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Vive La Fête - 11/04/2024

Pas de nostalgie, mais plutôt de la sueur, de l’énergie et de la chaleur animale… Spécial

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Ce soir, l’Ancienne Belgique est configurée en mode Box pour accueillir God Mother, Warsawwasraw et surtout, en tête d’affiche, The Dillinger Escape Plan. C’est la tournée d’adieu du combo américain. Fondé en 1997, il est responsable de 5 elpees, dont le dernier, « Dissociation », est paru en octobre 2016. Bien yankee, contemporaine, violente, sa musique est considérée comme le fruit de la rencontre entre heavy metal et mathcore, tout en intégrant des éléments de jazz et de prog. Les structures rythmiques sont souvent complexes et les tempos rapides. Si DEP a influencé de nombreux groupes, il s’est lui-même inspiré –et notamment– de Refused, Mahavishnu Orchestra, King Crimson, Black Flag et Cynic. Le New York Times a défini le groupe comme suit : ‘Si vous voulez vraiment connaître ces chansons, ce métal passe par le filtre jazz-rock d’Allan Holdsworth et Mahavishnu Orchestra’.

L’ouverture des portes est prévue à 18h30. Il ne sera décrété qu’une heure plus tard. En fait, le bus de DEP est tombé en panne sur la route. Les musicos seront donc contraints à se produire sur scène sans avoir réalisé leur soundcheck. A l’entrée le climat est lourd. Les gens parlent de l’attentat manqué, qui a secoué, la veille, la gare centrale…

A 20 heures, God Mother ouvre le bal. Un quatuor suédois. Issu de Stockholm, très exactement. Peu de monde dans la fosse. Si le drummer, le guitariste et le bassiste restent bien plantés sur les planches, le chanteur est vraiment déchaîné et rejoint l’auditoire, en emportant son micro relié à un fil (NDR : il aurait tout intérêt à s’en procurer un sans, pour ne plus s’entortiller dedans). Le band pratique un metalcore percutant et manifeste une énergie débordante. Hurlé le chant et particulièrement efficace. Convainquant !

Warsawwasraw embraie. Un duo parisien réunissant le chanteur/guitariste John Anthony Huss et le batteur Mathieu Luckas Betard. Ce dernier va se servir des fûts de son prédécesseur. Le chant est hurlé. Les sonorités sont lourdes et expérimentales. Pas trop ma tasse de thé. La salle commence à se remplir ; et elle sera comble pour la tête d’affiche.

Place ensuite à The Dillinger Escape Plan. Le drummer est installé sur une estrade surélevée juste devant une tenture noire sur laquelle est imprimé le nom du band. Le light show se distingue par quatre rangées de trois stroboscopes qui vont mitrailler la fosse, chauffée à blanc. Aux premiers rangs, l’atmosphère est suffocante. Votre serviteur migre vers le fond de la salle. Hurleur de service, Greg Puciato est épaulé par le bassiste Liam Wilson, installé en retrait devant le batteur, ainsi que Ben Weinman et Kevin Antreassian, qui se démènent comme des diables en boîte.

Après un élégant ‘Welcome Motherfuckers’, le show démarre sur les chapeaux de roues, par « Panasonic Youth ». Greg Puciato est omniprésent sur les planches. Il est partout et grimpe sur les baffles placés en front de scène. Son chant hurlé est assez mélodique, mais ‘testonérisé’. Endiablé, le set conjugue intensité et brutalité. Débordante, l’énergie libérée est terriblement électrique. Puciato incite à créer un circle pit et le rejoint. Les musiciens embraient par « Milk Lizard », comme si de rien de n’était, alors que Puciato remonte sur les planches. Pas sûr que la set list ait été respectée. Et l’intensité du show a atteint son paroxysme, lors du rappel, un encore de 3 morceaux.

Etonnant, mais la formation n’a pas abordé le sujet de la fin de son aventure. Et vu la réaction de la foule, on ne peut pas dire que l’ambiance était à la nostalgie, mais plutôt chargée de sueur, d’énergie et de chaleur animale. L’Ancienne Belgique a encore servi de temple du metal…

(Organisation : Ancienne Belgique)

 

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