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Derailroaded - Inside the Mind of Larry Fischer (dvd) Spécial

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C’est l’histoire d’une légende du rock : Larry ‘Wild Man’ Fischer, 'the Godfather of Outsider Music', étrange figure tutélaire des punks et de Daniel Johnston, maniaco-dépressif, paranoïaque et schizophréne, le seul vrai 'freak' de L.A. et du 'Summer of Love'… Si aujourd’hui peu de gens se souviennent de cet énergumène, c’est parce qu’il a disparu pour de bon de la circulation : 'He lost the pep', bref la folie l’a rongé jusqu’à l’os, et sans doute pagaie-t-il ces jours-ci en plein torrent mystique, "Derailroaded" comme l’indique le titre de ce documentaire réalisé par Josh et Jeremy Rubin… 'I’ve had been derailroaded by everybody !!!', gueule-t-il toute gorge déployée, le rictus figé dans un excès de barbituriques. Il l’aura connue, pourtant, son heure de gloire, avec l’album « An Evening With Wild Man Fischer », sorti en 68 sur Bizarre Records, le label de Frank Zappa… Mais l’entente cordiale ne durera pas longtemps entre le musicien hirsute et le forcené de la gouape a capella : trop fou, trop instable, 'bigger than life'. Après quelques séjours en hôpital psychiatrique, un concert au Rose Bowl en 69, partageant l’affiche avec Janis Joplin, The Everly Brothers, The Byrds et Joan Baez, Larry Fischer (il doit son patronyme d’‘homme sauvage' à Solomon Burke) manque de tuer le bébé de Zappa lors d’une rixe à propos de ses royalties… 'Did you know that Frank Zappa stole all of my money ?', confie-t-il aux frères Rubin lors du tournage de ce documentaire. C’est pourtant grâce à lui qu’il se sera fait un nom auprès des amateurs de bizarreries vocales, avant que le mythique label Rhino lui demande d’écrire un jingle pour leur fameux magasin de disques. « Go to Rhino Records », gravé en 1975, sera le premier 45 tours édité par le label indie. John Peel, à l’époque, le citera dans son top 50 de l’année, et Wild Man Fischer de devenir un personnage culte, admiré par des gens comme Mark Mothersbaugh (Devo) et l’internationale punk.

Après deux albums produits par Barnes & Barnes dans les eighties (« Pronounced Normal » et « Nothing Scary »), Fischer est de plus en plus la victime de ses propres démons. Persuadé qu’il est au centre d’une conspiration visant à le tuer (« Je veux rendre les gens heureux mais 'Ils' veulent ma mort !!! »), notre homme sombre peu à peu dans une folie incontrôlable (il refusera jusqu’il y a deux-trois ans à soigner sa pathologie par la médication). Les séquences filmées à cette époque (fin 90s/début 00s) dévoilent un vieil obèse complètement à l’ouest, persuadé qu’il est « le plus grand chanteur de rock de tous les temps »… Alors, Wild Man Fischer, bouffon psychotique ou génie incompris ? Les deux, assurément, et l’histoire ne nous contredira pas : ce sont les plus tarés d’entre les hommes qui enfantent souvent les plus intéressants chefs-d’œuvre. Ou qui, du moins, marquent les esprits. Il faut donc voir « Derailroaded » pour le croire, comme « Dig! », « Some Kind of Monster » et « The Devil and Daniel Johnston ». Un truc de ouf !

 

 

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