Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

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Dans le cadre des soirées découvertes organisées au Botanique, se déroulait, ce mardi 22 mars, le concert du groupe danois Treefight For Sunlight. Inconnu au bataillon pour beaucoup, le groupe récolte néanmoins des échos favorables auprès de la presse spécialisée. D’autant plus qu’il est régulièrement comparé à Animal Collective, Panda Bear ou encore MGMT. En outre, pour la modique somme de 7 euros en prévente (5 euros si vous disposez de la Botacarte), il n’y avait vraiment pas de quoi faire la fine bouche…

La formation se produit au Witloof Bar, salle aménagée au sous-sol du Botanique. Esthétique, sympathique, chaleureuse, elle est peu adaptée à l’auditoire. Et pour cause, si vous avez la malchance de ne pas débarquer parmi les trente premiers spectateurs, vous risquez fort de devoir assister au concert, soit derrière une imposante colonne de pierres, soit sur un des côtés de la scène. Dommage que le set ne se soit pas déroulé à la Rotonde…

Une petite centaine de personnes s’est donc déplacée ce soir pour assister à leur prestation. Pas mal pour un groupe qui se produit pour la première fois en Belgique et dont l’album est pratiquement passé inaperçu (NDR : manque de promo ?)

Vers 20h30, Treefight For Sunlight entre en scène. Le line up réunit un guitariste, un drummer, un bassiste et un claviériste. Ils sont jeunes. Mais la caractéristique principale du combo, ce sont les harmonies vocales. Elles se conjuguent à merveille, suivant une technique particulière. Les quatre membres chantent, mais entament les morceaux chacun leur tour, laissant progressivement les autres venir le rejoindre, de manière à communiquer une sensibilité différente à chacune des compos. Les Danois me font même parfois penser à Midlake ou Fleet Foxes. Les morceaux s’enchaînent assez facilement. Plutôt réservés en début de set, les musicos prennent de l’assurance au fil du temps, et s’autorisent même quelques traits d’humour en fin de spectacle.

Après une petite heure de show, le combo se retire. Le public est conquis. La pop ensoleillée, légèrement psychédélique de Treefight For Sunlight a fait mouche. A  mon humble avis, on devrait bientôt entendre, à nouveau, parler de cette formation. Et en bien…

(Organisation Botanique)

mercredi, 23 mars 2011 21:05

My Main Shitstain

Trois Bordelais rencontrent un drummer américain à Berlin et décident de fonder un groupe. Résultat des courses ? Difficile à imaginer. Par contre, le combo décrit sa musique comme le fruit d’un mélange entre a capella, dub et trance. Ben, pourquoi pas !

Après avoir écouté une première fois cet elpee, je me suis demandé si ce quatuor ne cherche pas à se foutre de notre fiole, tant leur mixture est déjantée et sans la moindre ligne de conduite. Pourtant, au fil des écoutes, on commence à accrocher aux morceaux. Les guitares stridentes (« Rolling On »), le climat psyché (« Craig Machinsky »), le format punk (« Brainwashed »), le chant délirant de Luvinsky Atche et les lignes de synthé surnaturelles débouchent finalement sur une solution sonore atypique, mais surtout intéressante et jouissive. Des comparaisons hasardeuses ? Deerhof ? Liars ? Mais en plus tribal. Une chose est sûre, Paris Suit Yourself nage dans un no man’s land musical.

Paris Suit Yourself est certainement l’un des groupes les plus originaux découverts en ce début d’année. Espérons qu’ils se produisent bientôt près de chez nous ; d’autant plus que, paraît-il, leurs sets sont, à l’image de leur musique, dévastateurs…

 

mardi, 05 avril 2011 02:00

CuTe HoRSe CuT

Si l’artwork de la pochette m’a immédiatement fait flasher, le nombre de compos réunies sur l’album m’a aussitôt refroidi. Dix-neuf titres ! Il n’en fallait pas plus pour que le cd soit relégué en-dessous de la pile de disques à chroniquer. Mais à un certain moment, il a quand même fallu que je me décide à l’écouter. Et là j’ai été agréablement surpris. En fait, j’aurais dû en rester à ma première impression, car il faut reconnaître que cet opus est tout simplement superbe. Le trio normand est certainement ce qui est arrivé de mieux à la pop française depuis de longues années.

Les plages dépassent rarement les deux minutes. Un tracklisting réunissant dix-neuf perles pop mélodiques, contagieuses, efficaces, tantôt douces et mélancoliques, tantôt énervées et percutantes, à l’instar de « Day » ou encore « Who Tells you ? Mais la caractéristique de ce combo hexagonal procède de sa capacité à tirer parti au maximum de tout objet, instrument ou voix. Des vocaux dispensés en solitaire ou sous la forme de chœurs. Et si les compos sont déstructurées, ce n’est jamais à l’excès. D’ailleurs, tout au long de cette œuvre, la formation parvient à trouver l’équilibre parfait entre les différentes composantes de sa solution sonore. Les excellents « Unbeatable » et « Samba de la Muerte » en sont les plus belles illustrations. Et après s’être plongé au cœur de cette œuvre, on en ressort une heure plus tard la tête pleine de rêves et le moral remonté à bloc. Une véritable bouchée d’air frais qui fleure bon le printemps…

mercredi, 16 mars 2011 22:26

Zeus !

Après Pneu, Chevreuil et Tormenta, Zeus ! vient grossir la liste des duos qui pratiquent un math-rock déstructuré et déjanté. Mais à contrario de toutes ces formations hexagonales, les deux compères nous viennent tout droit d’Italie, de Bologne pour être précis ; et, ils ne sont pas signés chez African Tape!, mais sur le label italien Bar La Muerte (Le Singe Blanc, …) Luca Cavina et Paolo Mongardi n’en sont pas à leurs premières expériences musicales, puisque le premier a participé à l’aventure de Calibro 35 (rare groupe italien à avoir sévi quelque temps chez Sub Pop), tandis que le second a fait ses classes au sein d’un groupe électro pop, II Genio.

Autre différence, chez Zeus ! la guitare a été remplacée par une basse. Alors drum & bass ? Pas vraiment, puisqu’au fil de l’opus, la solution sonore est en constante évolution. Les premiers morceaux durent à peine trois minutes et sont le théâtre d’un défoulement intégral de la part des péninsulaires. Mais progressivement, les plages s’allongent pour finir par atteindre les sept minutes. Des compos au cours desquelles riffs hypnotiques et martèlements frénétiques lorgnent manifestement vers l’univers de Shellac. Mais hormis la réduction de six à quatre cordes, le résultat souffre quand même d’un manque d’originalité. Et commence même, tout doucement, à me fatiguer. Je crains même fort que la formule duo soit à bout de souffle. Ils sont déjà loin les débuts de Chevreuil (NDR : c’était en 1998) dont les frémissements sonores soufflait un véritable vent de fraîcheur. Aussi, aujourd’hui, si vous êtes toujours accros aux duos basse/batterie, pas besoin de courir jusqu’en Italie, Casse Brique fait largement l’affaire.

 

mercredi, 16 mars 2011 20:55

Greyhounds

Difficile à croire, mais Templo Diez est un groupe qui nous vient tout droit de La Haye. Pourtant, à suivre notre instinct, on serait tenté de croire que ce sextet débarque des plaines désertiques américaines. Il faut dire que Templo Diez sonne davantage comme Giant Sand que Dick Annegarn. « Greyhounds » constitue en fait le quatrième album de la formation, il fait suite à une trilogie entamée dès 2003 (« Hoboken », poursuivie en 2006 (« Winterset ») et achevée en 2009 (« Merced »).

Après m’être renseigné à leur sujet, ce dernier opus semble être leur plus abouti et leur plus complet. Celui sur lequel l’influence américaine est la plus évidente. Si certains morceaux rappellent Giant Sand, d’autres sont résolument plus sombres évoquant davantage Woven Hand voire Swans. Et je pense tout particulièrement à « Holler 2# ». De plus, la conjugaison des voix féminines et masculines, sur certains morceaux, apporte une autre dimension à l’expression sonore. Plus langoureuse, plus atmosphérique. A l’instar de « Fine As Powder ». Ces Hollandais prouvent qu’il n’est pas nécessaire de se rendre de l’autre côté de l’Atlantique pour rencontrer d’excellents groupes de folk rock.

« Greyhounds » constitue un retour à la vie pour Templo Diez. Et pour cause, leur claviériste est décédée en décembre. Le combo a donc traversé une période difficile et inactive, avant de revenir sur la scène musicale. Templo Diez aurait l’intention d’entamer une nouvelle trilogie. Elle est entamée de manière magistrale…

mercredi, 09 mars 2011 18:45

Citoyen du Monde

Ancien membre du Ministère des Affaires Etrangères, ce fils d’immigrés algériens a décidé de se lancer dans une carrière individuelle. Enfin, pas tout à fait, puisqu’il est aujourd’hui flanqué des Saltimbanks. Issu d’un quartier populaire de Roubaix, HK connaît parfaitement les sujets qu’il aborde dans ses lyrics : l’immigration, la pauvreté, l’intolérance. Des questions qui ont toujours préoccupé le personnage. Et pour exprimer ses sentiments, le Français a choisi, comme il le conte dans « Enfant d’une époque », la force des mots.

« Citoyen du Monde » constitue son premier album solo. HK et ses saltimbanques y mélangent les styles : du reggae à la musique africaine en passant par la chanson française ; un véritable métissage musical proche d’un Zebda et fatalement du Ministère des Affaires Etrangères, peut être aussi d’un Java, mais uniquement sous l’aspect musical. HK dispense ses messages en chantant, rappant ou slamant ; mais si sa prose est parfois naïve elle a au moins le mérite d’interpeler ; et surtout de nous pencher sur les problèmes sociétaux contemporains.

HK s’est montré très généreux dans l’effort, puisque cet opus réunissant 20 morceaux est partagé en deux compact-discs. Il faut cependant reconnaître que certains titres font un peu pâle figure ou sont tout simplement dispensables. Car finalement, un seul elpee de 10 à 12 pistes aurait largement suffi.

 

mercredi, 09 mars 2011 18:40

Floriography

Paul Moddi Knutsen serait la nouvelle sensation norvégienne. Compliment vide de sens, lorsqu’on sait que ce jeune homme d’à peine 23 ans a grandi sur l’île Seja, dans un village de pêcheurs, à l’extrême nord du pays scandinave. Autant dire que les musiciens ne doivent pas être légion dans le coin. Le Norvégien aurait appris à jouer de la trompette et du piano en fréquentant la fanfare de son école avant d’élargir ses compétences, en se tournant vers la guitare et l’accordéon.

Si les éloges qui lui ont été adressées n’ont guère ému le grand public, elles sont toutefois bien fondées. Les longues envolées, à l’accordéon (« Rubbes »), au violon (« A Sense of Grey », « Ardennes ») ou au piano développées par Paul créent dans note imagination des images de paysages enneigés et esthétiques. Où règnent le froid et la quiétude. Mais Moddi a le chic pour nous réchauffer le cœur, à l’aide de ses compos. Et il lui arrive même de forcer le ton pour leur insuffler davantage de vigueur, à l’instar des excellents « Smoke » et « Stuck In The Waltz ».

Un premier opus plus que réussi pour ce songwriter qui n’est pas près de perdre le Nord…

 

lundi, 28 février 2011 01:00

Un réveil tardif

A l’origine, le concert de Yuck devait se dérouler en novembre 2010. Reporté fin février de cette année, il a donc fallu attendre 3 longs mois avant de découvrir cette formation insulaire que la presse ne tarit pas d’éloges. Et l’attente n’a pas été vaine, car les organisateurs ont eu la bonne idée de doubler l’affiche, en programmant une des nouvelles sensations américaines, Cloud Nothings.

Pour accueillir ces deux combos, la Rotonde est presque sold out. Cloud Nothings ouvre le bal. En réalité, il s’agit du projet de Dylan Baldi, un jeune musicien à peine âgé de 19 ans, responsable de compos aussi efficaces qu’énergiques. Et il est parvenu à créer un buzz en se servant de la toile. Sur scène, le natif de Cleveland est soutenu par trois musiciens. Un format fort classique, puisque si ses collaborateurs se partagent gratte, basse et drums, Dylan se réserve le chant et la guitare solo. Le groupe enchaîne les morceaux qui ne dépassent jamais les trois minutes. L’intensité des compos est soutenue et les refrains accrocheurs ; mais si le tracklisting est solide et bien équilibré, aucune chanson ne sort réellement du lot. Sûr de lui, Baldi est très à l’aise sur les planches et prend un réel plaisir au contact du public. Etonnant pour un musicien qui n’a pas encore fêté ses 20 printemps. Et à ce titre, franchement, il mérite un coup de chapeau. Pour l’instant sa discographie se limite à une compile, mais d’après les infos recueillies, son premier opus devrait paraître d’ici quelques mois. On attend cette sortie impatiemment.

Un quart d’heure de pause et Yuck monte, à son tour, sur l’estrade. Deux guitaristes dont le lead singer (un sosie de Bob Dylan, teenager) une bassiste et un batteur bien en chair à la coupe afro qui vaut le coup d’œil (NDR : en outre, ce gros nounours, c’est un peu la mascotte du combo). Le tracklisting est partagé entre morceaux rock plutôt classiques et ballades empreintes de douceur. Les interventions tout en délicatesse du second sixcordiste apportent un réel plus à l’ensemble. Les mélodies sont soignées et la voix de Daniel Blumberg est à la fois excellente et parfaitement maîtrisée. Mais le set manque singulièrement de puissance. Il faut attendre les deux derniers morceaux, avant le rappel, pour voir le groupe enfin se libérer. Energiques, explosives, dynamisées par une ligne de basse percutante et des accords de gratte shoegazing, les compos vont littéralement enflammer la salle. Dommage que le combo ait attendu la fin de parcours, pour enfin se (nous) réveiller…

N’empêche, les deux formations qui se sont produites ce soir disposent d’un fameux potentiel. Et s’il faudra encore attendre pour voir sortir le premier elpee de Cloud Nothings, celui de Yuck est déjà dans les bacs depuis 15 jours. A mon humble avis, on devrait parler –et en bien– de ces deux bands, au cours des prochains mois…

(Organisation Botanique)

lundi, 28 février 2011 01:00

Pas la moindre trace de nuage…

A l’origine, le concert de Yuck devait se dérouler en novembre 2010. Reporté fin février de cette année, il a donc fallu attendre 3 longs mois avant de découvrir cette formation insulaire que la presse ne tarit pas d’éloges. Et l’attente n’a pas été vaine, car les organisateurs ont eu la bonne idée de doubler l’affiche, en programmant une des nouvelles sensations américaines, Cloud Nothings.

Pour accueillir ces deux combos, la Rotonde est presque sold out. Cloud Nothings ouvre le bal. En réalité, il s’agit du projet de Dylan Baldi, un jeune musicien à peine âgé de 19 ans, responsable de compos aussi efficaces qu’énergiques. Et il est parvenu à créer un buzz en se servant de la toile. Sur scène, le natif de Cleveland est soutenu par trois musiciens. Un format fort classique, puisque si ses collaborateurs se partagent gratte, basse et drums, Dylan se réserve le chant et la guitare solo. Le groupe enchaîne les morceaux qui ne dépassent jamais les trois minutes. L’intensité des compos est soutenue et les refrains accrocheurs ; mais si le tracklisting est solide et bien équilibré, aucune chanson ne sort réellement du lot. Sûr de lui, Baldi est très à l’aise sur les planches et prend un réel plaisir au contact du public. Etonnant pour un musicien qui n’a pas encore fêté ses 20 printemps. Et à ce titre, franchement, il mérite un coup de chapeau. Pour l’instant sa discographie se limite à une compile, mais d’après les infos recueillies, son premier opus devrait paraître d’ici quelques mois. On attend cette sortie impatiemment.

Un quart d’heure de pause et Yuck monte, à son tour, sur l’estrade. Deux guitaristes dont le lead singer (un sosie de Bob Dylan, teenager) une bassiste et un batteur bien en chair à la coupe afro qui vaut le coup d’œil (NDR : en outre, ce gros nounours, c’est un peu la mascotte du combo). Le tracklisting est partagé entre morceaux rock plutôt classiques et ballades empreintes de douceur. Les interventions tout en délicatesse du second sixcordiste apportent un réel plus à l’ensemble. Les mélodies sont soignées et la voix de Daniel Blumberg est à la fois excellente et parfaitement maîtrisée. Mais le set manque singulièrement de puissance. Il faut attendre les deux derniers morceaux, avant le rappel, pour voir le groupe enfin se libérer. Energiques, explosives, dynamisées par une ligne de basse percutante et des accords de gratte shoegazing, les compos vont littéralement enflammer la salle. Dommage que le combo ait attendu la fin de parcours, pour enfin se (nous) réveiller…

N’empêche, les deux formations qui se sont produites ce soir disposent d’un fameux potentiel. Et s’il faudra encore attendre pour voir sortir le premier elpee de Cloud Nothings, celui de Yuck est déjà dans les bacs depuis 15 jours. A mon humble avis, on devrait parler –et en bien– de ces deux bands, au cours des prochains mois…

(Organisation Botanique)

jeudi, 24 février 2011 01:00

Puissant, mais sous contrôle…

La Rotonde était pleine à craquer, pour accueillir Suuns, ce jeudi 24 février. Son premier opus, « Zeroes QC », vient juste de paraître ; et apparemment il suscite l’intérêt de nombreux mélomanes, au vu du succès populaire rencontré par ce concert. Mais en même temps, ces mélomanes se demandaient comment la formation montréalaise allait se débrouiller pour traduire sur les planches, leur électro-rock d’un nouveau genre.

Le temps de remplir la salle et d’attendre les retardataires, le set peut démarrer. En concédant quand même une petite demi-heure de retard. M’enfin, pas de problème, puisque ce soir, Suuns est seul à l’affiche. On ne devra donc pas se farcir de première partie, souvent et malheureusement sans grand intérêt. Bref…

Vers 20h30, le quatuor monte sur l’estrade. Le line up implique deux guitaristes, un préposé aux machines et un drummer. Le début de prestation est puissant et bruyant. Bruyant, mais sous contrôle. Néanmoins, les boules-Quiès s’imposent. Des boucles électroniques se superposent, tandis que les guitares pénètrent progressivement dans la solution sonore. La voix du chanteur est androgyne. Le groupe enchaîne les morceaux de son tracklisting, oscillant de titres plus dansants comme « Up Past The Nursery » ou l’excellentissime « Arena », à d’autres plus rock, voire totalement punk. Il faut cependant attendre de longues minutes avant que la formation ne se lâche complètement et parvienne à rompre la glace qui la sépare de son auditoire. Après une petite heure de set, le combo se retire, en n’oubliant pas de remercier le public d’être venu si nombreux pour leur première prestation en Belgique. Il ne faudra cependant pas plus d’une minute avant de voir réapparaître le band canadien. Qui nous gratifiera encore de deux morceaux, avant de prendre définitivement congé de l’assistance.

Pour son premier show sur le territoire belge, Suuns est parfaitement parvenu à retranscrire en ‘live’, son premier opus. Une performance qui devrait lui permettre, une nouvelle fois, de remplir la salle de l’Orangerie, lors de son prochain passage, prévu dans le cadre des Nuits Botanique.

(Organisation Botanique)

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