Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

Thomas, Louis et Théo ont tissé leurs liens dès l'enfance, autant sur la pelouse du club de foot qu’autour du son. C’est la scène qui devient leur terrain de jeu favori, et ça se voit : leurs ‘live’ électrisent les corps et marquent les cerveaux au fer rouge.…

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Un Pycholove pour soigner Hoboken Division…

Issu de Nancy, Hoboken publiera son troisième long playing, « Psycholove », ce 14 février 2024. Cette formation est parvenue à teinté son garage/blues/rock râpeux, glacial, furieux et authentique de psychédélisme. En attendant, cette sortie, le groupe a…

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Vive La Fête - 11/04/2024
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Taï

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mercredi, 30 septembre 2020 10:59

Delta

Il faut avouer que votre serviteur n’a pas manifesté une motivation folle lorsqu’il s’est décidé à écouter « Delta », le nouvel album des machines de stade que sont devenues Mumford & Sons. Mis en forme par le ‘super-producteur’ Paul Epworth, il s’agit de sa quatrième livraison. La formation y prétend adapter son folk ancestral dominé par les banjos aux sonorités modernes. Mais le résultat est plutôt éclectique, oscillant entre ballade tire-larmes (« Beloved »), compo (sur)-orchestrée (le sirupeux « If I Say »), détour autotuné devenu aujourd’hui quasi-obligatoire (« Darkness Visible » … mais n’est pas Bon Iver qui veut), indie-folk à la Alt-J (« Woman ») et hymnes pop à reprendre en chœur (« Guiding Light » ou encore le moche « Slip Away »). Plus guère de trace des racines folk mais une succession de hits très produits lorgnant davantage vers Coldplay que Trampled By Turtles. Un produit finalement aseptisé qui ne risque pas de me rabibocher avec ce band britannique…

samedi, 19 septembre 2020 11:56

Warp and Woof

Votre serviteur a perdu la trace de Robert Pollard et de ses fantasques Guided By Voices (GBV) depuis quelque temps déjà… Il faut dire que le bonhomme a publié 27 albums studio depuis ses débuts discographiques en 1983, même si en chemin, il a vécu quelques longs hiatus.

Sur « Warp and Woof », seconde livraison de 2020 (!), suivant son habitude, le groupe balance pas moins de 24 morceaux en quelques 37 minutes. Prolifique donc mais sans pour autant sombrer dans la baisse qualitative grâce –entre autres– aux guitares de Doug Gillard qui permettent aux courtes vignettes de garder toute leur énergie power-pop. Le ton est quasi punk, parfois psyché ou simplement classic rock (« Blue Jay House »). Si va voix de Pollard évoque celle d’un Eddie Vedder fatigué, son esprit, quant à lui, est toujours aussi en ébullition...

mardi, 08 septembre 2020 18:00

In All Weather

A ce jour, Josienne Clarke était surtout connue pour ses duos échangés avec Ben Walker. Son aventure en solo devrait lui permettre de creuser son propre sillon dans l’univers du folk de chambre.

Tout au long de cet elpee, l’Anglaise parvient à varier les ambiances, des ambiances tour à tour tendres, joyeuses ou mélancoliques.

Pour enregistrer cet LP, l’artiste s’est isolée sur l’île de Bute (NDR : c’est en Ecosse !) afin de se reconstruire, suite à une séparation. Thème qu’elle aborde dans ses lyrics, tout comme l’indépendance et la détermination...

Profondément cathartique, l’œuvre ne tombe cependant jamais dans le pathétique, naviguant entre délicates ballades électro-acoustiques (« (Learning To Sail) In All Weather ») et bulles pop rafraîchissantes (« Slender, Sad and Sentimental »). Lors des sessions, elle a pu compter sur le concours du pianiste Elliott Galvin, du batteur de jazz Dave Hamblett et de la harpiste écossaise Mary Ann Kennedy. A l’instar de son titre, cet opus est à écouter de tout temps…

mardi, 08 septembre 2020 17:56

Future Teenage Cave Artists

15 chapitres discographiques –en autant d’années d’activisme indie– déjà pour ces vieux briscards de Deerhoof ! « Future Teenage Cave Artists » parvient-il à conserver la flamme intacte insufflée depuis 1994 par ces doux dingues issus de San Francisco ? Pour la circonstance, la formation californienne a décidé de composer son premier album concept. Le thème ? Dans un futur proche, les populations devront quitter en masse leurs maisons pour rejoindre des pâturages plus verts, lorsque les humains et les animaux seront massacrés de façon inexplicable… Dans ce chaos, les ados continuent à créer… Tout un programme donc !

Dès le début de l’opus Satomi scande : ‘Gonna paint an animal on a cave wall/Gonna leave it there forever while empires fall’ (Trad : Je vais peindre un animal sur un mur de grotte / Je vais le laisser là pour toujours pendant que les empires s’effondrent) sur le relativement pop titre maître. Mais les sonorités dissonantes des grattes ciselées de Deitrich et Rodriguez refont rapidement surface. Comme d’habitude, il faut supporter la voix parfois irritante de Satomi (une version alternative de Kazu Makino, la chanteuse de Blonde Redhead) mais la créativité sonique du groupe est demeurée intacte (« ‘Farewell’ Symphony »). Bref, ce mélange d’une grande pureté entre structures quasi-jazz et vision indie rock est toujours aussi unique en son genre. Et cette flamme n’est pas près de s’éteindre…

samedi, 29 août 2020 15:46

Fluff

Steve Marino n’est pas né de la dernière pluie, puisqu’il y a déjà plus de 10 ans qu’il publie des albums sous une certaine forme d’anonymat en empruntant le sobriquet de Moor Hound ou au sein d’obscures formations telles que Bugg and Jacky Boy… « Fluff » constitue cependant son premier essai en solo. Il a été enregistré en compagnie de son fidèle collaborateur, Ben Lumsdaine, dans sa ville de Bloomington (Indiana). Agrégeant sonorités de grattes acoustiques et électriques et enrichi discrètement de cordes, ses ballades sont à la fois légères et mélancoliques. Superbe, le titre maître ouvre cet opus. Une synthèse parfaite du reste de l’elpee. On a ainsi l’impression douce et agréable que Steve Marino nous écrit une bande-son indie-folk de nos petites émotions du quotidien. Un beau condensé de pop de chambre…

samedi, 22 août 2020 18:36

Have We Met

On ne présente plus le fantasque et talentueux Dan Bejar et son magnifique navire Destroyer. Le ‘dandy indie’ est actif depuis 1995 déjà et avait atteint des sommets sur le mal nommé « Kaputt », en 2011. Le natif de Vancouver est donc aujourd’hui de retour, pour publier « Have We Met » un LP élégamment illustré par Bejar en crooner débraillé…. Après le plus difficile d’accès « Ken », sorti en 2017, ce nouveau chapitre revient vers un son plus ample et des morceaux plus rythmés (« It Just Doesn’t Happen ») tout en conservant ce côté mystérieux qui lui sied à merveille. Les sonorités sont toujours bercées par les eighties, les claviers sont omniprésents et les textes –bien entendu– abstraits ! Bejar semble incarner à merveille une version désabusée et alternative des années 80’s, grâce à des morceaux élégants, pop mais légèrement expérimentaux, tout en recelant leur part de ‘darkness’… Un artiste aujourd’hui devenu majeur…

mardi, 28 juillet 2020 09:25

Sorry You Couldn’t Make It

Jerry Williams, aka Swamp Dogg (ou Little Jerry ou bien encore Little Jerry Williams), semble connaître une seconde jeunesse à près de 78 balais ! Depuis sa Virginie natale, il a pourtant enregistré à partir de 1954, alors qu’il n’avait que 12 ans ! Transformé en chanteur soul décalé sous l’alter-ego Swamp Dogg dès 1970, ce ‘maverick’ flamboyant colore aujourd’hui ses morceaux trempés dans la soul d’une belle dose d’excentricité et d’une âme country, sur des titres tire-larmes tels que « Sleeping Without You is a Dragg » ou « I’d Rather Be Your Used to Be ». « Sorry You Couldn’t Make It » a bénéficié du la participation de John Prine (il nous a quittés il y a quelques semaines), Justin Vernom (Bon Iver), Jenny Lewis et des membres de Poliça. De quoi permettre aux morceaux de ne pas sombrer dans l’exercice de style et d’afficher une belle créativité. N’oublions pas que son elpee précédent (« Love, Loss and Autotune ») était dédié à l’autotune (!)… c’est dire si l’homme n’a peur de rien. Enregistré à Nashville, « Sorry I Couldn’t Make It » ne sent pas la naphtaline. Pas pour rien que ce ‘Chien des Marécages’ ne fait pas son âge…

mercredi, 22 juillet 2020 09:38

The Don of Diamond Dreams

Shabazz Palaces, le déjà cultissime duo hip-hop issu de de Seattle ‘is back’ après un hiatus de plus de 3 ans. La formation bicéphale réunissant Ishmael Butler (déjà quinquagénaire et ex-Digable Planets) et le multi-instrumentiste Tendai ‘Baba’ Maraire ouvre son sillon hip-hop dit ‘abstrait’ aux influences free-jazz sur le label pourtant très rock Sub Pop ; et ce depuis 2009. « The Don of Diamond Dreams », son 5ème album, constitue probablement l’œuvre la plus optimiste et la plus abordable du tandem ‘afrofuturiste’ tout en conservant sa patte de ‘maverick’ un brin visionnaire. Cette petite ouverture est probablement due aux travaux du fils de Butler, Lil Tracy, collaborateur du regretté Lil Peep. Attention, Shabazz Palaces ne renverse pas non plus ses fondamentaux et le tout reste aventureux et loin des standards hip-hop actuels, grâce à ses touches p-funk, de trap et ses visions ésotériques. Pas de surprises mais une belle réussite.

mardi, 14 juillet 2020 10:28

The Mother Stone

Souvenez-vous de la belle escapade musicale opérée par Ryan Gosling au sein de son projet très gothique Dead Man Bones ? A peine âgé de 30 ans, Caleb Landry Jones (‘CLJ’, vu, entre autres, dans ‘X-Men’, ‘Get Out’, ‘Twin Peaks’ et ‘Three Billboards’) a également décidé d’entamer un parcours musical. Et déjà, il a réussi à signer sur le prestigieux et très ‘dark’ label de Brooklyn Sacred Bones. Excusez du peu ! En fait, il a bénéficié du concours de Jim Jarmusch, qui a servi d’intermédiaire…

Si « The Mother Stone » s’inspire d’abord du pop/rock des 60’s et des 70’s (NDR : pensez aux Beatles, au Who et au Pink Floyd de Syd Barrett), il s’inscrit surtout dans la lignée néo-glam récemment réactivée par Lemon Twigs ou Foxygen, en marchant, à son tour, sur les traces de Bowie et de T-Rex. Enregistré dans la grange de ses parents, sises au sein de son Texas natal, « The Mother Stone » reflète l’amour que porte CLJ a la musique de cette époque. Hormis la basse, il se charge de toute l’instrumentation. Depuis les claviers à la guitare, en passant par les drums. Il s’y révèle, quand même, impressionnant ! Et bien sûr le chant, qu’il assume avec une attitude particulièrement théâtrale. Ainsi, chanson à tiroirs, le très baroque et psyché titre maître évoque la facette la plus expérimentale des Beatles. Bref, cet opus constitue un exercice de style rétro et excentrique, parfois boursouflé, mais un album qu’on pourrait qualifier de résolument charmant, osé et gravé dans son époque...

dimanche, 05 juillet 2020 09:26

La Traversée

Malgré ses 50 balais et déjà 12 elpees à son compteur, Bertrand Betsch ne jouit toujours que d’une notoriété confidentielle… Pourtant le natif de Draveil garde le cap et régale son cercle de fans fidèles depuis la sortie de son premier album, « La Soupe à la Grimace », paru en 1997. A travers des textes impudiques à l’humour relativement noir, il colore la chanson française à forte influence ‘souchonienne’ (version torturée) de sonorités 80’s, au sein d’une ambiance mélancolique. En outre, son élégance poétique, sa sincérité et même sa voix évoquent Alex Beaupain. A l’instar du savamment orchestré « Le Bus 51 ». Et il apporte une touche douce-amère au malicieusement intitulé « Le Bonheur », titre qui clôt cet opus…

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