Drivé, vous vous en doutez, par Joost De Lange, ce power trio fondé il y a une dizaine d’années est issu d’Anvers. Il implique également le drummer Ramses Donvil et le bassiste Mitchell Goor. Son blues/rock classieux s’inspire de légendes comme Jimi Hendrix, Rory Gallagher ou Stevie Ray Vaughan. Joost est natif de Middelburg, en Zélande, et s'il aime le blues, il revendique aussi sa passion pour le hard rock. Son premier elpee, "Outlaw" remonte à 2010. "Lonesome wolf" constitue son sixième et fait suite à "Live in Antwerp", paru en 2017. Les onze plages sont signées Joost ! Et la musique baigne bien au cœur d’un hard rockin' blues qui ne manque pas de détermination, il faut l'avouer !
Dès les premières plages, on en est d’ailleurs totalement convaincus. La construction est solide et puissante, le sens mélodique soigné et la section rythmique très soudée. "Drifting away" et "Best shot" en sont de belles illustrations. Joost est un gratteur doué, inspiré, dont le rock flirte quelquefois avec le métal. Plusieurs plages affichent ouvertement les références aux mythiques guitaristes disparus du blues rock. Et tout d’abord à Stevie Ray Vaughan sur l’indolent "The river", quand le maître retravaille le classique du blues "Tin Pan Alley" ; cependant, confessons-le, Joost ne possède par la voix du Texan disparu ! Et puis "Lonesome wolf", une piste caractérisée par sa rythmique implacable et sa guitare conquérante. Toujours bien blues, "Dreams" se distingue par son envol de cordes tout en finesse. Le rock refait surface en fin de parcours. Et notamment tout au long de "Soul on fire" et lors de la finale "The Rambler", des morceaux qui lorgnent carrément vers Deep Purple. Enfin si la plage pop/rock "I'll be waitin" ne manque pas de charme, "Rock'n'roll radio" porte bien son titre, une compo accrocheuse rappelant le célèbre trio texan, Z.Z. Top. Ambiance!
Joost De Lange Band