Après son come-back en 2010, OMD a publié deux elpees studio, « History of Modern » et « English Electric ». « The Punisment Of Luxury» constitue donc son troisième et le treizième de sa discographie. Le titre de l’opus est emprunté à une toile peinte par Giovanni Segantini, ‘The Punishment Of Lust’. Pour enregistrer cet LP, Andy McCluskey et Paul Humphreys ont reçu le concours de Martin Cooper et de Stuart Kershaw. Côté lyrics, le duo tire à boulets rouges sur le consumérisme et le matérialisme.
Mais venons-en à la musique. Ce long playing marche sur les traces soniques d’« English Electric ». Le sens de la romance est intact. Pas de surprise, la synth/pop véhicule de nombreux accents empruntés aux 80’s. Mais ce sont plutôt les sources qui se révèlent surprenantes. Elle sont probablement puisées chez Ultravox (NDR : certaines envolées orchestrales aux synthés) et Human League (NDR : le quasi-indus et pulsant titre maître). Mais également Kraftwerk. Donc s’enfoncent au cœur des 70’s. Et notamment en début d’album. Les mauvaises langues reprocheront sans doute à cet LP d’être trop clinique voire excessivement digital, malgré un sens mélodique préservé… circonstanciellement. A l’instar de l’excellent et mid tempo « Ghost star ». Un album qui reste agréable à l’écoute, mais dont l’orientation risque, à court terme, de laisser OMD face à une impasse…