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Who shot John? Spécial

Écrit par Jean-Claude Mondo
&

Originaire de Toronto, Eric Schenkman est surtout connu comme membre fondateur de Spin Doctors, un groupe dont les prémisses remontent à 1989, année au cours de laquelle il s’associe à son ami Chris Barron, Aaron Comess et Mark White. Signé par le label Epic, la band publie "Pocket full of Kryptonite", en 1991, un premier elpee studio qui rencontre un gros succès. Au fil du temps, il atteindra même la bagatelle de cinq millions d'exemplaires vendus. Spin Doctors est toujours actif et Schenkman partage donc son temps entre son projet solo et le band qui vient de fêter ses 30 années d’existence. Il avait gravé deux long playings en solitaire, à la fin du siècle dernier, "Make a sound", en 1995, et "Don't go to war", en 1996.

Pour mener à bien sa nouvelle aventure, il s’est entouré d’un backing group impliquant le bassiste Shawn Kellerman, en compagnie duquel il partage la production et le drummer Van Romaine, à la batterie. Lors des sessions il a reçu le concours de Cody Dickinson (North Mississippi All Stars) qui se consacre au piano, à la batterie et au washboard électrique.

En ouverture, "I'm alright" donne le ton. Il débordera d’énergie ! La musique baigne bien dans le blues/rock. Une plage caractérisée par les interventions de gratte agressives, offensives mais accrocheuses qui occupent tous les espaces libres, s'accrochant à la voix du leader."Locked in the house all day" adopte un profil rythmique réminiscent des Stones originels. Le chant est volontairement sale… et la guitare toujours bien d’attaque. Les sonorités primaires et originelles du Mississippi s’enfoncent dans les terres, jusqu’aux racines, tout au long de "Lincoln's feat".  Ce climat roots devient même lancinant. Il n’existe pas de douceur dans ce monde. Une boîte à rythmes trame "Who shot John?". La voix est à la fois déclamatoire et sauvage. Le flux et le reflux de cordes s’appuie sur la ligne de basse tracée par Kellerman. A force de répétition, la rythmique de "No pain" devient hypnotique. Les vocaux sont partagés alors que les cordes s'évadent en dérapage contrôlé. Invité pour la circonstance, Brent Barkman tapisse "Sign of the times" de son orgue, un blues assez lent au cours duquel le solo de Schenkman semble plutôt rassurant. Mais le malaise refait surface dès "Far away", un rocker dont la sauvagerie et les cordes débridées rappellent les débuts des Pretty Things. Comme le plus garage "Fortune teller" et la finale tout aussi farouche, "Agent Orange Blues", un morceau torturé par les interventions free du saxophone.

Informations supplémentaires

  • Band Name: Eric Schenkman
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Vizztone
  • Date: 2019-01-10
  • Rating: 7
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