Responsable d’un album intéressant en mars 2018 (« In the pines »), Bardo Pond revient à ses expérimentations sonores issues d’impros et de jams. Il s’agit déjà de son 8ème volume dans le style. Découpé en 5 plages, cet elpee nous entraîne au sein d’un univers ou se mêlent noisy, psychédélisme, acid et space rock dans l’esprit de « More », « A saucerful of secrets » voire d’« Ummagumma » du Floyd.
Si « Cud », exercice de style contemplatif sur une gratte, se révèle le titre le plus dépouillé, l’opus s’achève par une excellente piste de 17’, au cours duquel la flûte et la voix éthérée d’Isobel Sollenberg finissent par émerger au sein d’un ensemble particulièrement intense et sauvage où se rencontrent basse, guitare et drums sur un lit de claviers vintage, un peu comme chez Slowdive lorsqu’il se lâche…