Will Oldham ne se reposerait-il jamais ? A peine quelques mois après la sortie de « Superwolf » (sa collaboration menée en compagnie du guitariste Matt Sweeny) et quasi en même temps que son disque de covers avec Tortoise (« The Brave and the Bold »), le barbu se fend ici d’un disque live, le premier de sa (déjà longue) carrière. Enregistré sur les routes poussiéreuses de la Caroline du Nord, du Texas, de Floride et de Géorgie, « Summer in the Southeast » met en scène un Will Oldham impétueux, qui n’hésite pas à faire péter les V.U. dans le rouge. Que ceux qui préfèrent les ambiances neurasthéniques de la discographie du songwriter ici se ravisent, car « Summer… » se révèle avant tout un disque de country-rock furieusement balancé. Autour de Bonnie ‘Prince’ Billy on retrouve ses vieux potes Matt Sweeny, David Bird, son frère Paul ou encore Pink Nasty, à la guitare et à la seconde voix. Du catalogue Palace, on retiendra surtout les versions électriques de « Pushkin » et de « I Send My Love To You », mais le meilleur est tiré de sa carrière solo : une version hénaurme de « Death to Everyone » (le public hulule, ça donne la chair de poule), et du psychédélisme rampant sur « A Sucker’s Evening », « O Let It Be » et « Madeleine Mary ». La preuve qu’en live Will Oldham se lâche (se fâche ?), et ses chansons d’acquérir une nouvelle dimension, plus tribale, plus rageuse. Un peu comme un mix entre « Superwolf » (un titre, « Beast for Thee ») et « Master and Everyone » : la déprime, quand elle se pare de riffs acerbes, s’avère toujours plus déboussolante… Un grand disque live, qui montre une autre facette du génie de Will Oldham. Ténèbres, ne vous dissipez pas.
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