Intéressant de se plonger dans la musique d'un groupe dont on entend parler depuis des années sans jamais en avoir entendu la moindre note. Et pourtant, il s’agit déjà de son 20ème elpee. Un opus baptisé "1984". Décrié par Pichfork, Joan of Arc l'est surtout pour ses penchants progressistes, ambitieux et expérimentaux qui ont effacé des débuts plutôt 'emo'. Etabli à Chicago, le combo ne compte plus que le seul Tim Kinsella, comme membre originel.
Mais sur ce nouvel LP, le frontman se cache derrière la voix de la guitariste Melina Ausikaitis, tout au long d’une interprétation osée et… insupportable à la fois. Telle une version rock de Joanna Newsom, elle (sur)joue. Résultat des courses, le ressenti dépendra beaucoup de l’humeur du moment. Sur des morceaux aux instrumentations et structures souvent expérimentales dominées par des synthés abscons, la chanteuse déploie ses histoires aux textes tout aussi difficiles d’accès. Les aficionados pourraient accrocher. Votre serviteur n’aura personnellement pris aucun plaisir à l’écoute de cet album… énervant…