RIVE sous tension…

Entre la nuit et le jour, RIVE propose "Tension", un 4ème extrait de son album "Collision", sous forme de clip. La photographe et réalisatrice Laetitia Bica (prix du ‘Changemaker de l’année 2023’ au Belgian fashion awards) emmène le duo dans la nuit des…

logo_musiczine

L’interaction de Ride…

Le septième elpee studio de Ride, « Interplay », sortira le 29 janvier 2024. Ce nouvel album est le troisième du quatuor d'Oxford depuis sa reformation en 2014. Ces pionniers du shoegaze, quelquefois proche du noise rock des années 90, sont davantage ensemble…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

frank_carter_and_the_ratt...
Zara Larsson 25-02-2024

The Perfect Side Of Nonsense Spécial

Écrit par
&

Cinq ans après avoir publié « Solid Liquid Ether », Jenny in Cage nous propose une suite à cet opus. Pascal Giudicelli, guitariste et fondateur du groupe, a eu besoin de quelques années pour reconstituer et stabiliser sa formation. La voie était donc ouverte pour la naissance de « The Perfect Side Of Nonsense ».

Rarement un titre d’ouverture ne m’a, à ce point, rappelé un autre groupe. Autant dans la voix que la guitare, « City of White House » fait immédiatement songer à Placebo. Difficile, ensuite, de chasser cette idée de la tête. Les Parisiens écrivent souvent des textes du même acabit que ceux dont les Britanniques ont l’habitude de nous proposer. L’allusion au sexe et le ton provocateur de « Just a Toy Boy »  (‘I’m just the thing that you’ve needed for pleasure’) pourraient même faire frémir Brian Molko. Ce morceau court et nerveux est vraiment réussi. Il constitue, à mon humble avis, le meilleur titre d’un LP assez inégal. Car quand la formation s’écarte un peu du style évoqué précédemment, il devient un tantinet brouillon voire agressif. « God(s) » et « Not Communicate », par exemple, nous plongent dans une atmosphère plus lourde, évoquant alors plutôt le rock américain de la fin du siècle dernier. Et malheureusement pas toujours à bon escient.

« In The End » remet le combo sur la bonne voie avant de clôturer sur « Shades Of Memories », une plage qui réalise une belle synthèse de l’elpee. Pour les plus gourmands, un ‘hidden track’ mélancolique est également disponible.

Parfois un peu trop colérique, Jenny In Cage livre cependant un album encourageant malgré toutes les péripéties vécues au cours de ces dernières années. En canalisant un peu sa rage et en approfondissant les morceaux plus nerveux, le quatuor pourrait finir par nous surprendre, dans le futur.

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Jenny in Cage
  • Genre: Pop/Rock
  • Label Prod: Autoproduction
  • Date: 2014-10-25
  • Rating: 3
Lu 698 fois
Plus dans cette catégorie : « Les Matins Blancs Paris Tristesse »