La cavalcade de Jéhan…

Poussé par un nouvel élan poétique, Jean Jéhan a sorti son nouvel opus, « On ne sait jamais », le 18 novembre 2023. Pour ce cinquième elpee, Jéhan fait le choix de s'affranchir de ses affinités folk rock, pour aller vers des horizons plus dégagés. On retrouve…

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Une lune de nacre éclaire And Also The Trees…

« Mother-of-pearl moon », le nouvel elpee d’And Also The Trees, paraîtra ce 23 février 2024. Nés d'une série d'improvisations à la guitare électrique, de Justin Jones avant et après l'aube, pendant un mois de solitude en 2020, les morceaux se sont ensuite…

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mercredi, 09 février 2011 01:00

All Delighted People (Ep)

Sufjan Stevens est un artiste incontournable. Alors, quand il publie un disque, on s’emballe avant même de l’avoir écouté. Faut dire que sa discographie est irréprochable. Ce nouvel Ep et paru, voici quelques mois aux States. Il fait suite à « The Age of Adz », une divagation électro-folk parue en octobre 2010. Le génie de la pop moderne nous propose donc « All Delighted People », un disque découpé en 8 morceaux en 58 minutes (NDR : peut-on dès lors parler vraiment d’Ep ?) Et dans un style plus proche de son folk rituel. Et le résultat est largement à la hauteur des espérances. Le morceau maître s’étale sur 11 minutes, une plage ébouriffante, aux mélodies sinusoïdales, parcourues d’arpèges, de flûtes traversières et de chœurs angéliques. « Djohariah » en atteint 17. Un titre presque baroque, corrodé par des guitares détraquées. Et cette construction ‘cathédralesque’, permet ainsi à Sufjan Stevens, suivant son habitude, de modeler des chansons à tiroirs multiples. Si le reste de l’album n’est pas de la même trempe, il recèle encore quelques chouettes compos. A l’instar d’« Enchanting Ghost » ou de « The Owl and the Tanager », dont le charme lyrique est alimenté par la voix douce et claire du trublion américain.

Si la crise économique a frappé de plein fouet l’industrie automobile du Michigan, Detroit a enfanté un des artistes les plus doués de sa génération. Et aussi un des plus créatifs.

samedi, 05 février 2011 13:12

Explosions In The Sky 3 fois prudents

Les héros texans du post-rock, Explosions in The Sky, publieront leur cinquième album, “Take Care, Take Care, Take Care”, le 18 avril, chez Bella Union. Et autant vous dire que cet opus est attendu…

Tracklisting

1.  Last Known Surroundings
2.  Human Qualities
3.  Trembling Hands
4.  Be Comfortable, Creature
5.  Postcard From 1952
6.  Let Me Back In

http://explosionsinthesky.com/

Le groupe se produira le 24 mai à l’Ancienne Belgique de Bruxelles.

 

samedi, 05 février 2011 13:09

Qwartz 7

Les Qwartz organisent, cette année, la 7ème  édition de leurs ‘Electronic Music Awards’, du 30 mars au 3 avril, à Paris. L’évènement déménage, afin de réunir la quintessence des musiques électroniques ; c’est donc dans le Théâtre du Trianon, totalement restauré, que se déroulera la manifestation.

Préalablement, une soirée lancera les Qwartz 7 et le festival Némo, pour la première fois partenaires. La date ? Le mercredi 30 mars 2011. Où ? A la Cigale ; et pour la première parisienne de ANNB, le duo composé d’Alva Noto et Blixa Bargeld (Einstürzende Neubauten).

http://www.dailymotion.com/Qwartz

 

mercredi, 02 février 2011 22:17

People Problems

Intro peut-être un peu facile mais, c’est une certitude, les problèmes de nos chers lecteurs risquent de s’alléger en quelques minutes, après avoir écouté ce « People Problems », le second album des Américains d’Oh No Oh My. Et puis, les fans des Shins ou de Yo La Tengo devraient apprécier la musique de cette formation, qui opère donc son retour cinq longues années après sa première livraison! Quelque part entre la fragilité de Minus Story (« Again Again », « I Don’t Know »), l’écriture pop-rock classique des Shins (« No Time for Talk ») et l’évidence mélodique de Death Cab for Cutie (« You Were Right »), les Texans livrent des morceaux d’une honnêteté et d’une qualité rare. Bénéficiant d’arrangements qui frisent la perfection –guitares, cuivres et cordes sont au rendez-vous– leur solution sonore est raffinée par la voix délicate de Greg Barkley. « People Problems » est découpé en 12 morceaux accrocheurs, mélancoliques, aux lyrics subtils, à l’instar de « You Are Right » ou du single imparable « Again Again ». Le point culminant de l’elpee est atteint lors de la ballade folk « Should Not Have Come to This », une compo qui s’achève par les mots déchirants ‘C’est la Vie…’, soutenu par des violons frémissants.

Originaire d’Austin, le combo réunit des multi-instrumentistes qui ont commencé à composer dès l’âge de 14 ans. Ce qui explique leur maîtrise instrumentale indéniable. Et puis lorsqu’on est invité à se produire en première partie des Flaming Lips, c’est qu’on dispose d’un potentiel certain…  

Oh no… vous ne pouvez passer à côté de cette perle issue des bushes texans. Un disque que vous pouvez écouter des centaines de fois, tant les titres se révèlent d’une grande richesse. Oh My… God, le groupe est en concert le 6 mars au Café Video à Gand! A ne manquer sous aucun prétexte.

 

mercredi, 02 février 2011 22:14

Down There

Suppose qu’il n’est pas nécessaire de vous présenter Avey Tare. Ce personnage, est en effet parvenu à révolutionner la musique, au cours des dernières années ! Et pour cause, derrière ce patronyme se cache en effet David Portner, membre fondateur d’Animal Collective, aux côtés de Panda Bear et Geologist, une formation dont l’influence sur la musique moderne n’est plus à démontrer

« Down There » constitue le premier elpee solo de la tête chercheuse de Baltimore. Depuis 2003, il avait quand même publié quelques singles, en solitaire.

« Laughing Hieroglyphic » est parcouru de beats bizarres. La mélodie est féroce, à l’image du masque de crocodile qu’il arbore lorsqu’il se produit seul, sur les planches. Bonne nouvelle, la voix d’Avey n’est pas noyée sous une myriade d’effets. Elle est claire et bouleversante. Mais on se demande, cependant, parfois, si les sessions ne se sont pas déroulées sous l’eau. Le voyage sous-marin d’Avey Tare est riche. Expérimental, électronique, il est truffé de samples. Fruit de ses élucubrations enfumées (psychotropes ?), mais aussi brillantes qu’intelligentes, il évoque autant les Beach Boys (pour les harmonies vocales) qu’Aphex Twin (pour les beats aliens et minimalistes). On est parfois envahi par un sentiment d’inquiétude. Un peu comme si on approchait de la fin du monde (« Heather in the Hospital » et « Cemeteries » abordent le sujet du cancer de sa sœur suivant une démarche proche de celle adoptée par The Antlers). Une musique des ténèbres pour danser seul. Moins contemplatif mais plus sombre que les œuvres individuelles de Panda Bear, « Down There » est tout aussi grandiose.

Les fans d’Animal Collectif devraient apprécier cet opus pas toujours facile d’accès, mais tout à fait audible, de quoi rassurer les non-initiés.

 

mercredi, 02 février 2011 22:04

2

Cet album doit être tombé dans ma pile à chroniquer par pur accident… pour mon plus grand et coupable plaisir, cependant. J’avais en effet un peu oublié, qu’en 2011, des groupes pouvaient encore être influencés par Incubus (« Temesta »), Faith No More (tout l’album), Primus (« Poo’n’Pee ») et même… Korn (au détour d’un borborygme)! L’écoute de « 2 » s’est donc apparentée, pour votre serviteur, à un retour 10 ans en arrière, lorsque ces formations étaient mes véritables idoles (NDR : c’est encore le cas de Faith No More).

Formé en 2005, Zwegh est une formation suisse issue de Genève. Elle mêle le métal et le funk, en y incorporant des éléments hip-hop comme à la plus belle époque d’(Hed)Pe. « 2 » constitue –et c’est très surprenant !– le second album de Zwegh. Il fait suite à « Kid’s Favourite », paru 3 ans plus tôt, sur lequel figurait déjà des morceaux comme « Cock Morris » ou « Poo’n’Pee ». Ces énervés helvétiques ne se refusent aucun cliché en pratiquant un métal fusion comme à la grande époque : les guitares métalliques répliquent à la basse funky et ‘groovy’ ainsi qu’aux flows parfois hurlés, parfois vocodés ou rapés d’Antoine Läng. L’énergie dispensée tout au long de titres comme « Dirt Underlaid » ou « Money Bleed » est diablement communicative, même si elle n’est guère originale. Ce bref retour à l’adolescence est forcément un peu daté et évolue à des années lumières des performances de la bande à Patton, dont le mimétisme (vocal surtout !) paraît parfois, avouons-le, un peu douteux…

mercredi, 02 février 2011 21:56

Deerhoof Vs. Evil

A travers Satomi Matsuzaki, sa chanteuse d’origine japonaise, les Californiens de Deerhoof ont toujours été en quelque sorte les grands frères détraqués de Blonde Redhead. Le trio concocte depuis des années une musique bizarre, intransigeante et inclassable qui, si elle s’est adoucie au fil du temps, ne caresse pas les oreilles tout en demeurant extrêmement originale. « Deerhoof Vs. Evil » constitue leur 10ème album publié depuis leurs débuts, en 1996. Et le combo vient de frapper un nouveau coup sonique et unique à la fois. Entre les élucubrations bruitistes, le rythme lent et étrange de « The Merry Barracks », la guitare hispanisante du superbe « No One Asked to Dance », les deux minutes rock n’ roll loufoque de « Dance the Jet » ou le plus exotique « Hey I Can », pas la peine de chercher la moindre ligne conductrice tout au long de leurs 12 nouveaux titres. A mi-parcours, on croit même rêver, Deerhoof aurait composé son premier véritable single, « Super Duper Rescue Heads !», un morceau qui pourrait passer sur les ondes les plus mainstream ! Mais, très vite, pour notre plus grand bonheur, les effets de pédale refont surface. Donc les accords de guitare dissonants. Mais aussi le falsetto bizarre de Satomi. Deer… ouf (ahah…)! Les Américains sauvent la face… même s’ils marchent sur les plates bandes de Yeasayer, pour la circonstance.

Difficile de tomber amoureux de la musique de Deerhoof dès la première écoute mais votre –très relatif– courage nécessaire sera mille fois récompensé ! En concert le 26 avril à De Kreun à Courtrai.

mercredi, 02 février 2011 01:00

Dagger Paths

J’avoue qu’après avoir écouté cet album, j’ai éprouvé les pires difficultés à définir le style musical de ce Forest Swords. Une chose est sûre : il est étrange. Conservons-donc le résultat de cette périlleuse analyse pour la fin de l’article !

Forest Swords c’est le projet solo de Matthew Barnes. Un producteur anglais quasiment inconnu au bataillon. « Dagger Paths » constitue son premier elpee. Un disque dont l’expression sonore ressemble à un puzzle sonore atmosphérique. Atmosphérique, mais aussi sombre, puissant et menaçant. Les morceaux sont partagés entre riffs de guitares, samples, voix tribales, réverbération ou encore beats singuliers, à l’instar du titre qui ouvre l’elpee, le spectaculaire « Miarches ». Barnes reconnaît avoir été influencé par le hip-hop et le R&B. Désolé, mais hormis quelques beats, je n’en ai pas relevé d’autres traces sur ce disque. Il y aurait même un sample d’Aaliyah. Faut vraiment bien chercher, alors. Découpé en huit fragments, « Dagger Paths » pourrait cependant sonoriser les scènes les plus abscondes du cinéma de Lynch ; ultime référence en matière d’ambiance onirique et glauque. « Forest Swords » serpente entre les paysages mentaux d’une jungle inhospitalière et claustrophobe. Le plus bel exemple ? « Holylake Mysst », une compo de sept minutes dont le parcours parsemé de percussions, de basses dub caverneuses et de distorsions malveillantes s’élève jusqu’aux ténèbres… Charmant ! Et le reste de l’œuvre est de la même trempe. Bref, on ne rigole pas beaucoup à l’écoute de cette messe noire célébrée par le maître de cérémonie. Et franchement, si c’est du hip-hop, c’est alors Missy Elliott remixé par SunnO)))) !

Si cet album constitue une belle découverte, pour votre serviteur, elle n’est pas à mettre entre toutes les oreilles du mélomane lambda. D’abord je vous déconseille vivement son écoute si vous êtes de mauvaise humeur, à moins que vous ne vouliez ruminer votre vengeance. Ah oui, j’allais oublier ? Le style musical ! Quelque part entre la house, la techno tribale et le drone. Difficile à imaginer ? Mais après avoir procédé à plusieurs auditions, vous me comprendrez mieux. « Dagger Paths » ? Cauchemars assurés.

mercredi, 02 février 2011 21:40

Say Goodbye

Liz Janes possède certainement beaucoup de talent. Pas pour rien qu’elle apporte régulièrement son concours au grand Sufjan Stevens. Ils militent, d’ailleurs, tous les deux sur le même label, Asthmatic Kitty. « Say Goodbye » constitue son quatrième elpee.

« I Don’t Believe » ouvre l’elpee. Un compo qui baigne au sein d’un climat r&b particulièrement chaleureux. Puis, c’est le vide. De quoi endormir un hyperkinétique. Son folk teinté de jazz voire de blues est même tout bonnement soporifique. Pourtant les arrangements sont parfaits, l’instrumentation irréprochable, la voix superbe et les lyrics tiennent la route. Mais je défie quiconque de vibrer à l’écoute des comptines de Miss Janes. Sur la toile, je n’ai pas rencontré le moindre article détracteur. Cependant, après avoir écouté le quatrième morceau, intitulé, « Anchor », j’ai arrêté les frais. Serais-je passé à côté du message de cette native de l’Indiana ? Possible. Une chose est sûre, l’indolence des compos est absolument désespérante. J’ai cherché vainement un grain de folie. Je n’ai même pas trouvé une mélodie à laquelle s’accrocher. Non mais imaginez : mes parents n’ont jamais supporté que l’on puisse partager un repas en écoutant de la musique. Pourtant, dans ces conditions, l’écoute de cet opus de Liz Janes ne les a pas dérangés. C’est dire…

lundi, 31 janvier 2011 19:41

Les Strokes arrondissent les angles…

Après plus de 4 années d’absence, les Strokes publieront un nouvel album le 21 mars prochain. Intitulé « Angles », il sera précédé, dès ce mois de février, par la sortie du single « Under Cover of Darkness ».

Track listing:

1. Machu Picchu
2. Under Cover of Darkness
3. Two Kinds of Happiness
4. You’re So Right
5. Taken For A Fool
6. Games
7. Call Me Back
8. Gratisfaction
9. Metabolism
10. Life Is Simple In The Moonlight