Patrick Moriceau a baptisé son projet du patronyme –un brin mystérieux– Octave Noire. Et il nous propose son premier elpee. Cet ancien élève en musicologie de la Sorbonne ne manque pas son entrée en matière ; car ce « Néon » devrait en effet le mettre sous les feux des projecteurs, et très rapidement…
Entre chanson française subtilement arrangée de cordes, rappelant parfois l’univers d’Alex Beaupain (« Belem Belem ») et vignettes électro-pop ambitieuses susceptibles de se transformer en petites symphonies (« My Hand in Your Hand »), Octave Noire sculpte des morceaux très orchestrés aux multiples tiroirs qui baignent au sein d’un climat sombre, mais jamais accablant, tout en jonglant aisément de ses influences, passant, en outre, tout aussi facilement de l’anglais au français. Remarquable, cet opus devrait permettre à Octave Noire de se réserver une place tout à fait unique sur la scène hexagonale…