Un sentiment de révolte envahit Billions Of Comrades…

Billions Of Comrades vient de publier un nouveau single. Intitulé « SCAB AALO PAM », il annonce un nouvel elpee baptisé « Trotop » qui sortira en mars 2024. Ce morceau est un exutoire destiné à combattre une police violente qui intimide, blesse et tue afin de…

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Malice K sur les ondes…

Malice K est un artiste né à Olympia, WA, et basé à Brooklyn, dont la palette sonore est composée d'alt 90s et de lyrisme effronté, créant une rare fusion de pop rock indie décalé. Ancien membre du collectif d'artistes Deathproof Inc, il s'est forgé une…

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Philippe Blackmarquis

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Personne ne sait qui ils sont vraiment. Seuls éléments connus: il s'agit d'un duo, composé d'un homme et d'une femme et ils sont basés entre Bruxelles et Liège. Hier, ils ont annoncé la sortie de leur premier album vinyle, un double album, intitulé “City Scars”. Les morceaux ont été dévoilés sur Bandcamp et ils ont posté deux vidéos sur Youtube.

Le style musical est intriguant. “Double Darkness” porte bien son nom car l'ambiance est “dark', vraiment très dark. On pense à la noirceur de The Sisters of Mercy, qui se distingue par des voix sépulcrales mais ici, pas de guitares: les arrangements sont 100% électroniques. Les rythmes lents et répétitifs évoquent également la synthwave, chère à nos amis français. Et pour rehausser le tout, il y a cette ambiance occulte, presque luciférienne, qui donne à penser que le duo doit avoir des racines “black metal” et/ou “gothiques”.

La présence d'invités sur l'album permettra aux curieux d'identifier le milieu auquel le duo appartient. On retrouve en effet ici Marc Dibak, alias Mongolito (également dans Wolvennest), Corvus von Bvrtle (The Radiant Light et Wolvennnest), Bones (Dread Sovereign et TerrifianT), ainsi que Muzah (Desertion) et Moyen.

Pour en savoir plus, rendez-vous au Magasin 4 le 26 avril prochain, où le duo organisera le “release concert” de son album et partagera l'affiche avec ses invités: Stieglitz, un projet belge de hard-synthwave et Minos, un musicien suisse installé à Bruxelles. A découvrir absolument!

Pour écouter l'album et le commander, c'est ici ou ici.

Pour regarder les vidéos, c'est

Pour plus d'infos sur le concert au Magasin 4 le 26 avril, c'est ici

La 31e édition du festival “Les Nuits Botanique” se déroulera du 24 avril au 5 mai prochains à Bruxelles. Le nouveau directeur du centre culturel, Frédéric Maréchal, qui a succédé il y a peu à Paul-Henri Wauters, a souligné lors de la conférence de presse, qu'il souhaitait capitaliser sur les acquis, importants, du festival. “Nous voulons le faire évoluer, mais sans opérer de révolution”.

Les fondamentaux du festival resteront donc bien présents cette année: un focus clair sur les artistes émergents, une place importante accordée aux créations exclusives et aux avant-premières (“releases”), un intérêt croissant pour les arts plastiques et une formule tarifaire toujours ciblée (un ticket pour une salle).

Exception à cette dernière règle et grande nouveauté: le 4 mai sera une journée “All Access”, comme dans les festivals dits 'classiques'. Pour un prix de 38,5 EUR, le visiteur aura accès aux 4 salles du Bota et ce, de midi à minuit. Au programme de cette journée: Actress · Beak> · bar italia · Big|Brave · Deena Abdelwahed · Drahla · Famous · Hotline TNT · Fievel is Glauque · Tapir! · Lucidvox · La Sécurité · Voice Actor · Charlène Darling Groupe · Florence Sinclair · Mayssa Jallad · Kee Avil · keiyaA · Lambrini Girls · Lou K et Voice Actor.

Autre grande nouveauté: le partenariat avec les Halles de Schaerbeek, qui se trouvent à un jet de pierre du Bota. Le nouveau directeur des Halles, Matthieu Goeury, connaît justement très bien Frédéric Maréchal, ainsi qu'Olivier Vanhalst, le programmateur du Bota. “Les planètes se sont parfaitement alignées pour favoriser cette collaboration”, note F. Maréchal, “vu que les Halles ont décidé d'intégrer la musique dans leur spectre artistique.” Les Nuits feront donc escale aux Halles à 5 reprises: à l'occasion de l'ouverture de festival (Alto Fuero), en soirée électronique (Rainbowarrior avec Rebeka Warrior x Radio Vacarme) et pour les concerts, entre autres, de Lala &ce, Mount Kimbie et Karpe.

Au chapitre des créations exclusives, épinglons Alto Fuero, un duo formé spécialement pour Les Nuits par Victoria Palacios et Loto Retina, deux artistes français résidant à Bruxelles. Lors de la conférence de presse, le duo a accordé un showcase, révélant une musique inclassable, basée sur des chants multilingues, des sons de flûtes trafiquées et des rythmes désarticulés, le tout créant un univers onirique, psychotrope, voire chamanique. A découvrir!

L'autre showcase a permis de découvrir Shoko Igarashi, une saxophoniste originaire du Japon et basée dans notre capitale. Au programme, un croisement entre le jazz-rock des années 70, évoquant par moments Wayne Shorter, la chanson pop japonaise et les musiques de films d'animation. Etonnant!

En clôture du festival, le 10 juin, une autre création aura lieu dans la salle du Musée Bota: l'interprétation par le pianiste Stéphane Ginsburgh d'une dixième sonate de Prokofiev, imaginée par Jean-Luc Fafchamps d'après les esquisses de l'artiste russe.

Pour compléter le programme, la désormais traditionnelle nuit “Bota By Night” ouvrira ses portes le 27 avril, dans le Chapiteau, pour un florilège de découvertes électroniques, pour la plupart avant-gardistes. Au programme: Safety Trance • Taahliah • SoFTT • Waltur • Nídia • Lamin Fofana • 33EMYBW & Joey Holder • Anina • Shoko Igarashi • Ziúr w/ Elvin Brandhi & Sander Houtkruijer • Gaiko x Baum et Astrid Sonne.

Notons, par ailleurs, que le Botanique a conclu un accord avec la SNCB, qui permettra aux détenteurs d'un ticket pour un concert de recevoir une réduction de 50% sur le transport en train. Une bonne nouvelle!

Enfin, on a également appris qu'un mini-festival “Les Nuits Weekender” se tiendra du 1er au 3 novembre. Il occupera 3 salles du Bota et accueillera une vingtaine d'artistes par jour pour un prix démocratique se situant autour de 45 euros la journée.

On l'aura compris, le Bota ouvrira en force la saison des festivals et prouvera, plus que jamais, que Les Nuits ne riment pas avec “ennui”...

Pour consulter le programme complet du festival, c'est ici

Pour écouter la playlist du festival, c'est .

THOT, le projet bruxellois de Grégoire Fray, sortira son 4e album, “Delta”, le 10 mai prochain, sur le label allemand Pelagic Records (Mono, The Ocean, BRIQUEVILLE, Psychonaut, etc..).

Après avoir évolué au gré de nombreuses collaborations (Magnus Lindberg de Cult of Luna, Ben Chisholm de Chelsea Wolfe, T. Raumschmiere, Catherine Graindorge), G. Fray franchit une nouvelle étape de sa carrière en invitant les chanteuses du chœur polyphonique “Le Mystère des Voix Bulgares” à participer à son projet. Autre nouveauté: il a ressenti la nécessité d'écrire dans sa langue maternelle, le français, ce qui donne une nouvelle dimension à sa musique.

Musiczine a pu découvrir les titres de “Delta” en avant-première et l'impression qui s'en dégage est, en tous points, grandiose. Le style musical s'est encore enrichi par rapport aux productions précédentes. C'est toujours de l'indie-rock, bien sûr, mais rehaussé par des éléments post-rock, industrial, prog-rock, pagan, post-metal et power-electro.

Forgé entre la Belgique, la Bulgarie et la République tchèque, "Delta" est un opus foncièrement organique. Les 10 titres gravitent autour de l’insaisissable question de la place de l’art et de l’amour dans notre existence.

Dans le lineup du groupe, on retrouve le noyau des musiciens actifs depuis plusieurs années aux côtés de Grégoire Fray (guitare, voix, claviers, composition). Ce sont Juliette Mauduit au chant, Lukas Melville à la batterie, Stéphane Fedele à la basse et Gil Chevigné à la co-composition. Deux nouveaux membres sont venus renforcer ce noyau: Anaïs Elba (Sïan Able) aux claviers & voix, et Michael Thiel aux percussions, pour muscler et styliser l’ensemble sur scène. A noter, au passage, que ce dernier n'est pas un inconnu vu qu'il dirige le label Weyrd Son Records et est le fils du regretté Marcel Thiel, alias Snowy Red, un des artistes légendaires de la new-wave en Belgique. Sur “Delta”, on remarquera également la présence de la chanteuse tchèque Lenka Dusilova.

Le premier single issu de l'album, "Supercluster", et sa vidéo, viennent d'être dévoilés aujourd'hui. Pour regarder, c'est ici. Il sera suivi par "Hüzün" le 9 avril et "Céphéide" le 10 mai. Le release show aura lieu le 13 juin à l'Orangerie du Botanique (Bruxelles).

Tracklist de “Delta”:
Euphrate
Céphéide
Sleep Oddity (ft. Lenka Dusilova)
Bateleur
The Last Solstice
Hüzün
Blind Streets
Supercluster
Morning Waltz
Estuaire

Photo: par Michael Thiel

C'est sans aucun doute un des albums les plus attendus de cette année 2024. A l'origine, Catherine Graindorge, violoniste et compositrice belge au rayonnement international, avait donné naissance à ce projet, “Songs For The Dead”, lors d'une création originale interprétée à Bozar en avril 2023 en ouverture des Nuits Botanique. Pour l'occasion, elle s'était associée à Simon Huw Jones, le chanteur du groupe culte anglais And Also The Trees, Pascal Humbert (16Horsepower), Simon Ho, sans oublier ses deux filles, Lula et Ilona.

Il y a quelques mois, la petite troupe s'est retrouvée à Gand, dans le studio “La Patrie” de Koen Gisen, le compagnon d'An Pierlé, pour enregistrer cette oeuvre musicale, qui est basée sur une relecture imaginaire par l'artiste de "A Dream Record", un poème du légendaire poète américain Allen Ginsberg.

Aujourd'hui, Catherine Graindorge dévoile “Joan”, le premier single issu de l'album. C'est le seul morceau de l'album pour lequel l'artiste a écrit à la fois la musique et les paroles. La chanson évoque la mort de Joan Burroughs, tuée accidentellement par son mari, William. Les paroles parlent de cette perte et c'est la violoniste qui réalise la partie vocale. «J'ai écrit cela pour me mettre au défi», précise Catherine Graindorge dans le communiqué de presse. «Je ne suis pas vraiment une chanteuse, mais c’était une histoire que je voulais raconter.» Le violon alto et la voix de l'artiste sont bouleversants dans cette élégie sonore d'une grande beauté.

Pour écouter la chanson et pré-commander l'album “Songs For The Dead”:

  • sur Bandcamp: c'est ici.

  • sur le site du label, Glitterbeat Records, c'est ici.

Pour découvrir le teaser de l'album, c'est ici.

Pour lire la chronique du concert “Songs For The Dead” à Bozar, c'est ici.

Pour lire l'interview de Catherine Graindorge, réalisée en mai 2023, c'est ici.

On a appris la mort de deux musiciens de la scène 'wave': Luis Vasquez de The Soft Moon et John Juan Mendez alias Silent Servant. Les deux Californiens, accompagnés de la femme de Mendez, ont été retrouvés sans vie dans une maison à Los Angeles il y a quelques jours. Les circonstance de leur mort n'ont pas encore été établies mais les rumeurs évoquent une overdose due à la consommation d'un opiacé très dangereux, le fentanyl.

C'est surtout Luis Vasquez qui était très connu dans la communauté '(dark) indie' car, avec The Soft Moon, il a développé avec succès un style unique, hybride, combinant darkwave, techno, industrial et power electronics, comme un mariage improbable entre Nine Inch Nails, Depeche Mode, The Cure et Nitzer Ebb.

Né à Los Angeles d'une mère immigrée cubaine et d'un père mexicain, Vasquez a commencé à jouer de la guitare dès son enfance et a formé son premier groupe punk à l'âge de 15 ans, inspiré par des groupes tels que Fugazi. et Bad Brains. Il a fondé son projet solo The Soft Moon en 2009 et a signé avec le label de Brooklyn Captured Tracks pour sortir son premier single, Breathe The Fire, en 2010. Son premier album est sorti la même année.

Deux autres albums ont suivi, toujours sur Captured Tracks en 2012 (Zeroes) et 2015 (Deeper), avant que Vasquez ne signe avec Sacred Bones pour sortir l'album Criminal en 2018. Le dernier album de Luis était Exister, sorti en 2022.

En Belgique, The Soft Moon avait acquis une large renommée et Luis s'était produit une quinzaine de fois, au Botanique, au Magasin 4, au Trix et dans des festivals comme Les Nuits, Pukkelpop, Dour, Sonic City, etc.

Quant à John Juan Mendez, alias Silent Servant, il produisait une musique 'wave' instrumentale plus orientée techno.

Nous avons eu la chance d'interviewer Luis Vasquez en 2015 et il était apparu comme un homme attachant, très humain et d'une grande sincérité. Il restera à jamais dans nos mémoires.

Pour lire l'interview de Luis Vasquez (The Soft Moon), c'est ici

Pour écouter l'hommage rendu par l'émission de radio WAVES, qui comprend l'audio de 2 interviews de Luis Vasquez, c'est ici.

Eosine, c'est ce groupe liégeois de shoegaze qui a remporté le Concours Circuit il y a un peu plus d'un an et qui est en train d'exploser. On vient d'apprendre qu'ils font partie des 53 sélectionnés pour les épreuves préliminaires du Humo's Rock Rally 2024.

La concurrence a été rude car il étaient non moins de 782 artistes ou groupes inscrits à la 24ème édition de ce concours flamand mythique. Les 53 artistes choisis concourront pour la victoire dans les salles de concert de Flandre, dans le sillage d'illustres lauréats tels que Noordkaap, The Van Jets, The Compact Disk Dummies, et surtout Whispering Sons!

A noter qu'Eosine a signé il y a peu avec un label flamand de Courtrai, Mayway Records, qui compte déjà dans ses rangs les excellents Haunted Youth. Pour encourager Elena Lacroix, Benjamin Franssen, Brieuc Verstraete et Dima Fontaine lors de l'épreuve du Rock Rallye, rendez-vous le samedi 17 février dans la salle du Vaartkapoen (VK) à Molenbeek-Saint-Jean.

Pour consulter la liste des 53 sélections du Humo Rock Rally 2024, c'est ici.

Pour lire l'interview d'Eosine, c'est ici

Pour écouter l'émission de radio WAVES consacrée à Eosine, c'est ici.

Crédit photo: Alex Vanhee

Elena Lacroix, la chanteuse du groupe Eosine, annonce la sortie imminente du premier album de son projet solo: Tokyo Witch. Intitulé “Skin Like Feathers”, il propose des compositions qui, dit-elle, “sont trop intimes pour être incarnées par le groupe Eosine”. Il comprend 7 morceaux, qui illustrent “7 péchés capitaux, le temps d'un cycle nycthéméral, de la lumière à la lumière en passant une longue nuit d'introspection”.

Elena explique: “J'ai composé et enregistré les morceaux seule, sans crainte et sans contrainte, hors du rythme effréné de la musique rock, en hibernation, et j'avais gardé ce projet secret depuis lors. J'ai l'impression que maintenant, les étoiles s'alignent, et il est temps de partager ce projet qui me tient tant à coeur. Skin Like Feathers est comme un écho lointain, plus réverbéré, plus distordu et onirique, des compositions ciselées et calculées d’Eosine. La guitare demeurant au centre de la majorité des morceaux, elle est entremêlée de synthés, de voix, comme des ronces autour des roses dans un rêve marbré de cauchemars.”

“Chaque arbre de ce jardin secret est représente un péché capital, une part inavouée de soi-même qui forme finalement la nature humaine la plus universelle. Du crépuscule hésitant et vacillant aux lueurs vives et franches d'après l'aube, l'introspection se transforme en exposition d'un intérieur maculé et assurément humain."

L'album sera disponible en format vinyle et Elena a lancé une levée de fonds via ulule pour pouvoir le faire presser.

Ce projet s'adresse en priorité aux fans de Beach House, Ride, Low, All About Eve, Cocteau Twins, Clannad et Cranberries et à quiconque aime la shoegaze dans un style dépouillé, atmosphérique, proche de la folk celtique.

Pour découvrir le projet et écouter le premier morceau extrait de l'album, “Season of Sighs”, c'est ici.

Pour lire l'interview d'Eosine (décembre 2022), c'est ici. Pour écouter cette interview, diffusée dans l'émission WAVES, sur Radio Vibration, c'est ici.

Visuel réalisé par Mary Autumn.

 

Enorme coup de coeur pour Aziza, le projet éponyme de la jeune chanteuse/bassiste bruxelloise Aziza François. Sa musique est à l'image de son passé dans différents pays et de ses origines tchado-belges. Elle puise son inspiration dans de nombreux styles, que ce soit la musique traditionnelle africaine, la soul, le rock, le hip-hop ou le funk. Par moments, on décèle même des touches de grunge et de jazz-rock. Quant à la voix, c'est une véritable découverte. Elle possède la volupté de Sade, le côté mystérieux de Tanita Tikaram (souvenez-vous de “Twist In My Sobriety”) et les tonalités graves de Nico: une alchimie étonnante.

Savons-nous aimer véritablement malgré les traces d'un conditionnement sociétal, culturel et familial complexe? C'est la question que pose Aziza dans son 1er single. "Maggoty", qui signifie “véreux” en français, c'est comme un mariage raté qui sublime le chaos par la musique. La voix douce de la chanteuse/bassiste navigue entre les guitares de Diego Higueras et les rythmiques inattendues du batteur Théo Teboul. On n'oubliera pas la touche orientale qui rehausse discrètement la composition.

A la limite entre le chant et le 'spoken word', Aziza nous raconte que même nos pires expériences sont transmutables, pour un mieux. Un univers singulier à découvrir avec ce 1er single, sorti il y a quelques jours.

Après des concerts remarqués lors du Concours Circuit et à la Maison du Peuple, on pourra découvrir Aziza en solo le 23/06 dans le cadre des Fêtes de la musique à l 'Abeille Blanche (Bruxelles).

Ecoutez "Maggoty" ici.

Booking: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Crédit Photo: Burezi Mugemana - @burezi

 

Ce soir, l'AB Club accueille des artistes qui possèdent plusieurs cordes à leur arc ! Et pour cause, le violon est omniprésent, grâce à Catherine Graindorge et son groupe Nile On waX mais aussi, Rodolphe Coster, programmé en première partie, qui propose de nombreux arrangements de cordes.

Figure connue de l'underground bruxellois, Rodolphe Coster a sorti, il y a quelques mois, un premier elpee solo qui a fait grand bruit. Gravé par Capitane Records, "High With The People" a été enregistré à New-York dans un studio légendaire et on y retrouve une palette internationale de musiciens exceptionnels. La musique est inclassable. Naviguant quelque part entre no-wave, post-punk, shoegaze, noise, post-rock et avant-garde, elle évoque autant Tuxedomoon, John Maus et Molly Nilsson que Radiohead, Nine Inch Nails et les Pixies. Excusez du peu ! Ce soir, Rodolphe est seul sur scène, pour un set semi-acoustique au cours duquel il revisite les chansons de son album. Certains titres, comme le single “Seagulls Fly on Highways”, sont interprétés de manière dépouillée, à la guitare sèche mais sur d'autres compos, on découvre des arrangements de cordes préenregistrés véritablement époustouflants. Rodolphe le précise : ils ont été élaborés par Atsuko Hatano, l'artiste japonaise qui avait précisément contribué à la confection de l'opus. Mentions particulières également aux superbes “Dolls Her Maps” et “Burglar Blames Shadows”. C'est apparemment en voyant HTRK en concert que Rodolphe a décidé de concevoir cette formule intimiste et minimaliste. Visiblement ému, l'artiste révèle, ce soir, cette fragilité et cette sensibilité à fleur de peau qui le rendent si attachant. Une invitation à acheter son LP et à aller le découvrir en compagnie de son groupe au grand complet le plus vite possible !

Après quelques minutes de pause, c'est au tour de Nile On waX de grimper sur le podium. Le trio implique la violoniste Catherine Graindorge, le bassiste David Christophe et le batteur Elie Rabinovitch. Pour rappel, Catherine jouit d'une réputation internationale, comme en témoignent ses collaborations avec Iggy Pop, John Parish, Nick Cave, Hugo Race et bien d'autres. Après trois albums, des compositions pour la danse et le cinéma, le trio vient présenter un tout nouvel LP, “After Heaven”, paru sur le label allemand Tonzonen Records.

Dès les premières notes d'”Eternity”, on reconnaît le style musical unique de la formation, qui oscille entre post-rock, 'ambient', jazz-rock, psyché et musique de film. Le violon de Catherine Graindorge tisse des volutes sonores, tantôt chatoyantes, tantôt stridentes, pour créer un univers cinématographique totalement hypnotique. Par moments on pense aux productions du label ECM, ou à la musique du film ‘La Dernière Tentation du Christ’ de Peter Gabriel. Dans “More Icon”, un hommage au compositeur italien, l’expression sonore répercute un écho lointain aux envolées d'un Max Richter ou aux harmonies écorchées d'un Warren Ellis.

Si on connaissait toute l'étendue du talent de la violoniste belge, on est tout aussi impressionné par la maestria affichée par les deux autres musiciens. David Christophe utilise sa basse de façon très versatile, lui conférant tour à tour des sonorités d'un synthé, d'une guitare électrique, voire d'un instrument à cordes. Quant à Elie, le compagnon de Catherine, c'est un batteur d'une finesse et d'une justesse remarquables. Il émane de lui une impression de puissance, d'élégance et de sérénité.

Après “Improbable”, un single… improbable, comme l'annonce avec humour David Christophe, le groupe s'autorise un détour par son 3ème album, “Bell Dogs”, pour offrir “Rhapsody” et “Pixelated Dream”. Après des applaudissements nourris du public, nous aurons droit, en rappel, à un magnifique extrait de la bande originale du film “L'Œil Silencieux”, du réalisateur belge Karim Ouelhaj, qui a été composée par le trio.

Le plaisir aura été trop court. Pendant quelques instants, nous avons vécu un voyage interstellaire et tellurique, suspendus hors du temps, la tête dans les étoiles et le corps enraciné dans la terre-mère, au sein d’un espace onirique vibrant et d'une déchirante beauté...

Setlist:
ETERNITY (Intro)
IN HEAVEN
MORE ICON
AUGUST 4
ASCENSION
HUIT (Part 2)
IMPROBABLE
SLOWDOWN
RHAPSODY
PIXELLATED DREAMS 
BELL DOGS
Rappel:
L’ŒIL SILENCIEUX

Pour en savoir davantage sur Catherine Graindorge et Nile On waX, cliquez sur son nom dans le cadre réservé aux informations supplémentaires, ci-dessous. Vous pourrez même écouter et acheter leurs albums et Eps via leur Bandcamp

Pour lire l'interview de Catherine Graindorge, c'est ici  

Crédit Photo : Axel Tihon - Branchés-Culture (Branchesculture.com)

jeudi, 25 mai 2023 17:10

Intimiste et minimaliste…

Ce soir, l'AB Club accueille des artistes qui possèdent plusieurs cordes à leur arc ! Et pour cause, le violon est omniprésent, grâce à Catherine Graindorge et son groupe Nile On waX mais aussi, Rodolphe Coster, programmé en première partie, qui propose de nombreux arrangements de cordes.

Figure connue de l'underground bruxellois, Rodolphe Coster a sorti, il y a quelques mois, un premier elpee solo qui a fait grand bruit. Gravé par Capitane Records, "High With The People" a été enregistré à New-York dans un studio légendaire et on y retrouve une palette internationale de musiciens exceptionnels. La musique est inclassable. Naviguant quelque part entre no-wave, post-punk, shoegaze, noise, post-rock et avant-garde, elle évoque autant Tuxedomoon, John Maus et Molly Nilsson que Radiohead, Nine Inch Nails et les Pixies. Excusez du peu ! Ce soir, Rodolphe est seul sur scène, pour un set semi-acoustique au cours duquel il revisite les chansons de son album. Certains titres, comme le single “Seagulls Fly on Highways”, sont interprétés de manière dépouillée, à la guitare sèche mais sur d'autres compos, on découvre des arrangements de cordes préenregistrés véritablement époustouflants. Rodolphe le précise : ils ont été élaborés par Atsuko Hatano, l'artiste japonaise qui avait précisément contribué à la confection de l'opus. Mentions particulières également aux superbes “Dolls Her Maps” et “Burglar Blames Shadows”. C'est apparemment en voyant HTRK en concert que Rodolphe a décidé de concevoir cette formule intimiste et minimaliste. Visiblement ému, l'artiste révèle, ce soir, cette fragilité et cette sensibilité à fleur de peau qui le rendent si attachant. Une invitation à acheter son LP et à aller le découvrir en compagnie de son groupe au grand complet le plus vite possible !

Après quelques minutes de pause, c'est au tour de Nile On waX de grimper sur le podium. Le trio implique la violoniste Catherine Graindorge, le bassiste David Christophe et le batteur Elie Rabinovitch. Pour rappel, Catherine jouit d'une réputation internationale, comme en témoignent ses collaborations avec Iggy Pop, John Parish, Nick Cave, Hugo Race et bien d'autres. Après trois albums, des compositions pour la danse et le cinéma, le trio vient présenter un tout nouvel LP, “After Heaven”, paru sur le label allemand Tonzonen Records.

Dès les premières notes d'”Eternity”, on reconnaît le style musical unique de la formation, qui oscille entre post-rock, 'ambient', jazz-rock, psyché et musique de film. Le violon de Catherine Graindorge tisse des volutes sonores, tantôt chatoyantes, tantôt stridentes, pour créer un univers cinématographique totalement hypnotique. Par moments on pense aux productions du label ECM, ou à la musique du film ‘La Dernière Tentation du Christ’ de Peter Gabriel. Dans “More Icon”, un hommage au compositeur italien, l’expression sonore répercute un écho lointain aux envolées d'un Max Richter ou aux harmonies écorchées d'un Warren Ellis.

Si on connaissait toute l'étendue du talent de la violoniste belge, on est tout aussi impressionné par la maestria affichée par les deux autres musiciens. David Christophe utilise sa basse de façon très versatile, lui conférant tour à tour des sonorités d'un synthé, d'une guitare électrique, voire même d'un instrument à cordes. Quant à Elie, le compagnon de Catherine, c'est un batteur d'une finesse et d'une justesse remarquables. Il émane de lui une impression de puissance, d'élégance et de sérénité.

Après “Improbable”, un single… improbable, comme l'annonce avec humour David Christophe, le groupe s'autorise un détour par son 3ème album, “Bell Dogs”, pour offrir “Rhapsody” et “Pixelated Dream”. Après des applaudissements nourris du public, nous aurons droit, en rappel, à un magnifique extrait de la bande originale du film “L'Œil Silencieux”, du réalisateur belge Karim Ouelhaj, qui a été composée par le trio.

Le plaisir aura été trop court. Pendant quelques instants, nous avons vécu un voyage interstellaire et tellurique, suspendus hors du temps, la tête dans les étoiles et le corps enraciné dans la terre-mère, au sein d’un espace onirique vibrant et d'une déchirante beauté...

Setlist Rodolphe Coster:
Oh the candy clouds
Dolls Their Maps
Seagulls Fly on Highways
Plante
Dogstroke
Burglar Blames Shadows

Pour en savoir davantage sur Rodolphe Coster, cliquez sur son nom dans le cadre réservé aux informations supplémentaires, ci-dessous.

Pour acheter son album, c’est ici

Pour écouter l'interview de Rodolphe Coster dans l'émission WAVES, c'est

Crédit Photo : Axel Tihon - Branchés-Culture (Branchesculture.com)

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