Ce chanteur/compositeur texan sévit depuis le début des années 70. "Tell the devil I'm gettin' there as fast as I can" constitue apparemment son 17ème elpee personnel. Un disque découpé en 11 plages, exécutées dans un style qu’on pourrait aujourd’hui qualifier d’americana.
L'ouverture "God looked around" donne le ton. La coloration roots est manifeste et intègre des éléments blues et country. La voix domine une excellente instrumentation mise au service du leader. Blues rythmé, "Lucifer and the fallen angels" est illuminé par la guitare aventureuse du fils, Lucas Hubbard. Autre blues, "Open G" est d'une simplicité déconcertante. Le vocal est uniquement soutenu par les interventions dépouillées au dobro de Jeff Plankenhorn. Tout au long du titre maître, Ray Wylie est épaulé par la voix de Lucinda Williams, une gentille ballade dylanienne entretenue par l'orgue Hammond de Bukka Allen et les cordes de Lucas. Hypnotique, "Old wolf" est inévitablement hanté par Howlin' Wolf. "The Rebellious sons" constitue probablement la meilleure piste du long playing. A cause des guitares acides injectées par la formation psyché issue d'Austin, Bright Lights Social Hour...