Une maille à l’endroit, une maille à l’envers.
Pas que je vienne d’enfiler le Burda dernier cri, ni que la passion du tricot me soit venue sur le tard. Et pourtant, je viens d’entamer la confection d’une cagoule.
Je pense qu’elle me sera utile en fin de chronique.
Franchement, Enablers m’a toujours solidement pelé le jonc.
A cause de cette forme d’atmosphère ‘no mainstream’ qui rend sa musique hyper hype.
Esotériques voire incompréhensibles, les textes sont dispensés par un baryton mal calibré. Les envolées lyriques émanent de pulsions mécaniques… Pas vraiment ma tasse de thé !
Alors comment voulez-vous demeurer objectif, en voyant le cinquième elpee de cette formation yankee émerger au sommet de ma pile de disques à chroniquer.
Et à chaque fois, je ressens la même sensation foutraque et dérangeante. L’impression que si tu ne comprends pas le trip, c’est que tu n’es pas assez sensible ou intelligent.
« The Right Full Pivot » ressemble à un slam chiant pondu par des individualistes condescendants. Enfin, plutôt du slim. Oui, cette matière visqueuse qui, au moins, émet un bruit de flatulence quand on la renferme dans sa boîte. Ce qui prête à sourire. Enablers, n’en est même pas capable…
Et la cagoule, elle est bien ajustée ?