Cet elpee ravira à coup sûr les fans de ‘Hard Rock Classics’ et autres métalleux.
Hammerschmitt, combo allemand, originaire de Munich, extrait ici de son chaudron de ‘Metal’, une potion puissante destinée à secouer les headbangers jusque dans leurs synapses les plus profonds.
Les 12 titres de cette portée sont bien nés et d’une qualité irréprochable. Les spécialistes du genre devraient s’amuser à y retrouver les influences de leurs prédécesseurs.
Comme l’affirme le matériel promotionnel, « Dr. Evil » est la suite logique du premier enregistrement du groupe édité en anglais, en 2016, et intitulé « Still in Fire ». Hammerschmitt y a intégré beaucoup de matériel issu de ses archives analogiques des années 90. Un retour à ses racines.
Pour la première fois depuis 2011, « Dr. Evil » offre 12 nouveaux titres originaux, représentatifs de l’expérience du groupe mais aussi de son appétit insatiable d’enfoncer de nouveaux horizons qu’on imagine internationaux.
« Dr Evil » est une alchimie savamment dosée de tous les ingrédients caractéristiques du groupe, fruit d’un traitement particulièrement exhausteur du savoir-faire de chacun des cinq membres de Hammerschmitt.
Les impatients devront ronger leur frein jusqu’au 13 septembre 2019, date de la sortie officielle de l’album qui sera disponible chez les ‘Streaming channels’ mais aussi (ouf !) au format CD. A vos agendas ! On peut précommander le précieux pour en jouir dès le premier jour.
La plage titulaire s’ouvre sur une rythmique en béton armé. « Dr. Evil » a de quoi ensorceler l’amateur du genre et le piéger dans sa toile tissée par les riffs de ses guitares acérées. Cette plage pourrait figurer sur une compilation du genre ‘Je n’aime pas le Hard rock mais ça, j’adore’…
Aucun morceau n’est à jeter avec l’eau du bain.
A remarquer la dévotion aux ‘Saints of Rock’, titre destiné à enflammer la scène des festivals Metal auxquels ils participeront à l’avenir. Et la onzième piste, « Lost in Gods », a l’étoffe pour vous faire grimper aux rideaux. On vous laisse saliver jusque-là.
Cet excellent opus se termine par « End of Time », une ballade digne des Scorpions, Metallica et autres confrères du genre.