La disparition de Gelatine Turner…

Gelatine Turner, c'est un projet chanson porté par deux frères, Pierre au son et Romain au chant. Ensemble ils composent une chanson hybride entre pop et alternative. « Disparaître », c'est une marche hypnotique, un souffle qui s'emballe, une perte de repère…

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Chroniques

Agnes Stone

Agnes Stone

Un groupe californien (San Francisco) qui bénéficie d'un coup de pouce de Quincy Jones, et de la collaboration de Benmont Tench, claviériste chez les Heartbreakers de Tom Petty, pour enregistrer son premier album présente incontestablement une belle carte de visite. Oui, mais le résultat n'est pas à la hauteur des apparences, le quartet se contentant, tout au long de son premier opus, de secréter une soft pop stérile, sub Prince, à peine plus consistante que celle dispensée par Maria Carey. Quoiqu’au change !...

 

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The Afghan Whigs

What jail is like

Attention, ceci n'est pas un nouvel album du quartette de Cincinnati, mais une compilation partagée entre titres studio et morceaux ‘live’. Hormis deux versions du titre maître, composition qui figurait sur "Gentlemen", et "Now you know", version enregistrée en public de ce dernier opus, "What jail is like" s'attaque à quatre covers de rhythm’n’blues. La plus célèbre, "My world is empty without you" des Supremes n'ayant cependant voix au chapitre que pour la moitié de la cover. Ce qui n'empêche pas le CD d'être d'excellente facture. En tous cas, il permettra aux nombreux (et surtout nombreuses) fans (qui a dit groupies?) de patienter jusqu'au prochain elpee. Il règne, d'ailleurs, tout au long de cette œuvre, une tension blanche, latente, sensuelle ; une tension alimentée par un tourbillon d'émotions capricieuses. Emotions suscitées par la voix déchirée, fiévreuse (et le mot est faible!), passionnelle de Greg Dulli, organe vocal qui provoquerait (au féminin!) les fantasmes les plus pervers... Mais là, c'est une autre histoire!

 

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Balanescu Quartet

Luminitza

En 1992, Balanescu Quartet rendait sur "Possessed" un bel hommage à Kraftwerk, en adaptant à la sauce classique des covers du mythique duo teuton. En publiant "Luminitza", la formation semble avoir définitivement tourné la page et opter plus classiquement pour la musique de chambre. Avant-gardiste, il est vrai. Expérimentale même, à la manière de Tuxedo Moon circa "Divine" ou de Barry Adamson, il faut le souligner. Mais à notre humble avis, essentiellement destinée à sonoriser la bande sonore cinématographique. Pas de pot!

 

 

 

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Mother Earth

The People Tree

Dédié à la mémoire de feu Steve Marriott, célèbre guitariste qui avait fréquenté successivement les Small Faces puis Humble Pie, "The People Tree" constitue le deuxième opus de ce quartet insulaire. Bien que relevant du label ‘Acid Jazz’, écurie responsable du virus ‘in crowd’ qui contamine les pistes de danse depuis le début des nineties, Mother Earth se distingue de ses condisciples par un goût très prononcé pour le rhythm’n’blues des seventies. Celui de Sly & The Family Stone, Brian Auger et du Steve Miller Band en particulier. Malheureusement, malgré le talent incontestable des différents instrumentistes, et la bénédiction de Paul Weller (qui participe aux backing vocaux pour un titre), ce mélange souffre d'anachronisme aigu…

 

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Crosby, Stills & Nash

After The Storm

Sans le concours de Neil Young, David Crosby, Steve Stills et Graham Nash n'ont gravé ensemble ou individuellement qu'un seul elpee accompli, le tout premier. Passons sous silence l'excellent "If I could only remember my name" de Crosby, puisque ce morceau de plastique résulte essentiellement de la rencontre entre l'élite des musiciens de la West Coast organisée fin des sixties, début des seventies à cet effet. Eponyme, la première expérience du trio constitue avec ses "Judy Blue Eyes: suite", "Marakesh Express", "Guinnevere" et "Woman Ships", un album incontournable de l'histoire du rock et de la pop. C'est d'ailleurs en 1969, au festival de Woodstock que CS&N se sont véritablement révélés en interprétant ces compositions. Flanqué de Neil, le groupe connaîtra pourtant encore des heures de gloire. Mais à l'issue de cette lune de miel, les événements vont se dégrader pour finalement atteindre quelques années plus tard, un seuil véritablement dramatique. Et pourtant, lors du vingt-cinquième anniversaire de Woodstock, Crosby, Stills & Nash nous avaient paru reprendre quelque peu du poil de la bête. Il nous a fallu cependant déchanter à l'écoute de cet "After The Storm". Les voix ont beau se conjuguer en harmonie, l'étincelle ne jaillit plus. Elle nous paraît même éteinte, pour l'éternité. Triste à pleurer !

 

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The Creeps

Seriouslesness

Si les Creeps sont à la Suède ce que Soapstone est à la Belgique, il faut admettre que la formation scandinave jouit d'une toute autre expérience et d'un tout autre crédit. Fondé voici un peu plus d'une décennie, ce quatuor a pourtant dû attendre 1990 pour récolter le fruit de son obstination. Au cours de cette année il parvient à vendre plus de 200 000 exemplaires de son "Blue Tomato" rien que pour le marché suédois. Et dans la foulée décroche un ‘Award’ aux States pour le meilleur clip non américain... Sans quoi la musique possède les mêmes spécificités que le groupe gantois. Sorte de rhythm’n’blues teinté de psychédélisme, d'urban rock et de gospel qui macère constamment dans un bain de claviers rognés. Et comme le timbre vocal écorché, fiévreux de Robert Jelinek semble coincé quelque part entre celui de John Kay et de Steve Winwood, vous ne serez pas étonnés d'apprendre "Seriousness" que les Creeps puisent leur revivalisme chez Steppenwolf, Steve Miller Band et Traffic, poussant même le goût du pastiche jusqu'à intituler le titre d'une de leur composition, "Well ... Awright" (!) ...

 

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Iggy Pop

Blah Blah Blah

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Je préfère Iggy plus métallique en scène et plus pop en disque. "Blah Blah Blah", produit par Bowie et injustement dénigré, me plaît toujours énormément. Moins créatif qu'un "Lust for life" mais plus frais et mélodieux qu'un "Instinct" ou "Brick by brick". Et superbement chanté ("Party Girl", "Cry for love"...) Cet album est peut-être le disque que Bowie n'a pas eu la rigueur de faire dans ses pâles années 80. A part ça, deux grands souvenirs de l'iguane sur scène. Werchter 87: son époustouflant one-man-show d'apache épileptique, Torhout 91: Iggy fait sauter les bouteilles (de plastique), moment féerique d'euphorie collective. Lui-même abasourdi par le bordel qu'il déclenche, Iggy chante sous un déluge de vidanges. Dur ou doux, dingue, ravageur ou ravagé, Iggy Pop est d'abord un artiste amusant.

 

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Iggy Pop

New Values

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D'abord la pochette. La plus chouette cover de l'iguane en réincarnation de Njinsky. Ensuite, les douze chansons de ces nouvelles valeurs, qui aujourd'hui conservent une homogénéité sans pareil. La collaboration avec James Williamson (déjà présent sur "Kill City) n'a jamais été aussi juste et précieuse. De "New Values" à "Five Foot One" (le seul titre de l'album qu'Iggy reprend sur scène aujourd’hui encore) en passant par le délirant "African Man" (eh Noah, une chanson?), jamais le père Osterberg n'a réussi un album aussi traditionnellement rock, au propre comme au figuré.

 

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Iggy Pop

Lust for life

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Album imparfait, chanson magique...

''I'm bored" (sur "New Values"), "Johanna" (sur "Kill City"), "Dogfood" (sur "Soldier"), "Dum Dum Boys" (sur "The Idiot") et quelques autres. Perso, j’estime que ce sont ces morceaux-là qui incarnent le mieux Iggy Pop. Parfois parce que ce sont simplement de bonnes chansons, parfois pour des raisons plus obscures. Mais parmi toutes, "The Passenger" garde une place particulière. Accompagnement répétitif, paroles adolescentes ; et même si je l'ai écouté mille fois, ce titre suscite toujours le frisson. La voix d'Iggy, la mélodie, le côté filant, lancinant et immédiat, en fait une chanson unique de l'histoire du rock. Rien que ça! Pour épater vos amis, petit conseil de l'oncle St-Froque: reproduisez chez vous l'intro de "The Passenger": à la guitare, vous alignez la mineur-fa-do-sol. Pendant ce temps, votre petite amie secoue vivement sa cuillère à café dans une tasse vide. Effet garanti.

 

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Iggy Pop

The Idiot

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Un album noir, un son pourri, quelque chose de putride derrière... Enregistré à Berlin, ville 'ying-yang’ à l'image du couple Bowie/Pop, "The Idiot" révèle un Iggy déjanté, qui s'essaye aux compositions lentes : "Dum Dum Boys", "Nightclubbing" et "China Girl". Guidé par un Bowie au sommet de son art, cet album parvient à canaliser la bave de l'iguane. Ce sommet de 1977 résiste à l'érosion du temps.

 

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