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Nine lives Spécial

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Découvert en 1963, ce prodige est promis à un avenir billant. Il n’est alors âgé que de 15 ans. Pourtant, qui aurait pu prévoir une carrière d’une telle longévité ? Imaginez donc : il compte aujourd’hui plus de 45 ans de carrière. Steve vient juste de fêter ses 60 balais ; et ma foi, il peut être fier de son parcours. Un parcours jalonné de hits intemporels, commis en compagnie du Spencer Davis Group ("I'm a man", "Gimme some loving’",… ) ; mais surtout illustré par deux aventures capitales. Tout d’abord, celle de Traffic, qu’il a créé. Un des premiers supergroupes responsable de l’évolution de la musique rock. Et puis Blind Faith. En compagnie d’Eric Clapton, même si le projet a été éphémère. Sans oublier son parcours solo, au cours duquel il a aligné un nombre impressionnant d’elpees.

"I'm not drowning" augure un opus fort agréable à écouter. Les cordes acoustiques et les percussions discrètes précèdent cette voix unique, pure, si proche du regretté Ray Charles. Steve est seul. Il chante et se réserve l’instrumentation dans un style réminiscent du Delta. Manifestement, il n'a pas oublié ses racines blues! Le saxophone soprano délicat de Paul Booth ouvre "Fly". Mais cette plage démontre une nouvelle fois que Traffic, c'était avant tout Winwood, même lorsque ses partenaires jouissaient d’une notoriété certaine. Cette compo aux accents champêtres baigne dans la douceur. Mélodieuse, très légère, elle est empreinte d’une grande tendresse et nous transporte dans l’éther atmosphérique. Le backing group de Steve est solide. On y retrouve Richard Bailey aux drums, Karl Vanden Bossche aux percus ainsi que José Pires de Almeida Neto aux cordes essentiellement acoustiques. Le tout est nappé par les interventions à l’orgue Hammond de notre leader. Et la conjugaison de toutes ces individualités conduit à un style cohérent mais original. Les plages défilent comme les scènes d'un bon film. Les vagues de la mer se fracassent sur "Raging sea". Les percussions prodiguées tout au long de "Hungry man" trahissent la passion de l’artiste pour la musique africaine. Paul Booth se charge des parties de flûte et de cuivres sur "Secrets" et "Other shore", deux morceaux qui sentent bon le parfum du Traffic de jadis. Puissant, "Dirty city" dépeint admirablement la difficulté de vivre au sein des métropoles, quand on n'a pas un rond devant soi. Pour la circonstance, Winwood bénéficie de la participation de son partenaire d'autrefois : Eric Clapton. Une star, quand même ! Rageur, épais, le son de l'orgue nous rappelle le Steve au sommet de son art. Le célèbre "Gimme some loving" hante à nouveau nos esprits ; et puis les cordes magiques de ‘Slowhand’ Clapton ponctuent la fin de parcours de ce fragment. L'ombre du génie Ray Charles plane à nouveau sur l’excellent "We're all looking", fruit d’un mélange subtil de jazz et de rhythm & blues. « Nine lives » constitue le neuvième elpee solo de Steve. Il nous parle ses "9 vies", y communique ses émotions et dévoile ses expériences personnelles… en 9 épisodes!

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Steve Winwood
  • Genre: Pop/Rock
  • Label Prod: SonyBmg
  • Date: 2008-05-03
  • Rating: 3
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