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Michel Serry

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mercredi, 30 juin 2010 02:00

Promo 09

MMD. Derrière les trois lettres de ce sigle mystérieux (NDR : Mad Man’s Diary selon une source non officielle du web) se cache le nouveau projet de Monsieur ‘Abyss’, alias Pasi ‘Kole’ Kolehmainen, ex-guitariste du combo black/industriel Chaosweaver et bassiste du groupe black métal culte finlandais Beherit, depuis 2007. Les premières pierres du projet MMD sont posées dès 2008 lorsqu’Abyss et Ardath (basse), un ami de longue date, se lancent à la recherche de musiciens intéressés par la création d’un groupe ‘Dark Métal’. Et postent leur annonce sur le web. La Finlande est le pays du métal par excellence ; aussi le line-up ne tarde pas à se concrétiser. Mojo est engagé pour assurer le chant. Il entraîne ensuite dans l’aventure Ripper, un batteur issu de son entourage ; et surtout qui lui semble parfait pour exercer le job. Dans la foulée, Lily Orlok est engagé pour se charger de la seconde guitare, et Matti Pirttimäki alias Vulvus les claviers (NDR : ce dernier a quitté le groupe fin 2009, mais le nom de son remplaçant n’est pas encore connu).

Comme son nom l’indique, « Promo 09 » est un Ep promotionnel. Concocté en avril 2009, il est destiné aux labels et médias. Une carte de visite réunissant trois titres seulement, mais qui démontrent, sans conteste, tout le potentiel du groupe.

Première constatation, pour une autoproduction, le son est vraiment impeccable. Acéré, clair et puissant, il met en évidence chacun des instruments présents. Le style de MMD emprunte aussi bien au black métal symphonique de Dimmu Borgir qu’au Dark Métal puissant de Samaël. Les vocaux malsains de Mojo, alliées aux guitares massives et aux claviers ambiants et symphoniques génèrent une atmosphère horrifique idéale pour ce genre de musique.

Si la qualité des compositions et la production largement supérieure à la moyenne ne souffrent d’aucune critique, il manque encore à MMD ce petit ‘truc en plus’ qui le démarquerait de ses congénères. Nul doute, à l’écoute de cette démo particulièrement prometteuse, que nous entendrons encore parler de MMD d’ici peu !

Pour info, les trois titres de la démo sont disponibles en écoute sur la page MySpace du goupe : http://www.myspace.com/mmdofficial.

 

mardi, 22 juin 2010 02:00

Pulled Apart By Horses

Pulled Apart By Horses est un combo affilié à la scène punk/hardcore/post hardcore britannique. Issu du milieu underground de la ville de Leeds, ce quatuor de déjantés jouit, en Angleterre, d’une solide réputation scénique. Ses concerts sont, semble-t-il, si intenses et violents que les musiciens ne s’en sortent que très rarement sans la moindre égratignure. Les mots ‘blessures’, ‘contusions’ et ‘os brisés’ sont associés, plus souvent qu’à leur tour, aux comptes-rendus des prestations du groupe.

Les onze titres de « Pulled Apart By Horses » ne s’adressent pas vraiment aux adolescents pré-pubères. Le pop-punk, c’est bon pour les Américains. La musique des Anglais, elle, se veut beaucoup plus consistante. Violente et hargneuse. Punk, oui, mais à la limite du hardcore. Si l’influence post-hardcore d’At The Drive In est souvent palpable, Pulled Apart By Horses peut se targuer d’apporter un souffle nouveau en s’inspirant de sources plutôt inattendues. Comble de l’hérésie pour un combo se réclamant du punk, PABH avoue une certaine admiration pour la musique des prog-rockers de King Crimson. C’est probablement la raison pour laquelle la structure de leurs compos est aussi alambiquée. Ce qui en fait d’ailleurs leur originalité.

Symbiose parfaite entre l’énergie brute et les arrangements subtils, ce premier elpee de Pulled Apart By Horses est une réussite éclatante. A découvrir.

mardi, 22 juin 2010 02:00

Witchkrieg

Witchery est au thrash/black/death métal ce que Chickenfoot est au hard rock : le ‘super-groupe’ ultime. A l’instar du groupe de Sammy Hagar et Cie, tout le monde chez Witchery est titulaire d’un pédigrée impressionnant. Sharlee D’Angelo, par exemple, est le dernier bassiste connu de Mercyful Fate. Il pratique aussi son art de la quatre-cordes chez Arch Ennemy et Spiritual Beggars. Patrick Jensen, lui, est l’un des guitaristes du combo thrash The Haunted. Il a jadis milité chez Brujeria et Satanic Slaughter. Rille Rimfält, l’autre six-cordiste est également un ex-Satanic Slaughter. Il distille dorénavant ses riffs death métal au sein de Seance. Quant à Martin ‘Axe’ Axenrot, il manipule ses baguettes magiques chez Bloodbath et Opeth. Le dernier engagé de la bande, Erik Hagsted (alias Legion) a connu son heure de gloire quand il était le hurleur des black métalleux de Marduk. Il continue actuellement son discours morbide au sein de Devian.

Il est vrai qu’un collectif de musiciens célèbres ne suffit pas toujours pour accoucher d’un bon disque. Cependant, chez Witchery, la mayonnaise a pris instantanément. Intitulé « Witchkrieg » (NDR : déjà le sixième pour ce groupe dont le premier méfait discographique remonte à 1998), ce nouvel opus est tout bonnement excellent. Comme pour ses réalisations précédentes, Witchery invoque Destruction, Kreator, Celtic Frost, Sodom et tous les autres dieux du thrash européens des années quatre-vingt. La batterie d’Axenroth est dantesque. Quant aux riffs, ils sont furieux et acérés, souvent speedés et brutaux, mais aussi lourds et malsains. Ce métal sauvage et primaire est boosté d’une bonne dose de black et de death métal comme il fallait s’y attendre de la part de musiciens issus des scènes extrêmes scandinaves.

Quelques invités de marque viennent renforcer cette palette, déjà pourtant impressionnante,  de V.I.P.s. En effet, pas moins de six guitaristes légendaires du métal classique et du thrash ont collaboré au projet : Kerry King (Slayer), Hank Shermann (Mercyful Fate), Andy LaRocque (King Diamond), Jim Durkin (Dark Angel), Gary Holt et Lee Altus (Exodus). Ils sont venus illuminer « Witchkrieg » de leurs soli cristallins.

A l’heure où le thrash métal semble vouloir revenir en force, « Witchkrieg » arrive à point nommé pour donner une bonne petite leçon de violence à tous les jeunes groupes qui voudraient se lancer dans l’aventure. Une bombe, ni plus, ni moins.

mardi, 22 juin 2010 02:00

Oh, Comely !

Le coup est peut-être pas prémédité, mais, « Oh, Comely ! », le second opus de nos compatriotes néerlandophones de Campus présente quelques points communs avec « Ox », la dernière réalisation discographique en date du combo hardcore américain Coalesce. Une pochette assez similaire (un tracé géométrique sur fond uni) et surtout, un style musical qui, bien que très ancré dans le hardcore, n’hésite pas à s’aventurer sur des terrains un peu plus expérimentaux.

Formé en 2004, le groupe originaire de Tessenderlo dispose d’une solide expérience scénique. Campus a tourné partout en Europe et s’est même produit sur la scène de festivals d’envergure comme le ‘Pukkelpop’.

« Oh Comely ! » a été enregistré début 2010 aux Studios Farmhouse, sous la houlette du producteur belge Zec Ace (The Maple Room, Customs, The Setup). Clair et puissant, le son de l’album est digne de la plupart des productions internationales actuelles. Les vocaux rageurs de Rik Geeraerts couplés aux guitares multicouches de Tijs Mondelears et Nick Rondou rivalisent d’intensité face à la section basse-batterie décapante de Tuur Geeraerts et Josse Wijckmans. Les compositions accumulent la violence du hardcore, les rythmiques alambiquées du mathcore et le groove puissant du métal moderne.

Définie par le groupe comme du ‘melodicore’, la musique distillée sur « Oh Comely ! » est destinée à toutes celles et tous ceux qui apprécient la violence réfléchie.

 

mardi, 22 juin 2010 02:00

Darkland

En 2003, le bassiste norvégien Stein Sund (ex-Einherjer, Thundra, Throne Of Katarsis) rejoint la vocaliste Kirsten Jørgensen pour former Evig Natt (NDR : Nuit Eternelle). Dans la foulée, le duo recrute Harald Magne Revheim. Cogneur de fûts chez Thundra, il a également milité dans le passé au sein d’Enslaved. Soutenu par quelques musiciens de studio, le trio enregistre, en 2007, un premier album intitulé « I Am Silence », pour le label Omvina Records. Décidé à fonder un groupe à part entière, Evig Natt engage Oskar Naley (chant) et Ruben Osnes (guitare) pour consolider son line-up.

Leur nouvel opus est sorti, il y a peu de temps, sur le label allemand Black Bards Entertainment. Intitulé « Darkland », il permet à Evig Natt d’y réinventer le Doom Death à tendance Gothique qui, au début des nineties, avait fait la gloire de formations scandinaves telles que Theatre Of Tragedy (première période), Trail Of Tears, The Sins Of Thy Beloved et plus récemment Draconian ou encore Swallow The Sun.

A l’écoute de « Darkland », les amateurs de métal ultra plombé, de claviers symphoniques et de duos ‘chant féminin angélique/voix masculines extrêmes’ seront à la fête. Et pour cause : du point de vue de la qualité, ce second opus d’Evig Natt atteint le niveau des meilleures réalisations du genre. Les compositions sont accrocheuses mais ne s’embourbent pas pour autant dans le racolage commercial auquel se livrent certains combos gothiques. Les ambiances sont variées et oscillent de la violence colérique du black métal symphonique à la lourdeur étouffante du doom atmosphérique. Le couple de vocalistes se complète à merveille. Que ce soit dans la langue de Shakespeare ou d’Alexander Kielland.

Evig Natt signe un album de qualité qui rend ses lettres de noblesse à un style malheureusement tombé dans l’oubli depuis quelques années. A checker d’office si vous possédez déjà les albums « Velvet Darkness They Fear » de Theatre Of Tragedy, « Profoundemonium » de Trail Of Tears et « Arcane Rain Fell » de Draconian.

mardi, 22 juin 2010 02:00

Cavalcade

Sans rigoler, des disques semblables, il en sort quinze à la douzaine tous les mois. Excellents, bien torchés, agréables à écouter, mais pas originaux pour un sou. C’est un peu dommage de le dire, mais, à force d’essayer de s’attirer les grâces des ados rebelles, le punk rock a fini par se mordre la queue. Au point qu’il en devient difficile de distinguer un groupe de l’autre. Est-il donc impossible ne pas sonner comme Green Day, Sum 41 ou Blink 182 ?

The Flatliners est un groupe punk rock originaire de Richmond Hill (NDR : c’est dans la région de Toronto, au Canada). Sa situation géographique constitue d’ailleurs sa plus grande originalité. « Cavalcade », son troisième opus, sorti récemment chez Fat Wreck Chords, est issu du même moule que tout ce que la Californie a pu produire en matière de punk au cours de ces dix dernières années. Des guitares rapides au son un peu trop lisse, des mélodies immédiates et des refrains trop polis pour être rebelles. Un bon disque cependant, mais qui, noyé dans la masse, a bien du mal à se distinguer des autres. Vite écouté, vite adopté et malheureusement, vite oublié.

mardi, 22 juin 2010 02:00

Kvelertak

C’est scandaleux ! Ce groupe risque de prendre une dimension internationale et son patronyme est carrément imprononçable. Vous vous imaginez hurler ‘Kverlertak, Kvelertak, Kverlertak’, au moment du rappel, quand le groupe se produira chez nous, en ‘live’ ? Moi non plus. Pourtant, il va falloir s’entraîner. Parce que, lorsque la Belgique accueillera Kvelertak en concert, il y aura des rappels. C’est garanti !

Nous sommes en 2007 à Stavanger, dans le comté de Rogaland, au sud-ouest de la Norvège. (NDR : le lieu de naissance de l’ex-Theatre Of Tragedy et toujours Leave’s Eyes, Liv Kristine). Six potes décident de former un groupe. Pour se créer un style, les membres de Kvelertak (NDR : ‘kvelertak’ signifie ‘mainmise’ en français) s’inspirent de tout ce qui correspond à leur conception personnelle du rock’n’roll : le punk, le hardcore, le black métal, le heavy métal et le hard rock. Le combo ne se fixe aucune limite. Mais décide d’adopter l’attitude ‘second-degré’ du punk originel, en l’injectant dans chacun de ses titres. Brutale, la musique accroche cependant instantanément. Les paroles sont chantées en norvégien. Le public scandinave adhère immédiatement. Les soutient. A l’instar de quelques stations de radio. Ce qui explique sans doute pourquoi, sans aucun contrat discographique, Kvelertak décroche une place à l’affiche du Roskilde 2009, l’un des plus grands festivals de Norvège. Et que fin de la même année, un deal est signé chez le label Indie Recordings.

« Kvelertak », le premier album éponyme, est un sérieux candidat au titre de meilleur album extrême de l’année 2010, toutes tendances confondues. La signature du groupe est unique. Du métal’punk’n’roll brutal, joué à trois guitares et dont les vocaux hurlés dans la langue maternelle du combo tiennent plus souvent du black métal que du punk. Quant à la musique, elle passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel métallico-rock’n’roll. Chaque composition est unique et recèle sont lot de surprises. Chez Kvelertak, un titre peut débuter sur un riff black métal speedé, se réserver un refrain accrocheur et un solo de guitare ‘Guns’n’Rosien’, ralentir dans un style proche du stoner, concéder un break acoustique et se terminer en punk furieux et rageur.

L’artwork sublime est l’œuvre de John Baizley du groupe Baroness. Quant à la production et au mixage, ils sont signés respectivement par Kurt Ballou (Converge) et Alan Douches (Dillinger Escape Plan, Mastodon, Nile). A vous de deviner comment est le son. Un indice ? Il est énorme !

L’album le plus énervé de l’été. On vous aura prévenus.

 

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