Avant de se lancer en solitaire, l’Américain d’origine pakistanaise, Naqvi Qasim, s’est forgé une petite notoriété sur la scène new-yorkaise ; et tout particulièrement en militant comme drummer au sein de la formation acoustique Dawn of Midi, mais également en plusieurs bandes-son
« Teenages » constitue donc son premier opus solo, un disque au cours duquel il une électro-(trop)minimaliste expérimentale. “Funerals” réunit six pistes, dont la dernière les 19 minutes. Autant vous prévenir, si vous vous entamez l’écoute de cette œuvre conceptuelle, ne vous attendez pas à des rythmes entraînants, des variations bouleversantes ou des mélodies enivrantes. Au fil des morceaux, Naviq Qasim s’amuse à superposer quelques loops et à les moduler selon son humeur. Mais au bout du compte, rein de concret ne se précise et surtout, il est extrêmement difficile d’accrocher à ces expérimentations. Si bien qu’après quelques, l’écoute de “Funerals” devient pénible.
Si ce n’est pour rédiger une chronique avec un minimum de substance, on ne voit personnellement pas l’intérêt de s’infliger cette dose d’ennui concentrée.