Le dernier combat de Malween…

Malween est le projet emmené par Julien Buys, auteur, compositeur et interprète, originaire de Nantes. Julien a quitté le monde de la finance, sans regret, en 2017 pour devenir comédien voix-off le jour et chanteur/guitariste a sein de différents projets…

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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

Fondée en 2010 par Christian Garcia-Gaucher (BE/CH) et Valérie Niederoest (CH), Meril Wubslin est une formation belgo-suisse dont la musique est décrite comme lo-fi-folk-sci-fi-psyché-transe. Duo à l’origine, elle est passée à un trio en 2015, à la suite de…

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Chroniques

Little Jimi

The Cantos

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Little Jimi est un trio bordelais qui ne compte pas de bassiste, mais deux guitaristes et un drummer. Et « The cantos » constitue son premier elpee. Un disque dont la musique baigne au sein d’une forme de psyché-doom-prog qui aurait pu naître d’une rencontre entre le Pink Floyd et Black Sabbath, au début des seventies. Passages accablants et atmosphériques se succédant tout en véhiculant des vocaux sinusoïdaux.

S’ouvrant sur un tempo blues/rock plutôt lent, « Indian rain » prend son envol cosmique, dans l’esprit de Hawkwind », après avoir opéré un crochet par la prog de King Crimson, avant de refermer la boucle, comme elle avait été amorcée… Enfin, morceau final « Last Cantos XXIV » synthétise parfaitement le style psyché-doom-prog de Little Jimi, embrassant même des connotations orientales chères à Syd Barrett…

Et pour que votre info soit complète sachez que ‘L’Odyssée d’Homère’ sert de fil conducteur à ce périple sonore…


 

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DogOn

Floater

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Emmenée par la guitare exploratrice d’Eric Hunziker (NDR : c’est lui qui signe les 10 titres !), DogOn ravive la flamme du jazz/rock progressif. Boosté par l’incroyable groove entretenu par la basse à 6 cordes de Thomas Tavano et le drumming plutôt curieux de Tobias Hunziker (pourtant pas le frère de l’autre…), le trio zurichois s’autorise même des incursions dans l’univers oriental (« Dashashwamedh Gha ») ou encore électronique (« Priester »).   

En résumé, tout en marchant sur les traces de Tribal Tech, Bunny Brunel et Wayne Krantz (pour les connaisseurs), cette formation helvète élabore une musique à la fois –et c’est paradoxal– complexe mais accessible…


 

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Don Nino

A beautiful cloud

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Don Nino, c’est le projet de Nicolas Laureau, multiinstrumentiste chez NLF3 et chanteur/guitariste au sein de Prohibition.

« A beautiful cloud » constituerait déjà son septième opus en solitaire, un disque aux sonorités minimalistes, limitées à une guitare, un clavier, une basse, une boîte à rythmes et des timbales arides, métalliques, presque indus ; sans oublier la voix laconique parfois incantatoire mais bien timbrée de Nicolas qui se fond bien dans l’ensemble.

Si « Rainbow » emprunte un ton pseudo reggae, « Fascinating times » s’enfonce dans un psyché folk cher à Syd Barrett, alors que tout au long d’« In the distance » et « Walking the skyline », le bip angoissant d’un moniteur cardiaque passe en boucle, laissant planer des nuages pas aussi magnifiques que pourrait le prétendre Don Nino, malgré des textes qui ne manquent pourtant pas d’humour…


 

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Old Sea Brigade

Motivational Speaking

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Second elpee pour Old Sea Brigade, projet du chanteur-compositeur-multi-instrumentiste Ben Cramer, « Motivational speaking » baigne au sein d’une forme d’électro-pop-americana-folk aux arrangements soignés et aux jolies mélodies, parfois susceptibles de rappeler les Chills (le plus enlevé « Day by day », malgré ses synthés vintage réminscents de New Musik). Sans quoi, sur les autres pistes de ce long playing, Ben Cramer privilégie les ballades, qu’il interprète d’une voix feutrée, chansons qui traitent de la perte, l’anxiété et l’isolement ; mélancolique, « Nothing clever » frôlant paradoxalement et en même temps, les univers de The Apartments et de Prefab Sprout. Si les sonorités frémissantes de gratte électrique –malheureusement pas assez présentes au goût de votre serviteur– apportent une chouette coloration aux compos, l’ensemble est tellement sophistiqué qu’il finit par souffrir d’une inévitable uniformité…


 

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Crazy Arm

Dark Hands, Thunderbolts

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Issu de Plymouth (NDR : c’est dans le Devon, en Angleterre) Crazy Arm est un collectif réunissant 16 membres. Et pourtant, il est actif depuis plus de 15 ans ! Il lui a cependant fallu 4 ans pour terminer son 4ème album. Si sa longévité ne lui a pas servi, la pandémie a constitué un fameux frein aux différentes sessions. Il a été, en effet, difficile d’aménager du temps libre entre les différents musiciens en ces temps de Covid. Bref, l’écriture de « Dark Hands, Thunderbolts » n’a, apparemment, pas été de tout repos…

Le groupe anglais ne souhaite toujours pas être enfermé dans une case et, à l’écoute de cet opus, c’est manifeste. Il y recèle aussi bien des plages de country ou d’americana (« Brave Stars Here ») que de morceaux quasi-punk (« Montenegro »). Et tout au long de ce parcours escarpé, Crazy Arm affronte une série de sujets engagés tels que le brexit (« The Golden Hind ») ou les problèmes de santé mentale. Du beau travail pour ces artisans du rock…


 

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Clipping.

Visions of Bodies Being Burned

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Issu de Los Angeles, Clipping. est un trio de hip-hop réunissant le MC Daveed Diggs ainsi que les producteurs William Hutson et Jonathan Snipes. Cet obscur objet du désir incarné par « Visions of Bodies Being Burned » navigue très loin des volutes chères au hip-hop mainstream, préférant s’enfoncer au sein d’un monde enfumé proche des univers fréquentés par Dälek ou Shabazz Palaces (également signés sur le label Sub Pop) …

Sur un flow somme tout assez classique, les productions oscillent entre noise, musiques concrètes, expérimentations et déviances industrielles sur des textes conduisant aux enfers, peuplés de cauchemars et sous l’emprise d’autres forces du mal ; le tout baignant au sein d’un climat plutôt horrifique…

Néanmoins, cet ‘horrorcore’ rap pratiqué tout au long du 4ème opus de Clipping. demeure accessible tout en titillant les oreilles les plus curieuses.


 

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Robin Kester

This is not a democracy

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Robin Kester est originaire de Rotterdam. Peu notoire hors de son pays natal, elle est quand même parvenue à graver près d’une dizaine de singles et un Ep 5 titres (« Peel the skin » en 2018). « This is not a democracy » constitue son premier elpee. Bien qu’intimiste la musique de cette Néerlandaise baigne, en général, dans le psychédélisme

« Sweat and Fright » ouvre l’opus, une plage que trace une ligne de ligne de basse caoutchouteuse et hypnotique, mais sur laquelle flotte le chant éthéré et envoûtant de Kester ainsi que des nappes de claviers vaporeuses. « Cigarette song » et « The Dirt » se chargent d’intensité électrique, alors que Robin nous susurre des mots sombres dans le creux de l’oreille. L’ambiance psyché se couvre d’accents jazzyfiants, un peu dans l’esprit de Portishead, tout au long de « Portals », des cuivres enrichissant l’expression sonore.

Bref, de bonne facture, les 7 titres oniriques et luxuriants dispensés en moins d’une demi-heure nous plongent au sein d’un univers à la fois perturbé et perturbant qu’alimentent des synthés vintage, des sonorités de guitare rétro mais singulières ainsi qu’une vibraphonette antique…


 

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Bully

Sugaregg

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Bully a la tête plongée dans les 90’s. Et tout particulièrement le grunge. Soutenue par le bassiste Zachary Dawes le drummer Wesley Mitchell, Alicia Bognanno en est la leader. Et quand on sait qu’elle a réalisé un stage au sein du studio de Steve Albini, il n’est pas étonnant qu’elle soit contaminée par ce style musical. En outre, le célèbre producteur lui a certainement filé quelques tuyaux. Enfin, quoi de plus naturel, pour une formation d’un tel genre de signer sur le mythique Sub Pop.

Pour réaliser cet opus, Bully a cependant bénéficié du concours de John Congleton (Explosions in the Sky, Angel Olsen, Sharon Van Etten) à la mise en forme.

« Sugaregg » constitue le troisième elpee du band, un disque qui fait suite à « Feels Like », paru en 2015 et « Losing », en 2017. Et guère de changement (ou d’évolution) en 3 essais, puisque le band reprend les choses là où il les avait laissées. Pas de nappes de claviers, simplement la structure guitare/basse/batterie sur laquelle la voix hargneuse mais jamais beuglante d’Alicia épanche ses émotions. Si, en général, le tempo est enlevé –parfois à la limite du punk– le long playing réserve quand même quelques moments de répit. Et puis, surtout, au fil de de l’écoute, les mélodies se révèlent au mélomane…

Sans être révolutionnaire, les 12 morceaux de « Sugaregg » nous renvoient à Seattle, 3 décennies plus tôt, sensation finalement agréable et qui change de ce revivalisme eighties un peu trop envahissant pour l’instant… 


 

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Smiling

Devour

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Avant d’opter pour le patronyme Smiling, ce groupe répondait au nom d’Annie Girl and the Flight. Il avait gravé un elpee éponyme en 2012, et un Ep trois ans plus tard. C’est donc dès 2016 que la nouvelle aventure a commencé. Pourtant, Il ne s’agit que du premier opus de Smiling. Faut dire qu’Annie multiplie les projets parallèles : Book of Eyes, un combo acoustique pour lequel elle écrit un bouquin destiné à accompagner sa musique, Premium Destiny, afin d’y dispenser de la dream pop et des musiques de films, et enfin le concept électronique Thirst.

« Devour », a été enregistré sur un 16 pistes analogique, en partie aux défunts Dock studios, là où Thee Oh Sees et Ty Segall, ont concocté bon nombre de leurs productions. Les autres sessions se sont déroulées au Hyde Street de San Francisco (NDR : il est devenu notoire pour avoir hébergé le Creedence Clearwater Revival) et au Coyote Hearing à Oakland ; c’est là que Sivan Lionclub (Everyone is Dirty) est venu enrichir astucieusement l’expression sonore de ses interventions colorées, mais jamais dramatiques, au violon.

Si Annie se réserve le leadership du band, elle a aussi pu s’appuyer sur son guitariste Josh Pollock, mais surtout sur John Baccigaluppi (Sea of Bees, 7 Seconds, Calexico, …) à la coproduction.

A l’écoute de cet opus, on ne peut s’empêcher de penser à la musique pratiquée au sein du mouvement Riot Grrrl qui a sévi au début des 90’s, et incarné alors par des groupes comme Blake Babies, Veruca Salt, voire Throwing Muses ou les Breeders (NDR : bien qu’ici, il n’y ait que la seule Annie comme membre féminin du band), mais qui auraient injecté du psychédélisme, du space rock et du shoegaze (My Bloody Valentine ?) dans son expression sonore, tout en n’hésitant pas à changer de tempo ou de le booster (« Devour », le titre maître), mais Smiling à le bon goût de préserver un sens mélodique particulièrement accrocheur. Enfin, on épinglera l’excellent « Take your time », au cours duquel un soin tout particulier a été apporté aux arrangements de cordes…

Pas mal du tout !

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Modest Mouse

The golden casket

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Avant d’entamer les sessions d’enregistrement, Isaac Brock, le leader de Modest Mouse, avait déclaré qu’il sacrifierait ses parties de guitare pour enregistrer cet album, afin d’élargir l’espace de créativité. Mais au fil de ces sessions, elles sont revenues en force. Invité de marque, Johnny Marr est même venu donner un bon coup de gratte à « We are between », une piste enrobée de chœurs hymniques et dont la ligne de basse aurait pu être tracée par Simon Gallup. Outre l’instrumentation organique, le combo s’est également servi d’instruments moins conventionnels (banjo, marimba, mélodica), électroniques (synthés, boîte à rythmes) mais surtout insolites dont des percus cognées sur tout ce qui leur tombait sous la main...

Première constatation, caractérisé par ses arrangements luxuriants, l’elpee est parfaitement produit ; à tel point que parfois on se demande si ce n’est pas Brian Eno qui s’est chargé de la mise en forme.

A la limite du rap, la voix de Brock est souvent déclamatoire. Ce qui ne l’empêche pas de se muer en falsetto un peu à la manière des frères Mael chez Sparks ; comme sur le post punk « Walking and running ». Du post punk qu’on retrouve tout au long du vigoureux « Japanese trees ». Et dans le même esprit, « Fuck your acid trip » évolue sur un tempo mid new wave.

De cet LP on épinglera encore « We’re lucky », dont l’intensité monte en crescendo et se gonfle d’une section de cuivres. Puis « Wooden soldiers », un morceau qui s’ouvre dans une ambiance à la Tom Waits, puis vire à l’allègre (ces sifflotements) et invite même une pedal steel. Et enfin « Transmitting receiving », un manifeste anti-technologie caractérisé par sa mélodie et sa contre-mélodie ; une plage qui synthétise le thème de cet album qui met en garde contre les dangers d’Internet…

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