Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

Thomas, Louis et Théo ont tissé leurs liens dès l'enfance, autant sur la pelouse du club de foot qu’autour du son. C’est la scène qui devient leur terrain de jeu favori, et ça se voit : leurs ‘live’ électrisent les corps et marquent les cerveaux au fer rouge.…

logo_musiczine

Musiczine recherche des collaborateurs.

Tu as une très bonne connaissance musicale et tu souhaites participer à l’aventure Musiczine.net ? Tu es passionné, organisé, ouvert, social, fiable et appliqué ? Tu as une bonne plume ? Alors n’hésite plus : rejoins-nous ! Vu l’ampleur prise par Musiczine et…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Civic
Depeche Mode - Sportpalei...

Comme le bon vin, John vieillit bien... Spécial

Écrit par - -

Pour la clôture de sa saison, l'Ancienne Belgique accueillait John Cale, épicentre d'une soirée exceptionnelle durant laquelle lectures, vidéos et film mettaient en scène l'ex-Velvet Underground, avant un concert divin qui marqua le grand retour du musicien sur le devant de la scène. Malgré un accoutrement plutôt indigne de la part de notre dandy touche-à-tout (un training pantacourt, des baskets pourries et une vieille chemise), le spectacle fût d'une intensité rare, beau mélange de nouveaux morceaux et de grands classiques, la plupart du temps remis au goût du jour.

D'entrée, Cale attaque avec trois nouvelles compositions, augurant du meilleur (un album est prévu pour septembre, et l'EP " 5 Tracks " vient de sortir) : " Over Her Head ", " Lament " et " Waiting For Blonde " impressionnent par leur structure mélodique (sophistiquée mais évidente). Retour en arrière avec les fameux " Do Not Go Gently Into That Good Night " et " The Endless Pain of Fortune " (de " Paris 1919 "), séparés par un quatrième inédit, " Verses " (de " 5 Tracks "), avant un " Venus In Furs " de toute beauté. Voir jouer un classique du Velvet par un de ses membres fondateurs procure toujours un bonheur insatiable : le violon électrique n'a rien perdu de sa verve, et déchire le silence (religieux) de ses stridences aujourd'hui rentrées dans l'histoire. Emotion. " Set Me Free " et " Things (You Do In Denver When You're Dead) " (du film du même nom) détendent l'atmosphère après telle plongée en arrière, dans ce passé sulfureux qui marqua toute une génération (et même plusieurs) d'apprentis musiciens et d'amateurs de pop music. Mais les surprises n'étaient pas terminées : aux premières notes de " Fear Is A Man's Best Friend ", le public exulte, et Cale sourit. Sa version de " Fear " se montrera pourtant bien différente de celle de l'album, Cale s'épargnant les cris du refrain en les remplaçant par de légères digressions pianistiques. " E is Missing ", autre inédit, fit un peu retomber la sauce (malgré sa bonne tenue), avant une dernière demi-heure rock'n'roll de haut vol, avec un Cale au devant de la scène, la Gibson blanche en bandoulière et le regard droit et enflammé : " Model Beirut Recital ", " Gun " et " Pablo Picasso ", avant un premier rappel et cet " Heartbreak Hotel " d'une intensité remarquable. John Cale vieillit bien, comme le bon vin.

Le public, conquis, en redemande : John Cale revient, seul, et interprète avec grâce un " Wilderness Approaching " de toute beauté. Qu'il rocke, qu'il expérimente ou qu'il roucoule, John Cale surprend par sa justesse de ton et son goût de l'aventure. Bref, il en jette toujours, sans forcer le trait. Vivement l'album !

Informations supplémentaires

  • Band Name: John Cale
  • Date: 2003-06-02
  • Concert Place: Ancienne Belgique
  • Concert City: Bruxelles
  • Rating: 8
Lu 1118 fois