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Des multi-instrumentistes jusqu’au bout des santiags ! Spécial

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Originaires de Repentigny, dans la région de Montréal, les Cowboys Fringants comptent un peu plus de 20 années de carrière. A leur actif, une dizaine d’albums dont 800 000 exemplaires se sont écoulés à travers toute la francophonie. Tous les membres du groupe participent à l'écriture des chansons, mais la très grande majorité est signée par le guitariste, Jean-François Pauzé. Ce dernier estime que pour comprendre et se situer dans ce monde, il faut préalablement connaître ses racines, son histoire et l’origine de toute identité. Ce qui explique pourquoi les textes abordent régulièrement des thèmes sociopolitiques, dont celui de l’indépendance du Québec. Mais également écologiques. En 2009, le combo s’était produit deux soirées de suite à l’Ancienne Belgique, devant une salle comble. Et c’est encore le cas, ce soir.

On reste dans l’univers du Québec pour le supporting act, puisque c’est Dumas qui a l’assure. Il figure parmi les auteurs-compositeurs-interprètes de sa génération les plus doués et prolifiques En dix années de carrière, il a publié plus de 11 elpees. Et son dernier, « Nos idéaux », dont il va nous réserver de larges extraits, est paru en février dernier. Il avait déjà été programmé aux Francofolies de Spa. Mais c’est la première fois qu’il foule les planches de l’AB. Il ne faut pas plus de 5 minutes avant qu’il ne fasse l’unanimité au sein de l’auditoire. Et pas seulement en faisant le pitre ! Armé de sa sèche, il chante d’un accent trahissant ses racines, tout en s’appuyant sur des samples de basse, de percus et de claviers, qu’il manipule à l’aide de pédales, posées à ses pieds. Pop/rock légèrement teintée d’électro, sa musique est plutôt festive. Ses accords sur sa gratte sont nerveux. Et à plusieurs reprises, il invite la foule à chanter avec lui. Un excellent chauffeur de salle !

Place ensuite aux Cowboys Fringants qui débarquent en fanfare. Le quatuor est accompagné de trois musiciens de tournée, dont un trompettiste. En escalier, une estrade prend toute la longueur du podium. Sur laquelle sont installés deux drummers, dont André Brazeau, qui a enfilé un short et un tee-shirt hawaïen. Karl Tremblay, le chanteur, dont l’accent canadien est vraiment savoureux, a une bonne bouille. On dirait un trappeur. Et il déclare : ‘Nous sommes ici pour jouer de la musique et on espère que vous allez passer une bonne soirée. Bon spectacle’. Le show peut commencer. « Bye bye Lou » ouvre les hostilités. Et déjà, malgré la (fausse) impression d’un spectacle improvisé, tout est réglé comme du papier à musique. Les deux drummers sont au turbin, mais ce sont la trompette et le violon qui dominent le sujet. Country festif, « Joyeux Calvaire » incite la foule à lever les bras, sauter sur place et danser ; on se croirait presque lors d’une grande farandole qui s’ébranle pendant la kermesse au village. Ou alors au sein d’un gigantesque pub irlandais. C’est une certitude, les artistes soignent l’interactivité. Pendant « En Berne », Karl crache son venin sur le gouvernement de son pays : ‘Peu importe ce qui se passe, on n’a pas le choix d’emmerder tous les bouffons qui nous gouvernent’. « Mon Grand-Père » aurait pu figurer au bal musette d’une fête foraine. L’ambiance est au zénith. Tous les musiciens sont polyvalents et jouent de plusieurs instruments. Ils transitent de l’un à l’autre. Y compris les drums. Même Marie-Annick, pourtant préposée aux claviers, à la mandoline et au violon. Des multi-instrumentistes jusqu’au bout des santiags ! Le clown de service n’est autre que le bassiste. Et il a le don de faire réagir le public. Il apporte ainsi une cargaison de ballons à gonfler afin de les transformer en répliques de chiens, puis les distribue dans la fosse. Il va même s’y jeter pendant cinq bonnes minutes, en fin de parcours, se laissant porter par le peuple.

Tout au long de « La Catherine » et « Marine Marchande », la foule reprend les paroles des refrains en chœur. Epatant ! Tout comme pour « Les Etoiles Filantes » qui clôt le show. De la fosse aux gradins, l’auditoire chante à l’unisson. Et il a réservé une belle surprise au band : des feux de Bengale et des avions en papier, en référence aux paroles de la chanson, ainsi que les iPhones allumés, balancés de gauche à droite (NDR : ou l’inverse, selon). Magique !

Le combo nous réserve « Tant qu’on aura de l’amour » lors du rappel. Les Cowboys sont venus, les Cowboys ont vu et les Cowboys ont vaincu. César n’aurait pas dit mieux !

(Organisation : Live Nation en accord avec Auguri)

Informations supplémentaires

  • Band Name: Les Cowboys Fringants
  • Date: 2018-04-09
  • Concert Place: Ancienne Belgique
  • Concert City: Bruxelles
  • Rating: 0
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