Plutôt que trouver l’amour, Rapha aurait plutôt intérêt à chercher le bon dosage entre les différentes composantes de ses influences. Il déborde d’idées, mais plutôt que de les assembler, on a l’impression qu’il les collées les unes à côté des autres. Avec pour résultat des chansons dont les mélodies souvent décousues, parviennent encore à se voir briser par un tempo inapproprié. En outre, la voix de Rapha est un peu limite ; même si dans les meilleurs moments elle peut faire penser à Christophe. Pourtant, les références sont solides : Bashung et Sheller pour les arrangements de cordes dramatiques, Dominique A pour le minimalisme, Air et Taxi Girl pour l’électro organique. Une seule composition parvient quand même à accrocher : « Guérison » ; tout simplement parce qu’elle observe une même ligne de conduite le temps de ses 2’42. Une idée à développer, si Rapha ne veut pas végéter dans la zone crépusculaire de l’underground…