Quel judicieux choix d’illustration pour la pochette. On n’aurait pas fait mieux : un triste monsieur sur un pont, prêt à se jeter par-dessus bord. C’est qu’on le jalouserait presque... Psalmodiant leurs incantations burlesques dans un français abscons, Wombat apporte une pierre à un édifice qui n’en avait pas forcement besoin. Les Valenciennois officient dans un rap-métal insipide lorgnant aléatoirement du côté hardcore de la force mais sans réelle énergie. Les vocalises lassantes de ce second EP ressassent des thèmes déjà mille fois usités, au détriment de la variété des arrangements de certains morceaux comme « Mauvais sort » ou « Esclaves en sursis » qui auraient pu quelque peu relever le niveau. Sans grand intérêt.