L’Australienne Gabriella Cohen s’imagine californienne tout au long de « Pink is the Colour of Unconditional Love », son second album. Les sonorités ‘surf’ ne trompent d’ailleurs pas, ni celles plus folk du Laurel Canyon sur « Miserable Baby ». Sous la torpeur nonchalante du soleil de Los Angeles, elle tisse des morceaux langoureux et s’autorise de la reverb en toute décontraction. Douée, elle n’hésite pas à effleurer les couleurs brésiliennes sur « Morning Light » ou attaquer le ‘classic rock’ sur l’imparable « Music Machine ». C’est d’ailleurs tellement bien fait et référencé qu’il n’est pas étonnant que Gabriella Cohen ait tourné en compagnie de Foxygen. Pas loin de la coolitude absolue… en mode sépia, bien entendu…