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Neuvième opus solo pour Cass McCombs, un disque qui fait suite à « Skiff », un album enregistré par le supergroupe The Skiffle Players, projet auquel il participe. Pour enregistrer cet elpee, il a reçu le concours des fidèles musicos de son backing band, en l’occurrence le bassiste Dan Horne, le drummer Otto Hauser et le claviériste Frank LoCrasto.

Découpé en 11 pistes, cet LP ne souffre d’aucune faiblesse. Sur un ton relativement paisible, Cass aborde des thèmes tour à tour spirituels ou personnels mais parfois morbides. Il évoque la réincarnation sur « Estrella » ; baignant au sein d’un climat atmosphérique réminiscent de Dire Straits, cette plage rend hommage à l’artiste mexicain Juan Gabriel. Il aborde le thème du suicide sur « Sidewalk bop after suicide », une ballade mid tempo qui, malgré le recours aux synthés, nous replonge dans l’univers du Buffalo Springfield. Il parle de la lutte des classes sur « Sleeping volcanoes », une ritournelle caractérisée par une ligne de basse offensive. Enfin, tout au long du lugubre « American canyon sutra », il déclame ou chante d’une manière incantatoire, alors qu’une guitare semble sonner le glas. Valse lente, « Tying up loose ends » traite des derniers instants avant la mort. Bref, chaque chanson développe son propre thème. Mais penchons-nous davantage sur la musique.

Le disque s’ouvre ainsi par « I followed the river South to what », un morceau hypnotique tramé sur une guitare en picking, presque en boucle, alors que McCombs emprunte les inflexions vocales à John Wetton. Il adopte même le falsetto de Robert Wyatt tout au long d’« Absentee », une ballade qui mêle subtilement guitare fuzz, piano et saxophone, un cuivre que se réserve par ailleurs Sam Griffin Owens. L’album se referme par « Rounder », un morceau de 10’ dont la première partie, illuminée par une pedal steel, baigne dans l’americana (Wilco, Uncle Tupelo), et la seconde dans le jazz/rock, le spectre de Ray Manzarek planant tout au long des interventions au piano électrique.

Et le reste ne manque pas d’allure, d’ailleurs. A l’instar de « The great pixley train robbery », au riff de gratte central imparable ou encore de l’exotique « Real Life », dynamisé par le tabla indien.

Excellent guitariste, le toucher de cordes de Cass Mc Combs peut même faire penser à Mark Knoplfer voire à Richard Thompson. Une fameuse référence !  Et un excellent album !

Informations supplémentaires

  • Band Name: Cass McCombs
  • Genre: Pop/Rock
  • Label Prod: ANTI- / PiaS
  • Date: 2019-02-07
  • Rating: 8
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