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Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Pour Jane Weaver, l’amour est un spectacle permanent...

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Rock'n'roll... Spécial

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Le décor est sombre. Au fond de la scène un drapeau arbore une tête de mort soulignée par un seul os. The Eighties Matchbox B-Line Disaster monte sur scène. Ils sont jeunes, très jeunes. Entre 18 et 25 ans. Les deux guitaristes arborent un look punk réminiscent des Sex Pistols. Le drummer me fait plutôt penser à un ancien membre des Stray Cats. Le bassiste à feu Richey James. Quant au chanteur, il ne dépareillerait pas dans un film consacré à la vie du Christ. Dans le rôle de Jésus, bien sûr. Sa longue chevelure noire, ses yeux perçants lui confèrent même un air de gourou…

Pas le temps de dire flip et la machine se met en route. Les images défilent : le chaos, le bruit, le désordre, le danger, la mort, le feu, la névrose, l'obsession, le désir, le feeling, la drogue, le sexe, l'enfer, le rock'n roll, le psychobilly, le punk, le gothique…  les morceaux s'enfilent… et le temps file… Guy Mc Knight est une véritable bête de scène. Il en fait voir de toutes les couleurs à son pied de micro. Son roadie le suit à la trace pour ramasser les morceaux. Porte son fil, lorsqu'il se jette au beau milieu du public. Dès qu'il entre en transe, tous ses membres frémissent. Lorsqu'il hurle, on a l'impression que les sons vomissent de son estomac. Mais lorsqu'il chante, il épouse un baryton puissant, dont le timbre me fait penser à Andrew Eldritch et les inflexions à Ian Curtis. D'ailleurs, Sisters of Mercy et Joy Division doivent avoir eu une influence sur le groupe. Mais aussi les Dead Kennedys, Birthday Party, les Stooges, les Cramps ou encore les Misfits, même si elles sont inconscientes. Postés de chaque côté de la scène les deux guitaristes conjuguent l'électricité avec une sauvagerie inouïe, mais sans jamais déraper. Le groove guttural de la basse et le drumming souple et particulièrement efficace de Tom Diamantepoulo balisent le flux sonore. C'est rock'n roll ! Après 40 minutes, The Eighties Matchbox B-Line Disaster dépose les armes. Et se barre. D'abord sonné, mais surtout ravi, le public en redemande. Ayant assisté à un set de la même trempe, lors des débuts de Manic Street Preachers, j'en ai tiré la conclusion qu'ils ne reviendraient pas. 20 minutes plus tard, toute la salle applaudissait encore… en vain !

 

 

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