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Chanteur de charme Spécial

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Le concert accordé au Botanique le 16 octobre affichant complet, il ne restait donc plus aux aficionados de The Divine Comedy qu'une seule alternative : se déplacer jusque l'Aéronef de Lille. Une opportunité qu'il ne fallait louper sous aucun prétexte ; car la bande à Neil Hannon ne se produit pas souvent sur le Vieux Continent. En outre, son tout dernier album, « Victory for the coming muse » est vraiment d'excellente facture.

En première partie, The Duke Special nous a gratifiés d'un show à la fois 'vintage', humoristique et romantique. Romantique à cause des chansons de Peter Wilson, chansons qu'il interprète d'une jolie voix rappelant tantôt Rufus Wainwright, tantôt Damon Gough, mais avec un accent irlandais (NDR : il est issu de Belfast !) en s'accompagnant d'un piano droit en bois, plutôt étroit et assez vétuste. Physiquement, il ressemble à un jeune Robert Smith qui aurait laissé pousser de longs dreadlocks. Humoristique a vu des frasques continuelles de Chip Bailey Wilson. Sosie de Charles Dickens, mais la chevelure bien plus longue, ce pince-sans-rire bien britannique se réserve les percussions. Toutes les percussions. Aussi bien conventionnelles qu'insolites. A sa droite, il a installé une énorme caisse de profil. Devant lui, toute une série de boules semblables à des émoticônes, mais de la dimension des noix de coco. Sans oublier le kit de batterie 'dit' classique. Régulièrement, il s'approche du bord de la scène pour y produire des sonorités plutôt singulières à l'aide d'une sorte de manche à balai surmonté d'une cloche. Il se sert également d'une râpe à fromage et autres ustensiles de cuisine dont des couvercles de casseroles. 'Vintage' au vu du décor au sein duquel le duo a évolué tout au long de son set. Un décor qui ressemblait plus à une brocante (les gramophones, les vieux tourne-disques !) qu'à une scène de concert. Et non seulement la mise en scène a eu de quoi mettre de bonne humeur le public, mais la prestation de Duke Special s'est révélée absolument convaincante.

Huit musiciens montent sur les planches : un drummer, un percussionniste, un bassiste (NDR : le trio est posté au fond de la scène, mais sur une sorte de podium), un guitariste, un violoncelliste (qui double parfois aux claviers), un claviériste/pianiste et une violoniste (NDR : vêtue d'un tailleur strict, elle aurait pu relever d'un orchestre symphonique). Sans oublier Neil Hannon. Très mince, de petite taille (NDR : il ne doit pas mesurer 1m70 !), ce dandy possède une fameuse personnalité. De l'humour aussi, parfois teinté d'une pointe de cynisme. Une très belle voix : son baryton sensuel, parfois volontairement emphatique, vibrant, magnifie, en quelque sorte, toutes les chansons. Du charisme aussi. A moins que ce ne soit du cabotinage (NDR : une divine comédie ?). Lunettes de soleil sur le nez, il entame son répertoire en s'accompagnant à la guitare sèche. Par « Mother dear », une compo issue de son dernier elpee. Des lunettes et une six cordes qu'il va abandonner respectivement lors du quatrième et du cinquième morceau, pour se concentrer sur le chant. Il nous invite alors à danser lors de « Diva lady », un fragment franchement latino. Pour « Threesome », il rejoint les deux autres claviéristes derrière les ivoires : piano pour trois mains ! Epatant ! Une cover : le « Raspberry Beret » de Prince. Lors de « Mutual friend », tel un chanteur de charme, Hannon vient s'asseoir sur le bord de la scène, puis termine le show par « Tonight the fly » sous les acclamations de la foule. Si le set est parfaitement équilibré, mené de main de maître par Neil ; il faut également souligner le rôle joué par le violoncelliste et surtout la violoniste. Une véritable virtuose qui parvient non seulement à se fondre dans l'ensemble tout en donnant davantage de relief aux compos. Qui n'en manquent pourtant pas. Mais si sur disque, fruit de la rencontre entre musique de chambre, music hall et pop, la solution sonore de The Divine Comedy peut parfois sembler tendre et satinée, en 'live' le résultat est beaucoup plus pêchu et dense. Faut dire que l'osmose opérée entre les différents instruments frôle la perfection.

Après les deux titres accordés en rappel, la foule acclamait à tout rompre, reprenant même en chœur les paroles de « National express ». Impressionnant ! Quand reviennent-ils ?

Tracklist

Mother dear
Alfie
Bad Ambassador
The light of day
When the lights
Gen sex
Diva lady
Lady of a certain age
Dadys car
Plough
Mastermind
Threesome
Don't look down
Weekend
Raspberry Beret
Mutual friend
Tonight we fly
To die a virgin
National express

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