Un drôle de sentiment vous envahit en écoutant ce « The Ivy Leaf Agreement ». Déjà rien que le titre…
Entre les cordes cristallines et les accès de basse saturés, à la limite indécents, vient se glisser une pedal steel aux relents prog et une rythmique aux accents post-mat’. De quoi se poser des questions…
Bien sûr, cet étonnement se muerait en approbation, si les pièces du puzzle parvenaient à s’assembler pour mettre en exergue une voix agréable.
Or, les compos de cet elpee n’ont pas vraiment de fil conducteur. Les mélodies sont pop. Sucrées, également. Ou cherchent à épouser un profil post punk. Une valse-hésitation qui me laisse perplexe. D’autant que la durée des titres oscille entre 2’30 et 8’30. Sur les 5 plages,
Russell and the Wolf Choir essaye d’étaler son large spectre musical. Mais en s’éparpillant, il ne parvient ni à nous décevoir, ni à nous enthousiasmer.
Et faute de comprendre la démarche du groupe, on range le disque dans le tiroir de l’oubli…
Suivant…