Un kit de survie pour Bertrand Betsch…

Au crépuscule du grand et joyeux ballet de ses 19 précédents ouvrages, l’exubérant Bertrand Betsch s’inscrit, une nouvelle fois, dans ce qu’il fait de mieux : la belle chanson française en première lecture, l’ironie ensuite, la justesse enfin. Comme toujours,…

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Pour Jane Weaver, l’amour est un spectacle permanent...

Jane Weaver, aka Jane Louise Weaver, est une musicienne originaire de Liverpool. Son nouvel opus, « Love In Constant Spectacle », paraîtra ce 5 avril 2024. Il a été produit par John Parish (PJ Harvey, Eels, Sparklehorse). Son disque le plus intime et le plus…

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The 1975 - Vorst Nationaa...
Stéphane Reignier

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Il était annoncé depuis plus d’un an, le voilà enfin ! “Ni Vieux Ni Maitre”, le nouvel album du groupe Raoul Petite sortira le 27 mars 2020.

Comme une ode à la jeunesse éternelle, le titre du nouvel LP de Raoul Petite rend hommage à ses 40 ans d'existence. La bande et son kultissime chanteur Christian ‘Carton’ Picard nous propose 14 titres où s'expriment toutes leurs influences musicales et leurs vécus sans aucune restriction ni autocensure.

C'est un LP organique, entièrement fait main, sans loop ni entourloupe, avec guitares et voix comme armes de création massive.

Un opus que l'on qualifiera de Rock sans retenue, aux textes parfois sombres mais au regard léger, insouciant et pourtant acéré d'un photographe du temps présent.

Ce grand tout s'est bâti avec la force des vieilles âmes, dans les excès, les rires, les larmes, les joies, les doutes, les clashs mais, au final il permet de renaître à l’issue d'une mue régénératrice.

Pour appréhender de disque sans préjugé, on ne citera que quelques titres. D’abord "Amours kamikazes" à l'aura gainsbourgienne. Porté par des voix et guitares sensuelles mais épurées, il nous parle de toutes ces addictions qui tentent de combler nos déchirures. Ou "Encore et toujours" directement inspiré du film "O'Brother" des frères Cohen.

Bien sûr, des questions existentielles viennent comme tout un chacun chahuter leur quotidien : "Va savoir" de quoi demain sera fait… Mais l’énergie contagieuse refait vite surface à grand renfort de riffs ainsi que de rythmiques généreuses et groovy comme sur "Ça fait mal", "Léger et insouciant", "Gourou" ou "Chargez, chargez " qui mettent en lumière les ombres de notre société de solitude égocentrée.

On y retrouve aussi avec plaisir leur dérision dance & funky en collaboration avec le DJ suédois Läbbat pour "Christian, King of the néant" où malgré le vide infini qui l'entoure, ce DJ arrive sans difficulté à nous faire rejoindre le dancefloor.

De toutes ces influences il ne faudra pas oublier l'enfance, pilier créatif de chaque artiste que l'on retrouve dans "Houlegate", une valse de souvenirs de vacances ou dans "Comme tes parents" vision humoristique stylée "Pixies" du combat des générations, éructé par le duo vocal Kty conasse / Raoul Petite dont le refrain n'est qu'un cri...

Pourquoi "Ni Vieux ni Maître" me direz vous ? Parce que ‘L'expérience est une lanterne qui n'éclaire que le chemin parcouru’ (Confucius)

Familiarisez-vous avec l’univers de cet artiste ici

Si c'est le mythique #3 (réédité en 2015 et largement salué) qui a donné à Diabologum son statut à part en 96/97, la formation toulousaine avait déjà publié en 93/94 deux elpees et deux Eps chez Lithium, repérés entre autres par Bernard Lenoir.

A l'occasion du Disquaire Day le 18 avril, ils sont à leur tour réédités par Ici d'ailleurs sur un triple vinyle (avec poster) intitulé ‘La jeunesse est un art’, avant une sortie numérique.

Un peu d’histoire. Etudiant comme ses comparses, Michel Cloup vient alors de quitter Lucievacarme (déjà signé chez Lithium) et forme alors Diabologum avec Arnaud Michniak, Anne ‘Mademoiselle Ange’ Tournerie et Pierre Capot. Comme Michel le racontera bien plus tard au micro de Vincent Théval, ils sont alors ‘vraiment des éponges’, influencés par nombre de courants musicaux de l'époque mais aussi par le cinéma ou la littérature, s'adonnant sur leur émission de radio sur FMR à des collages sonores et textuels. On les retrouve sur le premier album paru en 1993, « C'était un lundi après-midi semblable aux autres ». Denis Degioanni (qui restera sur #3 contrairement à Anne et Pierre) intègre le groupe pour l'enregistrement du deuxième opus, « Le goût du jour » publié en 1994. La même année la formation grave deux Eps, également au programme de cette réédition, « Les garçons ont toujours raison » et « L'art est dans la rue », construits autour des singles de l'album. Si Diabologum avait revisité sur son premier long playing « Le courage des oiseaux » de leur ‘labelmate’ Dominique A, une autre reprise foutraque (issue de la compil d'un fanzine) vient conclure cette réédition, « Transmission » de Joy Division...

C'est à la fois la photographie d'une époque et le début de trajectoires dont l'intérêt ne s'est pas démenti.

« De la neige en été » est en écoute ici 

mardi, 17 mars 2020 18:19

La fin d’une trilogie …

Figure mythique de la scène rock argentine devenue sur le tard le chantre d’un tango âpre et déglingué, Daniel Melingo, chanteur, clarinettiste et compositeur, est à lui seul un kaléidoscope.

Naviguant entre pop, rock, dub, classique, folklore et tango, il a, depuis la fin des années 1970, traversé plusieurs vies qu’il a grillées par les deux bouts.

Cet artiste argentin d’ascendance grecque, nourri de poésie et de cinéma, acteur lui-même, auteur de dix-huit albums, est né en 1957 dans le mythique quartier - pour le tango - de Parque Patricios, à Buenos Aires.

Il devrait se produire à De Roma, Anvers le 18 avril, à l’occasion de la sortie de son nouvel album « Oasis », prévue le 20 mars, qui clôt sa trilogie autour de Linyera, ‘ce clochard céleste échappé d’un conte halluciné’. A confirmer !

Un extrait ici

mardi, 17 mars 2020 18:15

Une rencontre très inattendue !

« Broken Boys » ou la rencontre entre l’un des meilleurs groupes de rock américain du moment, Cage The Elephant et le gladiateur du rock, la légende vivante, l’Iguane… Iggy Pop himself !

Une association explosive sur un morceau tiré du 5ème album du groupe, « Social Cues », est à découvrir ici

Franglish s'impose comme la nouvelle révélation de cette année. Après son premier EP digital "Signature", une pop urbaine inspirée des cultures africaines et américaines qu'il a présenté au public, à travers la France et la Belgique, lors des premières parties de la tournée G20 TOUR de Dadju, FRANGLISH a sorti en avril son premier album intitulé "MONSIEUR".

Ses clips (« C'est plus l'heure », « Bébé na Bébé »…) cumulent plus de 92 millions de vues sur YouTube.

FRANGLISH se produira à La Madeleine à Bruxelles, le vendredi 20 mars 2020 !

vendredi, 06 mars 2020 15:26

Des jours étranges pour Millionaire !

« Strange Days » est l’un des morceaux clés de « APPLZ ≠ APPLZ », le nouvel opus de Millionaire, sorti le 6 mars.

Sur le nouveau single on entend une menace inquiétante, flottant sur un riff presque thérapeutique. Tim Vanhamel a réussi à traduire l'Apocalypse dormant en un groove irrésistible. Ou comment Tim lui-même le ‘décrit’:

« Strange Days » implique une bande dessinée (ajouté au single 7" qui est désespérément épuisé) et une vidéo d'animation créée par Turbotuna (Jaak de Digitale et Nick Timmermans). En trois minutes, le band a produit une dystopie animée grandiose, dans laquelle l’homme finit par périr, vu sa propre surconsommation et son avidité.

Découvrez vite ici 

Un single 2 titres annonce l’arrivée du double album d’Aksak Maboul, « Figures » (parution le 22 mai 2020), première véritable nouvelle sortie du mythique groupe pop expérimental depuis plusieurs décennies. Ces deux titres consittuent des variations originales, qui ne figureront pas dans l’elpee sous cette forme.

« Tout a une fin » (short version) comprend une partie chanson (dans laquelle la voix de Véronique Vincent effectue des permutations sinueuses autour des mots qui figurent dans le titre), et une section combinant instrumentation électronique, rock et orchestrale, qui s’emballe en un intense crescendo final.

« Blaue Bleistift » dévoile certains aspects plus électroniques et expérimentaux du nouvel LP, avec ses chassés-croisés de lignes mélodiques et ses collages sonores. Une sorte de cousin mystérieux et ambiant du classique « Saure Gurke » ?

« Tout a une fin » paraît également sous la forme d’une vidéo vertigineuse réalisée par l’animateur/collagiste Yoann Stehr (qui a récemment signé des capsules pour le 50e anniversaire de la maison Paul Smith).

Tout comme l’album « Figures », ces titres ont été écrits et réalisés par Marc Hollander & Véronique Vincent (respectivement fondateur d’Aksak Maboul ainsi que de Crammed Discs, et ex-chanteuse des Honeymoon Killers).

Familiarisez-vous avec cet univers ici

vendredi, 06 mars 2020 15:24

Un « Récif » explosif !

Révélée par l'album « Là » et une vaste tournée qui a suivi, Marie Mifsud est de retour le 27 mars avec « Récif », nouveau chapitre explosif de la chanteuse hors norme.

« Récif », c’est la vie dans tous ses éclats. Ça pétille, ça enthousiasme, ça décape, ça envoie un bol d’air d’émotions et ça squatte même en français, sans se planquer.

Avec sa présence inouïe et sa façon d'habiter les chansons comme personne, Marie Mifsud ne cesse de nous surprendre. Timbres et couleurs s’entremêlent, scat, pop, rock, élans lyriques et intimes le tout au service de l’instant avec le public.

Inspirée par des artistes aussi divers que Camille, Björk, Leïla Martial, Carmen McRae, Nina Simone, Sanseverino, Catherine Ringer, Serge Gainsbourg, Nina Hagen, Lhasa, Beth Gibbons et bien d’autres, Marie Mifsud laisse s'entrechoquer les styles tout au long de ce disque inspiré en diable.

Enregistré par Philippe Gaillot, en mars 2019, l’elpee a été créé à quatre mains en compagnie d’Adrien Leconte, l'alter ego de Marie Mifsud.

Sur « Récif », on retrouve l'équipe de choc du précédent long playing : Marie Mifsud au chant, Adrien Leconte à la batterie, Tom Georgel au piano et clavier, Quentin Coppalle à la flûte, Victor Aubert à la basse, et sur deux titres, un invité de choix, Pierrick Pédron au saxophone.

La vidéo de « Récif » est dispo ici :

Révélé par son EP « Mélancolie FC », paru en 2019, Hervé publiera au printemps prochain son premier album.

Originaire d’une ville dortoir coincée entre Versailles et Trappes, Hervé colore ses chansons de clairs obscurs et livre son âme en milliers de fragments, en mantras introspectifs aux refrains entêtants, n’hésitant pas à laisser parfois le rythme prendre le pas sur le sens. Parce que le rythme pour lui, c’est aussi du sens. Les sonorités sont des mots.

Réalisé par le duo Ponctuation, le clip revient sur une période de la vie d’Hervé où il était homme de ménage.

On le voit errer au sein d’un hôtel, mi-Ferris Bueller de John Hughes mi-Mark Renton de Danny Boyle. Tuer l’ennui.

Drôle et attachant.

Découvrez le clip ici 

Des (nombreuses) certitudes circulent au sujet d’AaRON ; mais on n’en gardera qu’une : la complicité entre Simon Buret et Olivier Coursier est telle que ce groupe reste unique.

Fort d’un engouement national et d’une reconnaissance internationale amplement mérités, le tandem prend le parti de se réinventer sur chaque album et de tout donner à chaque concert. Chaque jour est une fête, et la fête qu’il prépare pour son passage à l’Ancienne Belgique le 17 novembre sera mémorable.

3 albums majeurs « Artificial Animals Riding On Neverland » (2007), « Birds in the Storm » (2010), « We Cut the Night » (2015) ; au total un demi-million d’albums vendus, plus de 300 concerts accordés d’Istanbul à New York en passant par Paris, Bruxelles et Moscou. Sans oublier qu’il a été lauréat à Copenhague d’un European Border Breaker Awards.

« Blouson Noir (feat John Malkovitch) » a été choisi pour habiller le parfum ‘L’Homme’ par YSL depuis 2017, et le clip réalisé par le groupe a été nommé au Berlin Video Music Award.

Le clip d’« Odyssée » en disponible ici 

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