Das Geld n’est pas un groupe allemand, mais rennais, réunissant Klaus Baron (guitare, bruitages) et Herman Jung (synthés, voix, distorsions). Après avoir gravé deux Eps, le duo nous propose son premier album. Découpé en 8 pistes, il propose une musique hybride, mais largement dominée par l’électro. En fait seules les interventions de guitare sont organiques. Tour à tour industrielle (surtout « Croustiroc »), noisy (l’angoissant « A soft kiss in Saint-Louis, une piste imprimée sur un tempo binaire et caractérisée par un refrain obsessionnel) ou expérimentale (« Oceanopolis »), la musique est le plus souvent hantée par Nitzer Ebb, surtout quand elle vire à l’EBM. Seule exception qui confirme la règle, le plus pop « Myrtille », dont les vocaux, les claviers vintage et le refrain entraînant évoquent carrément OMD. Pas vraiment ma tasse de thé, mais dans le style, la paire se débrouille plutôt bien…