviers, le saxophone, la clarinette, le basson, le violon, la viole et le xylophone. Les vocaux, constitués de poèmes tchèques, sont déclamés ou chantés sur un ton monocorde.

Bien que surprenant à la première écoute, « Magical Nights » s’avère être un album intéressant. Deux heures et vingt minutes de musique expérimentale, une expérience unique. A essayer, si vous osez !

 

mardi, 10 août 2010 02:00

The Battle’s Almost Over…

Les punks rockers néo-zélandais sont plutôt précoces. Chazz (chant/guitare) et Rupe (chant/batterie) on à peine quinze ans, en 2001, lorsqu’ils forment la première mouture de The Rabble (Les Fripouilles). Les deux frères galèrent quelques années avant de trouver en Jamie, le bassiste idéal. Adeptes du ‘Do-it-yourself’, le trio keupon d’Auckland produit lui-même son premier album « No Clue, No Future » ainsi qu’un Ep intitulé « This Is Our Lives ». 

« The Battle’s Almost Over », le second LP sort en Nouvelle Zélande, en 2007. Les bandes, enregistrées par Chazz lui-même dans son home studio d’Auckland, ont été mixées à Boston par Jim Siegel (Dropkick Murphys, Brain Failure). Dans son pays d’origine, la galette corrosive fait un carton. Quatre ‘hit-singles’ en sont extraits. Les passages en radio et à la TV ainsi que les tournées se succèdent. Ces dernières mènent le trio de l’Australie à l’Angleterre. Du haut de leur vingt-cinq ans, les trois punk rockers se targuent d’avoir déjà dix années d’expérience. Un exploit !

The Rabble est la preuve vivante que l’on peut jouer du punk mélodique aux refrains accrocheurs sans pour autant sombrer dans la daube pathétique pour ados en mal de sensations fortes.  Les Néo-zélandais jouent du punk rock au sens large du terme. Aussi inspirés par les héros anglais de la fin des seventies que par les combos yankees les plus récents, le trio décline un punk aux saveurs multiples : punk mélodique à la limite de la pop sur « Seeking », hardcore pour « Sick and Tired » ou lors du décapant « This World Is Dead », presque psychobilly tout au long de « The Devil’s Highway », celtique à la Dropkick Murphys sur « The Battle », Sex-Pistolien chez Start Again », voire même Ska lors de « Step Back ». Dans cette diversité punkoïde, il y a tout de même quelques constantes : les voix infectieuses, les refrains fédérateurs, la guitare incisive et surtout le son de basse décoiffant de Jamie qui détruit tout sur son passage.

Chose rare pour un groupe punk, l’artwork du digipak qui emballe « The Battle’s Almost Over » est réellement superbe. Enrichi d’un livret, d’un poster et de photos qui mettent en valeur les superbes coupes ‘iroquois’ des musiciens. Trois ans après sa sortie nationale, « The Battle’s Almost Over » est enfin distribué dans le monde entier. A ne rater sous aucun prétexte !

 

mardi, 10 août 2010 02:00

4

RotoR joue de la musique instrumentale depuis 1998, scande une bannière sur le site du groupe berlinois. Comme si, franchement, c’était quelque chose de vraiment bien. Chacun ses goûts, mais personnellement, le stoner, sans chanteur et, pour ainsi-dire, dépourvu de soli de guitares, c’est hautement soporifique.

Qualifiez moi d’obtus si vous le désirez, mais j’ai franchement beaucoup de mal à entrer dans le concept d’une musique, certes rythmique, mais dépourvue d’attraction vocale et de démonstrations techniques intéressantes. Alors d’accord, tout est dans l’ambiance et le paysage sonore. Sauf que question ambiance, RotoR se la joue spatiale et enfumée, à grand renfort de pédale wah wah. Vide spatial et brouillard hallucinogène, pour le paysage, on a vu plus joli.

Si excitation il y a, elle n’arrive, comme le chant, que sur la dernière piste, lors de la reprise du titre « Neatz Brigade » des doom métalleux américains The Obsessed (NDR : extrait de l’album « The Chuch Within », paru en 1994). Encore que, sans la voix de Scott ‘Wino’ Weinrich, ce n’est pas vraiment la même chose. Vous l’aurez compris, RotoR 4 ne m’a pas convaincu. Mais vous avez raison, je suis difficile.

mardi, 03 août 2010 02:00

The Return

Les 4 Skins ne sont pas des rigolos. En 1979, les quatre membres de ce groupe punk/oi! sont tous plus ou moins Skinheads. Issus de l’East End londonien, ces fans de foot survivent en travaillant comme roadies pour Sham 69, Menace et Cockney Rejects. Ils publient trois albums (« The Good, The Bad & The 4-Skins » - 1982, « Fistful Of...4-Skins » -1983 et « From Chaos to 1984 (Live) » - 1984). Les chansons suintent la violence urbaine (bien que le groupe se défende d’en faire l’apologie) ; en outre, les 4 Skins dénoncent les réalités de la rue, le harcèlement policier, la corruption politique, la guerre et le chômage. Le combo anglais splitte en 1984.

En 2007, Gary Hodges, le chanteur original, reforme The 4 Skins, mais en remaniant complètement son line up. Il est, bien sûr, toujours aux commandes, et a recruté trois membres du groupe Oi!/Punk, Indecent Exposure. Le nouvel album, très judicieusement intitulé « The Return » sort en avril 2010, sur le label allemand Randale Records.

En 26 ans, pas grand-chose n’a changé pour Hodges. En bon skinhead, le vocaliste crache son venin, déteste tout le monde et glisse parfois dangereusement sur le terrain nauséabond du nationalisme. Si, au niveau musical, le punk rock simpliste mais bouillonnant d’énergie ainsi que la voix rugueuse du porteur de bretelles au caillou rasé, titille agréablement notre oreille endolorie, le discours violent et néolithique nous gâche franchement le plaisir.

« The Return » réunit quatorze titres. Six nouveaux, six anciens réenregistrés par la nouvelle mouture du combo et, très étrangement, deux reprises du groupe glam rock anglais des seventies, Slade. La version skin du célèbre « Cum On Feel The Noize », violente, martiale et ponctuée de ‘oi ! oi! oi!’ en lieu et place des ‘Oh, Oh, Oh’ originaux vaut d’ailleurs son pesant de cacahuètes empoisonnées.

Savoureux au niveau musical mais éthiquement indéfendable. A ne pas mettre entre toutes les mains (NDLR : oreilles ?) !

 

mardi, 03 août 2010 02:00

The Anomalys

Les Anomalys débarquent de cette ville portuaire où les marins pissent, comme Brel pleure, sur les femmes infidèles. Et ces trois rockers ont la ferme intention de prouver au monde entier que les Pays-Bas peuvent encore produire autre chose que du métal gothique à chanteuse. Les Anomalys viennent d’Amsterdam et leur musique ne s’embarrasse d’aucune fioriture: trois mecs, deux guitares, une batterie et un micro ; c’est largement suffisant pour faire du rock.

Pour son premier album éponyme le combo batave a mitonné neuf titres intenses et percutants  de ce mélange graisseux de rock garage et de punk qu’il dépeint comme du ‘Negative Tequila Rock’n’Roll Sex’.

Le son des guitares est cradingue. Il évoque l’intensité du rock’n’roll garage de la fin des sixties. La patte pré-punk du MC5 et la folie des Stooges sont conjugués à des textes à haute teneur sexuelle. Le pied garanti pour ceux et celles qui préfèrent l’efficacité à la haute fidélité.

mardi, 03 août 2010 02:00

II

Black Sheriff est né en juin 2007. A l’époque, Glen Raviloi et Tom Krämer, décident de fonder un groupe. Originaires de Cologne, ce sont des fans inconditionnels de hard rock. Leur objectif ? Publier un digne successeur au génial « Appetite for Destruction » de qui vous savez. Et bien voilà, c’est fait ! Enfin, d’après la bio du groupe. L’album « II » (NDR : il fait suite à un elpee, édité en 2007) serait bel et bien le meilleur disque depuis la bombe enfantée, par Guns’n’Roses, en 1987.

« II » est un excellent disque de hard rock. On ne peut le nier. Il est même et sans doute un successeur plus qu’honnête à « Appetite For Destruction ». Néanmoins, il est un peu prétentieux, de la part de Black Sheriff, de crier haut et fort avoir pondu LE meilleur disque depuis le premier album de GNR. Ce serait ignorer l’existence d’une flopée d’excellents brûlots hard rock, gravés au cours de ces 23 dernières années. Par respect pour toutes ces œuvres (trop nombreuses pour les citer), nous sommes donc obligés de faire preuve de modestie (NDR : à la place du band) et de conclure, tout simplement, que « II » est un bon disque. A l’instar du combo d’Axl Rose et de Slash, Black Shériff mixe l’énergie du punk au côté fun et entraînant du hard rock. On pense aux Guns, bien sûr, mais aussi à Motörhead, Ted Nugent, Accept (NDR : la flying V qui orne la pochette y est d’ailleurs pour beaucoup), Mötley Crüe, Sex Pistols et Rose Tattoo.

Le rendu sonore signé Martin Buchwaller (batteur chez Squealer (DE) et Perzonal War) met en valeur l’agressivité des guitares et les superbes soli rock’n’roll de Ravioli et Krämer. Ces deux derniers se partagent aussi le chant. L’organe de l’un siérait à ravir à un combo punk rock tandis que celui de l’autre (trop peu utilisé à notre goût) est aussi râpeux que celui d’Angry Anderson (Rose Tattoo).

Peut-être pas LE successeur d’« Appetite » mais en tout cas l’un des meilleurs disques hard rock du moment.

 

mardi, 03 août 2010 02:00

Return Of The…

La biographie des Bloodsucking Zombies From Outer Space telle qu’elle est narrée sur leur page MySpace est plutôt hilarante. Le Reverend Paul Praetorius ‘Bloodbath’ Pachelbl (guitariste/claviériste) serait en fait un prêtre assassin du 18ème siècle. Sauvé de justesse du bûcher par des extraterrestres, il aurait été l’esclave de ces derniers jusqu'à ce que le plus corrompu des pirates de l’espace –Jim Evilize, guitariste à ses heures– vienne le délivrer. En quête de partenaires aussi dérangés qu’eux pour perpétrer les pires méfaits, les deux sombres individus auraient réanimé un sérial killer décédé (le chanteur/batteur Edward Theodor Gein) à l’aide d’un élixir d’immortalité fourni par un savant fou (le Dr. Miroslav Schreck, contrebassiste). Ces quatre êtres maléfiques auraient ensuite décidé de se venger du genre humain en déversant le plus diabolique des rock’n’roll, sur la planète terre.

Aussi barrée que soit cette biographie, elle contient tous les indices qui permettent de deviner le style de ce combo viennois : Horror-punk pour le concept et Psychobilly pour le genre musical (batterie debout, contrebasse et guitares). Imaginez le mélange corsé du punk horrifique des Misfits, du rockabilly d’un Stray Cats gonflé aux hormones et du psychobilly déjanté des Meteors ou de Mad Sin.

Chez les Bloodsucking Zombies From Outer Space, pas de doute possible. Le ton est donné dès la première seconde : une petite intro style bande annonce de film d’épouvante et le temps de compter jusque trois, « Max The Taxidermist » déboule à du 200 à l’heure. Il est suivi d’autres titres tout aussi impayables : « Countess Dracula », « Dr. Freudstein », « I Wanna Hear You Scream ». La contrebasse et la batterie bastonnent, imprimant un rythme psychobilly mortel à des guitares punkysantes. En seize titres rapides, aussi accrocheurs que burlesques, les Zombies Suceurs de Sang de l’Espace rendent hommage aux films d’horreur de série Z des années 70/80 et notamment à ceux de la ‘Troma Entertainment’ ainsi qu’à son célèbre ‘Toxic Avenger’.

Amateur d’épouvante, d’humour noir et de rock’n’roll hyper speedé, tu as trouvé la bande sonore de tes soirées d’été.

mardi, 03 août 2010 02:00

Welcome The Darkness

La grande toile se transforme en désert aride lorsqu’il s’agit de dénicher des informations sur The Dead End Guys. Même en ratissant large, on arrive à peine à en extraire le nom de la ville d’origine du groupe : Ulm, dans le Baden-Württemberg en Allemagne. C’est peu, mais il faudra bien s’en contenter.

Pourtant, on aurait bien aimé en savoir un peu plus sur ces cinq déjantés au look de zombies sérial killers qui déversent une demi-heure de punk rock horrifique sur une galette digitale venimeuse intitulée « Welcome The Darkness…».

Fortement influencé par les Misfits de Glen Danzig, le quintet germanique délivre un punk rock mélodique destructif combiné à des lyrics inspirés de films d’épouvante. Cependant, contrairement à la plupart des groupes ‘Horrorpunk’, les Dead End Guys semblent avoir mis de côté l’humour noir inhérent au style pour se concentrer sur l’horreur pure.

Les riffs haineux suivent généralement un tempo speedé. Bien que manifestement punk, la guitare ne rechigne pas, de temps à autre, à jouer un petit solo quasi-métallique. La quatre-cordes, elle, mixée en avant, mène souvent le jeu. Les titres sont courts et dépassent rarement les deux minutes. Seule exception à cette règle, « Night Falls » qui clôture le CD dépasse les 3 minutes. Ce titre se démarque d’ailleurs aussi du reste de l’album en versant dans le rock gothique industriel et lourdingue.

Un bon disque au final, malgré l’absence d’humour.

mardi, 03 août 2010 02:00

Sacred Walcraft Of Hel

Dans le genre ‘Je n’invente rien, mais je le fais bien’, Dyrathor n’a de leçons à recevoir de personne. Bravant les flots, l’équipage arrive tout droit d’Allemagne sur son Drakkar flambant neuf. Oui, d’accord, les Chevaliers teutoniques ne se déplacent généralement pas en Drakkar. Cependant, ce n’est pas parce que l’on vient du pays de Volkswagen qu’on ne peut pas conduire une Volvo. Et, ce n’est pas parce qu’on est Allemand qu’on ne peut pas jouer, avec brio, du bon vieux Viking/Pagan Métal.

Dyrathor a été formé 2006 par Jan Groenewold (Batterie), Manuel Erlemann (Guitare), Tobias Reeck (Basse), Jan-Joerg-Heynen (Claviers), Markus Gornik (Chant), Mirco Kortmann (Guitare) et Julian Koch (Violon). A l’époque, ces sept mercenaires n’étaient âgés que d’une quinzaine d’années à peine. Le premier pressage de la démo intitulée « Memories in Frost » est sortie en 2007. Elle sera épuisée en moins d’une semaine. Le second pressage (200 exemplaires) a, lui aussi, été écoulé dans des délais plutôt rapides.

« Sacred Walcraft Of Hel », le nouvel opus, a été enregistré fin 2009 aux ‘Gernhart Studios’ de SIegburg (Suidakra, Tankard, Destruction). Situation plutôt rare dans le milieu du métal extrême, ces jeunes guerriers germaniques semblent ne pas trop se prendre au sérieux (NDR : il suffit de voir leurs photos plutôt hilarantes sur la pochette). Si, côté look, l’humour semble de mise, la musique, elle est jouée avec tout le sérieux de musiciens professionnels. Les compositions, pour la plupart interprétées dans la langue de Goethe, sont rapides, guerrières et épiques. Parfois secondé par des vocaux clairs, le chant extrême évoque les vociférations du black métal. Un clavier et un violon utilisés à bon escient restituent des ambiances folks et épiques sans pour autant faire sombrer le combo dans la niaiserie gothico-symphonico-folklorique.

Bien que « Sacred Walcraft Of Hel » ne déborde pas d’imagination, la grande qualité des titres qui le compose devrait séduire les fans de Thyrfing, Månegarm, Ensiferum ou encore Wintersun.

samedi, 17 juillet 2010 18:52

Des Nouvelles De Linkin Park

Linkin Park vient d’annoncer la sortie de son nouvel album  « A Thousand Suns » pour le 14 septembre 2010. Comme « Minutes To Midnight » (2007), son précédent, le nouvel opus a été produit par Rick Rubin (Slayer, U2, Johnny Cash) et par Mike Shinoda, le vocaliste du groupe. « The Catalyst », le premier single extrait de l’album sera disponible en écoute sur la page MySpace du groupe http://www.myspace.com/linkinpark dès le 2 août.

Une initiative originale : Si vous êtes un producteur en herbe, Linkin Park vous encourage à télécharger  les pistes audio de « The Catalyst » disponibles sur sa page MySpace. Vous pourrez ensuite les modifier à votre guise à l’aide d’un logiciel informatique et soumettre votre version du single au groupe qui choisira celle qui lui plaît le plus et la fera figurer sur l’album.

Linkin Park entamera une tournée mondiale en octobre. Celle-ci passera par Paris (Bercy) le 25 octobre. Aucune date n’est prévue en Belgique pour l’instant. 

 

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