Originaire de Verviers, Jacques Stotzem est aujourd’hui âgé de 58 ans. Il s’est forgé une solide réputation comme guitariste. Sur une gratte acoustique. Spécialiste du picking, il et capable d’attaquer des tas de styles musicaux, comme le folk, le jazz, le blues et même le rock. Depuis 1982, il a gravé de nombreux albums. Son précédent, "To Rory", rendait hommage au regretté bluesman irlandais Rory Gallagher. Paru en 2015, il avait bien été reçu par la critique. Il signe les 10 plages de cet elpee.
Il entame son aventure par "Dreaming of a better world", une compo empreinte de tendresse et d’une grande beauté, qui dont le rêve fait abstraction des obsessions et des multiples soucis du monde actuel. "Deep sea" baigne au sein d’un climat plus mélancolique. Son doigté délicat aux cordes est bien mis en exergue sur le titre maître. La part de rêve plonge dans la nostalgie du passé à travers "It's gone forever", "Something to remember", mais aussi "Plage d'automne", une valse légère ou encore "Musette pour Edith", clin d’œil adressé à l’œuvre de Piaf, une piste au cours de laquelle on imagine les touches de l’accordéon remplacer les cordes de sa gratte. Les promesses du présent laissent aussi présager des moments inspirés et très positifs comme "A ride on 59" ou "A break in the clouds", qui pourrait aisément s'adapter aux cordes amplifiées. Enfin, le rêve se poursuit dans la délicatesse hispanisante d'"Along the river". Un beau voyage tout en ballades.