Sandra Nasic sans ses Guano Apes originels équivaut un peu à une Skin sans ses Skunk Anansie. Sans grand intérêt. La teutonne n’a rien retenu des dernières et désastreuses aventures de son ancienne formation. Elle reprend donc là où cette dernière s’était cassé la gueule et, toute seule comme une grande, présente une première série de titres pseudo-rock’n’roll à faire bâiller un mort. Dans les pages du livret accompagnant le disque, Sandra Nasic pose guitare au bras, comme une véritable rockstar. Preuve que, parfois, auto-persuasion rime à merveille avec leurre. Sans âme, sans relief, sans inspiration, « The Signal » fait tout simplement pitié. Le signal de passer à autre chose ?