Barnabé Mons rend hommage à un chat… sauvage…

Chanteur-batteur dès l’âge de treize ans, le Lillois Barnabé Mons a transité par la bagatelle de neuf formations, avant de se lancer en solitaire, soit après 28 ans de carrière. « Bunker Superstars », son premier elpee, est paru ce 2 juin 2023. Et il vient…

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Le venin de Judith Hill...

Chanteuse, compositrice et multi-instrumentiste, Juidith Hill, sortira son nouvel opus, « Letters From A Black Widow » le 12 avril 2024. Un album taillé en 12 pièces qui présente une histoire fascinante oscillant de la douleur privée à la transcendance…

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Béber

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mercredi, 21 septembre 2011 19:42

Dean

Fondé en 1993 sur les cendres de Boy Scouts et Prehistoric Pop, Indian Ghost porte bien son patronyme. Cette formation toulousaine semble manifestement hantée…

Mystérieux, spectral, « Dean » constitue le troisième opus du groupe, un combo qui évoluait à l’origine sous la forme d’un trio, avant d’être réduit à un duo, et après quelques années, de compléter le line up par un trompettiste et un bassiste.

Indian Ghost cultive les paradoxes. Il nous vient du Sud de la France ; et pourtant, il aurait pu naître à la Nouvelle Orléans. Ou alors à Londres. Enfin, quelque part, entre ces deux axes. Son expression sonore mêle acoustique et électrique. Les guitares sont grasses, mais la production minimaliste. Et le résultat étrangement propre. Indian Ghost parvient à puiser dans une panoplie de styles, du folk au rock en passant par le psychédélisme et le blues, tout en parvenant à conserver un certain esprit conducteur. Un peu comme s’il avait trouvé le chaînon manquant entre les Dandy Warhols et les Rolling Stones. Un bémol, certaines pistes tirent en longueur, ce qui les rend inutilement monotones et dénote par rapport à la qualité des autres morceaux.

 

mercredi, 19 octobre 2011 02:00

Shoulders & giants

Dans le domaine du post-rock, les bonnes découvertes ne sont pas légion. Il faut habituellement se farcir une vingtaine de groupes insignifiants avant de dénicher l’oiseau rate. Au cours des dernières années, on a, par exemple, frémi à l’écoute des premiers albums de 65daysofstatic (manifestement à la recherche d’un nouveau souffle), Aucan ou encore And So I Watch You From Afar. A cette liste, on peut dorénavant ajouter le duo hambourgeois Collapse Under The Empire.

Epinglé, il y a quelques semaines, lors de la sortie du superbe split album partagé en compagnie de Mooncake, les Teutons font mieux que confirmer tout le bien que l’on pouvait penser d’eux, en publiant leur troisième album intitulé « Shoulders & Giants ». Quelque part entre Mogwai, pour les ambiances sombres et 65daysofstatics, pour le recours à l’électronique, Collapse Under The Empire développe de longs crescendos débutant sur une ligne de piano et s’achevant dans un déluge de rythmiques et de guitares. Cependant, quoique ténébreuse, leur solution sonore ne manque pas d’éclaircies. Baignant au sein d’un climat mystique, le morceau qui ouvre l’opus pourrait servir de B.O. à un film  de Guillermo Del Toro.

Collapse Under The Empire apporte une belle bouffée d’air frais à une scène post-rock, devenue quelque peu moribonde. Un groupe qui gagne à être connu. Ce qui ne devrait d’ailleurs pas tarder !

 

mercredi, 14 septembre 2011 02:00

Arise, Great Warrior

Enfin un groupe qui a compris qu’une pochette n’est pas un vulgaire emballage et permet de mettre en valeur une œuvre, surtout lorsqu’elle doit subir la concurrence. Evoquant le spectre de Don Quichotte planté fièrement sur sa monture, l’artwork du second album de The Fervor a de l’allure. Ne reste donc plus qu’à écouter ce que groupe de Louisville, dans le Kentucky, a dans le ventre.

A l’origine le line up réunissait Nathalie (chanteuse, claviériste) et Ben Felkner (guitare) ; mais le line up s’est élargi (bassiste et drummer), depuis la sortie du premier album. Malgré ce recrutement, le couple continue de diriger la manœuvre, les deux nouveaux venus se contentant de suivre le mouvement. Dommage…

Découpé en sept morceaux, « Arise, Great Warrior » oscille entre psychédélisme et americana. La présence de nappes de claviers (« Clearly As The Sun ») ou de guitares réminiscentes du Crazy Horse de Neil Yong corroborent respectivement ces impressions. Au début, je le concède. Car au fil des morceaux, on perd le fil conducteur de l’elpee. Certaines plages tirent en longueur. Et la voix plaintive de Nathalie Felkner commence à agacer.

En variant davantage son répertoire, le combo aurait pu nous réserver une bonne surprise. Il serait peut-être judicieux que le couple invite les deux autres membres du combo, à s’impliquer dans l’écriture.

 

mercredi, 07 septembre 2011 02:00

Nothing is Wrong

Les années 60 et 70 condensées en un album. C’est en une phrase, ce que le groupe californien Dawes a réalisé, en publiant ce deuxième album, « Nothing Is Wrong ». En onze titres, les natifs de Los Angeles sont parvenus à redynamiser l’Americana, tout en respectant parfaitement l’héritage. On ne peut quand même pas demander à Wilco de graver un nouvel opus tous les 6 mois. Et le superbe « Heartbreaker » de Ryan Adams remonte déjà à 2000…

Dès le morceau d’entrée, le très électrique et ‘crazyhorsien’ « Time Spent In Los Angeles », on tombe sous le charme. « My Way Back To A Man » et « So Well » sont carrément hantés par les spectres de Crosby, Stills & Nash. Dawes n’hésite pas à insérer de bons vieux solos, dans ses compos, dignes du mythique Creedence Clearwater Revival. Et bien sûr, l’harmonica n’a pas été oublié. Tout y est ! Seule différence : Dawes prend davantage son temps pour concocter ses paysages sonores. Et si cet elpee ne recèle rien de vraiment novateur, il apporte une véritable bouffée d’air frais, sur la scène américaine…

 

mercredi, 31 août 2011 02:00

Zero de Conduite (single)

En attendant leur prochain album, dont la sortie est prévue pour le mois prochain (NDR : le 26 septembre, très exactement), Tagada Jones nous propose trois morceaux enregistrés en ‘live’. Un avant-goût de ce que la formation bretonne devrait nous réserver.

Il y a maintenant 15 années que Tagada Jones roule sa bosse sur les routes hexagonales. Dans son style punk très caractéristique. C’est-à-dire un punk teinté tantôt de métal, de hardcore ou d’électro, suivant les circonstances. 

Leur prochain elpee sera conceptuel. « Descentes aux enfers » conte ainsi l’histoire mouvementée d’un adolescent rebelle. Rebelle comme le quatuor. Malgré le temps, Tagada Jones, privilégie toujours l’instinct. Et à ce titre, il semble ne pas avoir pris une ride. Mais si leur punk est demeuré primaire, les textes proposés sur cet Ep font un peu pâle figure. Le cœur y est, mais pas les tripes. En outre, la voix de Niko, me rappelle de plus en plus Jon Scott. Et donc me tape rapidement sur les nerfs.

Espérons que leur « Descentes aux enfers » mettra davantage le feu que ces extraits immortalisés en public, et interprétés sans grande conviction.

 

mercredi, 31 août 2011 02:00

Night Dress

Vu son patronyme, on se doutait bien que cette formation ne faisait pas dans la dentelle. Un quatuor italien. Issu de Jesi, près d’Ancône, très exactement.

Dès les premières notes de « Night Dress », on est plongé dans un univers expérimental. La voix est hantée. Le tempo tour à tour languide ou frénétique. Le titre des morceaux ? Aucune info à ce sujet. On se contentera donc de les énumérer pour les analyser. Ainsi, le second morceau démarre à fond les manettes. Un saxophone entre dans la danse. On pense alors, au free-jazz de K-Branding ou aux élucubrations sonores du Singe Blanc. Cependant, contrairement à ces deux combos, Butcher Mind Collapse parvient à conserver un aspect mélodique assez facilement perceptible. Surtout à cause de la voix du chanteur. Le band aime varier les styles. La quatrième piste est sculptée dans un rock hypnotique, alors que la suivante trempe dans une forme de jazz insolite que n’aurait pas renié Tom Waits. Quant à la septième plage, elle laisse même transparaître un côté funkysant.

Bref, tout au long de « Night Dress », Butcher Mind Collapse a le bon goût de préserver un bel équilibre entre expérimentation et sens mélodique. Et si cet ensemble transalpin parvenait à inspirer la nouvelle vague de groupes ‘bruitistes’, on devrait lui brûler une fière chandelle…

 

mercredi, 31 août 2011 02:00

Come and Play (with)

My Perfect Body jouit d’une certaine notoriété outre-Quiévrain. Le magazine Rock & Folk a d’ailleurs plébiscité cette formation lorraine, pour figurer sur la couverture d’un de ses numéros. Et sincèrement, après avoir écouté leur « Come & Play (with)… », on se demande quand même ce qui a suscité cet engouement. Ce choix démontre une nouvelle fois que le rédac’ chef de ce canard n’est plus en phase avec la scène contemporaine, et qu’il se préoccupe de plus en plus de ses activités extra-professionnelles. Une situation qui témoigne également de la position inconfortable au sein de laquelle la presse hexagonale est plongée, depuis quelques années. Incapable de s’adapter aux changements. Et tout particulièrement de la vague de nouveaux talents qui nous viennent d’outre-Atlantique. En fait, ces journalistes se contentent de ressasser ou de regretter le passé. Dans ce contexte, My Perfect Body a tout pour plaire. A l’écoute des cinq compos de cet Ep, on pense d’abord à Pearl Jam. A cause des vocaux. Et puis à Foo Fighters. Pour l’expression sonore. Dans ces conditions, vous comprendrez aisément, pourquoi ce groupe est né presque deux décennies trop tard !

 

mercredi, 24 août 2011 02:00

Drugstore

Certains groupes, notoires autrefois, ont parfois la mauvaise idée de refaire surface, détruisant ainsi leur crédibilité acquise dans le passé. No One Is Innocent en est certainement un bel exemple. Ce combo français avait décroché un énorme succès, début des années 90, en gravant «  La Peau ».

C’est le leader du band, Kemar Gulbenkian qui a décidé de relancer la machine. Or, manifestement, sa formation n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Et pourtant, « Drugstore » constitue le quatrième elpee, depuis leur reformation. Si naguère, la notoriété de l’ensemble reposait sur la puissance des compos, ce qui lui avait d’ailleurs valu d’être comparé à Rage Against The Machine (il fallait oser !), aujourd’hui leur électro rock fait vraiment pitié. Insipides, médiocres même, leurs compos n’ont plus aucune consistance. Les guitares ont cédé le relais aux sonorités synthétiques. Les suites d’accords sont aussi prévisibles que les morceaux diffusés au cours d’une kermesse. Et « Paris » ou encore « Drugs » en sont les plus belles illustrations. Enfin, où est la verve du chanteur arménien ? Ses lyrics ne véhiculent plus des contestations de bistrot. Pas étonnant que Guizmo (Tryo) ait été invité à prendre le micro sur « Qui Je Suis ».

Pas la peine d’afficher une belle persévérance, si c’est pour nous balancer des disques d’une telle indigence…

 

mercredi, 24 août 2011 02:00

The Soft Wave

Exilé à New York, Alexis Georgopoulos est issu de San Francisco. Et manifestement, cet ex-Tussle a choisi un titre parfait pour son second album. Intitulé « The Soft Wave » il reflète parfaitement le style musical proposé, sis à la croisée du krautrock, du psychédélisme et de l’électronica. Une musique atmosphérique, minimaliste, élaborée à l’aide de synthés analogiques, mais qu’il recouvre de nappes sonores instrumentales les plus diverses.

Les plages sont planantes, relaxantes, et semblables à de douces vagues mélodiques, elles contaminent progressivement les esprits, avant de nous plonger dans un état d’apaisement proche du zen. La meilleure compo de l’elpee ? Manifestement « From A Balcony Overlooking The Sea » ; une piste réminiscente de la quintessence de l’œuvre signée Brian Eno, au cours de laquelle Alexis vient poser délicatement sa voix.

Rien de tel pour calmer vos nerfs en période de crise. Plus efficace et moins nocif qu’un Xanax, mais tout aussi addictif, « The Soft Wave » est certainement le remède idéal à prescrire…

 

mercredi, 17 août 2011 02:00

Infektio (a)

Circle est un groupe finlandais, né en 1991. Probablement un des meilleurs ambassadeurs de son pays, dans l’univers de l’underground. Et pour cause, non seulement il a publié toute une série d’albums, mais il s’est notamment produit, en première partie de grosses pointures, comme Isis ou Sunn O))). D’ailleurs depuis deux décennies, le combo scandinave a bourlingué, un peu partout dans le monde…

La musique de Circle embrasse des paysages sonores particulièrement amples, atmosphériques, oscillant du krautrock au folk. Une constante, l’art de rendre ses compos hypnotiques. Et c’est encore le cas pour ce nouvel opus. Les plages s’étirent toutes sur un bon quart d’heure, pistes au cours desquelles, le mélange de psychédélisme et de metal est couvert d’accents de drone et traversé de bruitages ainsi que de cris étranges, presque extra-terrestres. Le tout baignant dans un climat ténébreux, lugubre.

La musique de Circle est originale, c’est indéniable. Mais à moins d’être particulièrement réceptif au style, je ne vous conseillerai certainement pas l’écoute de cet « Infektio » d’une seule traite. Un exercice trop risqué. Susceptible de vous taper sur les nerfs.

La musique de Circle est expérimentale, atypique, pas toujours facile à assimiler. Elle exige plusieurs écoutes avant d’être appréciée à sa juste valeur. Mais c’est une expérience qui mérite d’être vécue…

 

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