Il y a bien dix ans que PPz 30 sévit sur la scène musicale belge. Après avoir vécu les inévitables hauts et bas inhérents à leur métier, ils nous reviennent avec un nouvel album sur un nouveau label, signe d’une vitalité intacte qui inspire le respect. Rien de bien neuf, pourtant, dans leur funk-métal ; l’atmosphère de dessin animé sous LSD est toujours présente (le flow tout terrain de Bruce), tout comme la haute quantité d’énergie délivrée. Avouons-le franchement, PPz 30 a cessé d’être intéressant sur disque il y a quand même bien longtemps (« Jumpin’ Joesaphat » ?). L’accumulation des tics de compos sur ce nouvel opus frôle l’insupportable et cette demie heure d’orgie délirante est carrément indigeste. Je réserverai donc cette plaque exclusivement aux fans ! Je vous conseille cependant d’aller les applaudir en concert : c’est quand même le point fort de nos gaillards…