Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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L’interaction de Ride…

Le septième elpee studio de Ride, « Interplay », sortira le 29 janvier 2024. Ce nouvel album est le troisième du quatuor d'Oxford depuis sa reformation en 2014. Ces pionniers du shoegaze, quelquefois proche du noise rock des années 90, sont davantage ensemble…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 11 août 2009 21:46

Monoliths & Dimensions

Sunn O))) est considéré comme une référence en matière de drone. Fallait donc bien qu’on en parle un jour ; d’autant plus que leur septième album a été accueilli très favorablement par la presse très spécialisée. Sunn O))) c’est avant tout le duo Stephen O’Malley et Greg Anderson ; ce qui n’empêche pas le tandem de s’entourer régulièrement d’une volée de collaborateurs. Pour la circonstance, il a notamment reçu le concours d’Attila Csihar (NDR : le vocaliste à la voix d’Outre-tombe de Mayhem), de Dylan Carlson (Earth), d’Eyvind Kang (John Zorn, Marc Ribot, Mr Bungle), de Stuart Dempster (Deep Listening Band) et surtout de Julian Priester (Sun Ra, John Coltrane’s African Brass Band, Herbie Hancock). Mais à l’instrumentation rituelle, balisée par les inévitables basses, viennent se greffer les cors, la harpe, la flûte, le piano, les cuivres et les cordes ; un cocktail instrumental qui prend alors toute son ampleur sur la dernière plage, « Alice », concocté en hommage à John Coltrane. Autre hommage, c’est celui rendu à Miles Davis sur le morceau d’entrée « Agharta » (NDR : enfin son titre). Sans oublier les chœurs grégoriens sur l’incantatoire « Big Church ». Il aura fallu quand même deux ans à toute cette équipe pour terminer l’enregistrement de cet elpee. Et au bout du compte, c’est peut-être aussi celui qui s’éloigne le plus de la brutalité primale de leurs premiers opus. Maintenant, ne vous attendez pas à faire une farandole en écoutant ce disque. Honnêtement, ce type de compos serait même idéal pour sonoriser des films d’épouvante voire même d’anticipation (NDR : surtout la finale). Pour le reste, il faut reconnaître que cette musique s’adresse à un public très averti…

 

mardi, 11 août 2009 21:43

Wilco (The album)

Manifestement depuis l’arrivée du nouveau guitariste Nels Cline (NDR : il a débarqué en 2004, et vient de participer au troisième elpee pour Wilco), la musique de la formation chicagolaise s’éloigne de plus en plus de l’americana. Bien sûr les racines sont toujours bien présentes et la formation a toujours autant recours à l’instrumentation acoustique et même à la slide. Mais la mise en forme a tellement été raffinée et lustrée, que les compos trahissent de plus en plus un feeling seventies. A l’instar du morceau maître qui ouvre l’album. Caractérisé par ses gémissements de guitare et sa mélodie allègre, il aurait pu figurer au répertoire de Tom Petty. Une allégresse que l’on retrouve sur le très radiophonique « You never know ». Balisé par de superbes accords de piano et balayé de chœurs, il est caressé par des accords de rickenbacker réminiscents de George Harrison. Quant à l’hymnique « Sonny feeling », il lorgne manifestement vers REO Speedwagon. Ce qui ne veut pas dire que l’opus soit de mauvaise facture. Au contraire ; simplement hormis l’hypnotique « Bull black Nova », hanté par un piano perturbant et magnifié par une embardée d’électricité sauvage, comme la formation la libère si bien en ‘live’, et dans une moindre mesure « One wing », plage dont l’envolée finale en crescendo est particulièrement réussie (NDR : pensez à l’opus « Yankee Hotel Foxtrot »), le reste de l’œuvre est manifestement taillé pour la bande FM. La plupart du temps délicatement découpées dans les cordes acoustiques élégantes, les ballades sont ainsi légion. Depuis la ritournelle « Deeper down », lustrée par une scie musicale et un theremin à l’atmosphérique « Everlasting everyhting », nimbé d’orchestrations symphoniques et d’arrangements à peine perceptibles, en passant par « You and I », au cours duquel Jeff Tweedy et Feist échangent un duo aux vocaux (NDR : les Go-Betweens rencontrent Al Stewart ?), le slow nostalgique « Country disappeared » (NDR : les inflexions de Jeff sont alors terriblement proches de Will Johnson, le leader de Centro-Matic et de South San Gabriel) ainsi que « I’ll fight », une compo mid tempo veloutée par les interventions d’orgue Hammond. A mon humble avis, le septième album de Wilco devrait être rapidement adopté par les programmateurs de ‘Classic 21’…

 

mardi, 11 août 2009 21:42

Kicks

Changement de line up pour le trio écossais, puisque Dino Bardot (ex-Stinky Munchkins, ex-V-Twin) a remplacé Jamie McMorrow. Ce dernier a d’ailleurs sévi au sein de Yummy Fur, un combo au sein duquel ont milité Alex Kapranos et Paul Thompson, respectivement chanteur/guitariste et drummer chez Franz Ferdinand. Tout comme Jackie McKeown, d’ailleurs le leader des 1990s. Vous me suivez ? Et « Kicks » constitue le second elpee de la formation glaswégienne. Les sessions d’enregistrement se sont déroulées au sein des studios West Hearth Yard d’Edwyn Collins, sous la houlette de Bernard Butler (NDR : l’ex-guitariste de Suede).

Un opus qui souffle le chaud et le froid. Une bonne moitié de la plaque est même carrément dispensable. Et je pense tout particulièrement au sirupeux « Balthazar », au larmoyant « Local science », à l’anodin « I don’t ever know what that is », à l’inoffensif « Giddy up » ainsi qu’au final « Sparks », malgré ses lyrics qui s’attaquent notamment à la scientologie. Parce côté textes, Mc Kneown est plutôt bien inspiré. Ses observations sarcastiques, humoristiques, provocatrices traitent surtout des problèmes liés à la drogue et à la sexualité. Bon bien sûr on n’en est pas aux lyrics de Ray Davies ou de Joe Strummer du Clash, mais ils tiennent la route. Un Clash auquel les premières compos de l’elpee se réfèrent. Tout d’abord l’excellent « Vondelpark », malgré son profil plus psychédélique (NDR : ou garage ; des traces qu’on retrouve tout au long du long playing) et puis « Tell me when you’re ready ». A cause de la progression de cordes. Encore qu’en écoutant plus attentivement, c’est plutôt à Big Audio Dynamite que l’on pense voire à « Tattoe you » des Stones. « Kickstrasse » est un autre sommet de l’opus. Une plage très garage abordée dans l’esprit de Primal Scream que Jackie chante en duo avec Kate Jackson des Long Blondes. Et ses interventions à la fois perverses et voluptueuses sont absolument savoureuses. Proches du glam. Glam comme le single « The box ». Caractérisé par ses arrangements symphoniques, il s’inspire manifestement de T. Rex. De cette plaque, j’épinglerai encore l’insouciant « 59 » très postcard dans l’esprit d’Aztec Camera, et puis « The kids » dont les sonorités de gratte chatoyantes trahissent un aspect Stone Roses, mais sans la house. Dommage cette grosse baisse de régime en seconde partie de parcours…

 

mardi, 11 août 2009 21:33

Communion

Au départ la formation suédoise avait envisagé donner une suite à son album “Origin”; mais manifestement, l’inspiration n’était pas au rendez-vous. Dès lors, TSOOL a préféré se lancer dans une nouvelle aventure. Celle d’un double opus. Qui s’intitule « Communion ». D’après la presse spécialisée anglo-saxonne, le second volume de cet opus ne valait pas tripette. C’est donc par esprit de contradiction que je me suis attaqué d’abord à ce deuxième compact-disc.

Et manifestement, il est bien moins décapant que ce dont la discographie du groupe nous avait habitués. Mais beaucoup plus subtil. L’aspect acoustique y est privilégié, même si l’électricité n’est pas complètement absente. Elle est même terriblement vivifiante sur « Reconnecting the dots », un morceau psyché/garage réminiscent des sixtes et puis sur « Saturation wanderers » (NDR : ce titre !), une compo imprimée sur un tempo new wave, mais baignant au sein d’une forme de noisy pétillante. Le reste est néanmoins chargé de multiples nuances. Depuis le baroque (Syd Barrett ?) « Everything beautiful must die » à l’hymnique « The Passover », en passant par le médiéval « The fan who wasn’t there », « Flipside », fruit d’une rencontre hypothétique entre le « Tommy » du Who et « Forever changes » de Love, la ballade uptempo « Lost prophets in vain », dont le sens mélodique peut rappeler Oasis (NDR : encore qu’en y ajoutant des guitares-cornemuse on pourrait alors penser à Big Country), la valse rafraîchissante « Songs of the ocean », caractérisée par de superbes harmonies vocales et de remarquables interventions en picking à la sèche et au banjo et l’instrumental « Digitarian riverbank » dont les digressions psychédéliques acoustiques, parcourues d’un tabla, peuvent rappeler le troisième opus du Led Zeppelin. Ajoutez-y le vaguement oriental « Utopia », dont les vibrations staccato évoquent un certain Stone Roses (NDR : mais sans la house) et un magnifique et tendre « Lifeline », fluidifié par un mellotron, et vous comprendrez que tout le mal qui a pu être écrit sur ce deuxième disque s’apparente à une absence totale d’analyse objective. En fait, c’est vrai, le disque est tellement long, que l’essoufflement annihile le discernement. Pas très pro tout ça !

Venons-en maintenant au premier volume. Plus facile à chroniquer, il s’inscrit dans l’esprit des opus précédents. Le Floyd de Syd Barrett, les Pretty Things (circa « S.F. Sorrow »), les Doors (NDR : surtout pour les claviers ‘manzarekiens’) et même le Primal Scream (NDR : sur le contagieux « Thrill me » et le final brûlant « Distorted child ») alimentent l’intensité psychédélique des compos. Et si la voix d’Ebbot Lundberg peut se montrer rageuse, râpeuse ou sauvage, elle peut se révéler tendre et limpide (NDR : c’est souvent le cas sur le premier cd), se conjuguant même parfois en harmonies éthérées, sinusoïdales voire ‘byrdsiennes’. De ce volume j’épinglerai encore le morceau d’entrée, c’est-à-dire l’extatique « Babel on » (NDR : cordes de guitares croustillantes, claviers chaleureux, basse vrombissante et drums tribaux donnent d’ailleurs le ton au reste de cette plaque), l’énigmatique « Universal stalker », le clin d’œil adressé au Who, et en particulier à son « Pictures of Lily » sur « Pictures of youth », une plage curieusement relevée d’accès de bossa nova et enfin la cover étonnante du « Fly » de Nick Drake. Le tout, vous vous en doutez, mis à la sauce acide chère à The Soundtrack Of Our Lives. Il ne vous reste plus qu’à entrer en « Communion »…

 

Né le 27 août 1953 à New York, Willy Deville –de son vrai nom Willy Boray– s’est éteint ce 6 août 2009. Atteint d’une hépatite C, il est décédé des suites d’un cancer du pancréas. Issu de la scène punk rock new-yorkaise, au sein de laquelle il a côtoyé Johnny Thunders, les Ramones, Television, les Talking Heads et bien d’autres, il a surtout récolté du succès sur le Vieux Continent. Et tout d’abord en 1977, lorsqu’il a sorti ce single mémorable intitulé « Spanish Stroll ». C’était encore l’époque de son groupe Mink Deville. Une décennie plus tard, il embrassait une carrière en solitaire. Davantage orientée vers un style de crooner romantique (NDR : Willy vouait une véritable vénération à Edith Piaf et au pianiste/chanteur/compositeur Charles Dumont). Responsable d’une musique mêlant R&B, blues urbain des 50’s et 60’s ainsi que rythmes traditionnels de la Louisiane, tout en injectant dans son expression sonore des tas de références latinos oscillant du cajun à la salsa, il allait finalement concocter une fantastique version mariachi du classique « Hey Joe » de Jimi Hendrix. C’était en 1992. Un succès qui allait enfin lui valoir une reconnaissance internationale. Il bossait sur un nouvel opus, dont la sortie était prévue pour 2010.

 

L’ex-leader de Gorky's Zygotic Mynci, Euros Child, sortira son nouvel album (NDR: ce sera son cinquième!) le 7 septembre. Il sera disponible gratuitement via la plate-forme de son site web : http://www.Euroschilds.com. Une condition : s’inscrire sur sa mailing list. Intitulé “Son Of Euro Child”, il s’agit de son cinquième long playing.

Le tracklisting est partagé en deux parties :

Première partie :

'Shithausen'
'Gently All Around'
'Like This? Then Try This'
'How Do You Do/ Rat-Clock'
'Look At My Boots'
'1,000 Pictures Of You'
'Carrboro'
'My Baby Joy'

Seconde partie :

'The Dog'
'Harp i a ii ar#1'
'The Fairy Feller's Master-stroke'
'Harp i a ii ar #2'

'Mother-Kitchen'
'Son of Shithausen'

vendredi, 07 août 2009 19:21

Les cicatrices de Basement Jaxx

Le prochain elpee de Basement Jaxx paraîtra ce 21 septembre en Angleterre. Il s’agira de leur cinquième. Lors des sessions d’enregistrement, la formation a notamment reçu le concours de Santigold, Sam Sparro, Yoko Ono, Yo Majesty et Dev Hynes de Lightspeed Champion.

En voici le tracklisting :

‘Scars’ ft. Kelis, Maleka & Chipmunk
‘Raindrops’
‘She’s No Good’ ft. Eli “Paperboy” Reed
‘Saga’ ft. Santigold
‘Feelings Gone’ ft. Sam Sparro
‘My Turn’ ft. Lightspeed Champion
‘A Possibility’ ft. Amp Fiddler
‘Twerk’ ft. Yo Majesty
‘Day of The Sunflowers (We March On)’ ft. Yoko Ono
‘What’s A Girl Gotta Do?’ ft. Paloma Faith
‘Stay Close’ ft. Lisa Kekaula
‘D.I.S.tractionz’ ft.
Jose Hendrix
‘Gimme Somethin’ True’ ft. Jose James

Pour plus d’infos : http://www.basementjaxx.net

 

 

Chad Smith, le drummer de Red Hot Chili Peppers sortira un album solo ce 15 septembre. Impliqué dans le projet Chickenfoot, en compagnie de Sammy Hagar et de Joe Satriani, Chad a reconnu s’être beaucoup inspiré des batteurs issus de la musique britannique des sixties et des seventies, et notamment de John Bonham (Led Zeppelin), Ginger Baker (Cream) et Ian Paice (Deep Purple), pour concocter ce « Chad Smith's Bombastic Meatbats: Meet The Meatbats ».

 

Andy Burrows, l’ex-drummer de Razolight, collabore à l’enregistrement du nouvel opus de We Are Scientists. Leur troisième, pour être plus précis. Et devrait participer à leur prochaine tournée comme invité d’honneur. Il entamera ensuite les sessions d’enregistrement de son propre elpee dès cet automne.  

vendredi, 07 août 2009 19:19

Encore une compile pour Guided By Voices

Après avoir sorti “Suitcase: Failed Experiments and Trashed Aircraft” en 2000 et “Suitcase 2: American Superdream Wow”, Robert Pollard nous propose une suite à ses archives. Elle s’intitulera “Suitcase 3: Up We Go Now” et recèlera son lot d’inédits, de raretés et de demos. Et même des jams. Partagé en quatre compact-discs, comme les précédents recueils, le box contiendra 100 chansons, dont certaines signées par ses projets Major Cockamamie et Bird Shit Mosaic. Et Bob est tellement prolifique qu’il nous réserve un nouvel elpee pour le 6 octobre en compagnie de son nouveau groupe, Boston Spaceships. Le titre de ce disque ? « Zero to 99 ».

Pour plus d’infos : http://www.gbv.com