Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

logo_musiczine

Les décibels de Chatte Royal…

Le premier elpee de Chatte Royal, « Mick Torres Plays Too Fucking Loud », paraîtra ce 8 mars 2024. Fondé en 2020 par Diego Di Vito, Dennis Vercauteren et François Hannecart, et rejoint par Téo Crommen en 2021, il compte deux Eps à son actif, « Septembre », en…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

The Sisters of Mercy - 30...
DAF - Bimfest 2023

Rarement jazz et électronique n'auront fait si bon ménage... Spécial

Écrit par - -

Avant toute chose, précisons que l’ABBOX n’est pas une nouvelle salle de l’AB. Ou presque : il s’agit en fait de la grande salle, avec une configuration légèrement modifiée (des voiles rouges cachent les balcons, avec des loupiotes et des lampadaires pour tamiser l’ambiance). Sympa et tout confort, l’ABBOX donne l’impression au spectateur d’être dans une grande chambre capitonnée, les oreilles bien au chaud et l’esprit apaisé par ces cascades de voiles à la couleur utérine. Hum… Sûr que les p’tit gars de l’AB sont des feng shuistes en herbe, en tout cas ça fait plaisir de regarder des artistes dans ces conditions. Surtout quand il s’agit de groupes de la trempe de Cinematic Orchestra, dont le dernier album « Everyday », est une petite perle. Oubliez la lounge et ses Saint-Germain en mocassins : le « nu-jazz » a trouvé son véritable ambassadeur en la personne de Jason Swinscoe, l’homme qui se cache derrière Cinematic Orchestra. Rarement jazz et électronique n’auront fait si bon ménage depuis les derniers albums de Truffaz, de Jazzanova et de Nils Petter Molvaer. En live, cela donne de longues improvisations à partir du canevas de l’album, sauf en ce qui concerne les morceaux chantés par Fontella Bass, assez proches des originaux. Autrement dit, ce concert valait surtout pour les instrumentaux, pleins de surprises et de virages en épingle : c’est alors que les membres du groupe semblaient prendre le plus de plaisir, et nous avec. Parmi ces moments de pure poésie, « Man With The Movie Camera » mit tout le monde d’accord (splendide), et Cinematic Orchestra de récolter une ovation bien méritée. Voilà bien un groupe qui nous change des compiles du Buddha Bar. Et rien que pour ça, il faudrait lui ériger une statue.

Informations supplémentaires

Lu 1158 fois