La pop sauvage de Metro Verlaine

Un coup de foudre, et puis le romantisme comme mode de vie, Metro Verlaine est avant tout une histoire de passion. Fondé en 2013, après un voyage à Londres qui a laissé des cicatrices et un sale goût de ‘lose’ au fond de la gorge, l'histoire de Metro Verlaine…

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Bienvenue dans le monde parallèle de Chapelier Fou… Spécial

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Chapelier Fou est un artiste que je connais mal. Il se produisait à deux pas de chez moi, à l’Alhambra de Mons. Vu cette proximité, il n’était pas trop difficile d’aller jeter un œil et une oreille. Et il faut avouer que le set de l’artiste français a facilement retenu mon attention.

A cause de son style, qu’on peut qualifier de surprenant. Car si sa musique est électronique, elle prend un chemin différent de sa forme traditionnelle. Sauf pour les sonorités les plus immédiates. Néanmoins, quand l’expression devient plus élaborée et subtile, le charme commence à opérer. Mais pour mieux comprendre le concept imaginé par Louis Warynski, il est nécessaire de s’intéresser à son parcours. A 6 ans, il intègre déjà le conservatoire de Metz, sa ville natale, et devient rapidement multi-instrumentiste. Ce n’est que bien plus tard qu’il va succomber à l’électronique. Qu’il va mêler à la musique classique. A l’aide d’un violon, mais pas seulement, car lors des sessions d’enregistrement, il a recours à d’autres instruments analogiques.

Les deux premières parties, Dutchnols et Toner nous réservent de l’électro traditionnelle. De quoi passer le temps, en attendant de passer aux choses sérieuses.

Première et bonne surprise, Chapelier Fou ne monte pas sur les planches en solitaire, comme je l’imaginais. Il est soutenu par un full band. Les musicos s’installent tous derrière un clavier, tout en gardant un ou plusieurs instruments à portée de main. Et y briller. A l’instar de la jeune et la talentueuse bassiste, plantée à le droite de Louis, et d’un violoniste posté à gauche du leader. Quant au dernier musico, il a manifestement plusieurs cordes à son arc, mais va se concentrer essentiellement sur son saxophone.

Dès les premiers titres, je comprends mieux pourquoi Chapelier Fou s’inspire du conte d’ ‘Alice au Pays des Merveilles’. A cause du nom de scène, bien sûr ; mais également parce que les compos sont susceptibles de nous entraîner dans un monde parallèle. A chaque titre, j’ai l’impression de découvrir une nouvelle idée. Le quatuor innove constamment. Heureusement que la salle a été judicieusement rénovée. Pour rendre son acoustique meilleure, notamment. Il aurait été malheureux de ne pas pouvoir profiter au maximum de cette expression sonore si complexe.

Hormis quelques voix émanant sporadiquement des machines, le chant est absent. Mais il ne manque pas. Il renforce même le mystère qui plane autour des compositions du Français. Et puis, les quelques mots sont bien intégrés aux chansons. « Darling, Darling, Darling » en est le parfait exemple.

Le concert s’achève et j’ai l’impression qu’il a été vraiment court. Mais c’est plutôt bon signe, car en regardant ma montre, je remarque qu’il a duré plus d’une heure ! Chapelier Fou et son groupe ont régalé le public montois. Espérons que l’Alhambra continuera de développer d’aussi jolies idées de programmation pour que la musique continue à faire vivre la future capitale européenne de la culture.

(Organisation : Alhambra)

Informations supplémentaires

  • Band Name: Chapelier Fou
  • Date: 2014-11-08
  • Concert Place: Alhambra
  • Concert City: Mons
  • Rating: 0
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