La pop sauvage de Metro Verlaine

Un coup de foudre, et puis le romantisme comme mode de vie, Metro Verlaine est avant tout une histoire de passion. Fondé en 2013, après un voyage à Londres qui a laissé des cicatrices et un sale goût de ‘lose’ au fond de la gorge, l'histoire de Metro Verlaine…

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The Live one Spécial

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Expatrié depuis belle lurette en Australie, cet Anglais est un joueur de slide de réputation mondiale. Notamment pour son approche sauvage de son instrument. En tenant compte de la compilation "Whole lotta blues", " The live one " constitue son neuvième album distribué chez nous par Provogue ; et le septième paru USA chez Alligator. C'est d'ailleurs Bruce Iglauer, le boss d'Alligator, qui signe ici la production.

Nous sommes le 26 juillet 2002, dans un des temples réputés du blues à Chicago : le Buddy Guy's Legends. A l'affiche, figure le Dave Hole Band. Une occasion rêvée pour immortaliser l'événement 'live'. Et qu'il réitère le lendemain, lors de son set accordé au 'Chord on Blues' à St-Charles (NDR : dans l'Illinois). Une maquette qu'il complètera par quelques enregistrements opérés quelques mois plus tôt chez lui à Perth, en Australie.

Onze plages dont quatre reproduites sur "Short fuse blues", un elpee commis en 1991, partagent ce disque. Un concert de Dave Hole démarre sur les chapeaux de roues. Ceux qui ont déjà pu y assister peuvent en témoigner. "Jenny Lee" laisse échapper des chapelets de notes tellement électriques et métalliques qu'ils vous transpercent. Après vous avoir pénétré profondément, cette slide vous achève... L'atmosphère se détend quelque peu sur "Demolition man". Constituée de Roy Daniel à la basse et de J. Mattes aux drums, la section rythmique assure. Sur ce tempo plus décontracté, la slide prend ici toute sa dimension. Dave laisse échapper des notes d'une fluidité qu'on ne lui connaît guère. L'ambiance est très blues. Dave aborde "Short fuse blues", un blues lent au cours duquel il vocifère. A chaque verset, la réponse de la slide est cinglante. Elle fuse et lacère tout sur son passage. Dans la lignée du Chicago blues urbain, "Keep your motor running" est un blues rock bien emballé. "Every girl I see" retourne au sein du territoire musical de Hole. La slide démoniaque, en folie, se consume dans la chaleur brûlante de l'enfer. Il aime Hendrix et il le démontre sur cette plage. Il reprend d'ailleurs ici le célébrissime "Purple Haze", en hommage au dieu disparu. Dave souffle quelques instants, le temps d'interpréter l'instrumental délicat "Berwick road". Blues lent, comme aurait pu le composer Elmore James, "Up all night thinking" est un sommet de l'album. Toute la panoplie d'éléments dramatiques ne demande qu'à défiler! Salut amical à la cité du blues, "Take me to Chicago" est un remake "holien" du "Sweet home Chicago" ; un fragment pour lequel son claviériste Bob Patient siège au piano. Extrait du dernier album, "Outside looking, "How long?" est un autre slow blues de braise, abordé dans l'esprit d'"Up all night thinking". Encore qu'on y décèle davantage d'intensité dans la sonorité de la slide. "Bullfrog blues" achève cet opus. Un fragment de plus de 12', dont les quatre premières minutes souffrent d'un maximum d'auto complaisance, avant d'exploser dans un boogie infernal. Quelle santé!

Informations supplémentaires

  • Band Name: Dave Hole
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Provogue / Maskot
  • Date: 2003-12-31
  • Rating: 0
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