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Malgré un line up en chair et en os, ce sont les machines qui ont volé la vedette à l’humain… Spécial

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Après la projection d’un film d’une dizaine de minutes consacré aux différents artistes qui se produisent dans le cadre du Festival Des Libertés, une présentatrice vient présenter Fakear. Elle déclare notamment que Fakear mérite sa place lors de cette manifestation, comme d’autres courants musicaux. Le concert est soldout depuis quelques semaines.

Originaire de Cannes, Fakear, aka Théo Le Vigoureux, a provoqué un engouement musical qui résonne bien au-delà de la sphère électro. Puisant son inspiration dans la world, le trip-hop et la deep house, il propose une expression sonore limpide, puissante et personnelle. Dès le départ, son succès a été foudroyant, son style passionnant les amateurs de musiques électroniques. Sa générosité et son univers à la fois onirique et mystique ont fait de lui un véritable phénomène dont les concerts reflètent parfaitement la magie. Grâce à son goût prononcé pour la mélodie et une nouvelle manière d'aborder la musique électronique, le jeune producteur est parvenu à imposer sa griffe prometteuse. Après avoir pris d'assaut la scène électro, rempli un Olympia, tourné en Amérique, Australie et dans toute l’Europe, sa musique solaire va irradier le Festival des Libertés.

« All glows », son dernier opus, est paru en avril dernier. Un disque pour lequel il a reçu le concours de quelques collaborateurs huppés, dont le trompettiste Ibrahim Maalouf, le rappeur Ebenezer, Polo & Pan, Clément Bazin, Noraa et Ana Zimmer.

Le bassiste et le claviériste sont installés sur une petite estrade. Le drummer sur la sienne. Casquette retournée vissée sur le crâne, Fakear, sur une troisième, centrale, mais en arrière-plan, sur laquelle ont été posés deux contrôleurs Midi MPD, un synthétiseur et un Mac sur une table basse. Devant le batteur, se plante la harpiste. Trois écrans (NDR : un grand et deux petits) ont été placés en fond de scène, des écrans sur lesquels vont défiler des images mêlées à des effets lumineux. Puissants, les projecteurs leds plongent la scène dans le bleu, avant que les musicos ne grimpent sur les planches.

Si la musique est exclusivement instrumentale, les voix émanant uniquement des deux contrôleurs MPD, le set proposé ce soir implique de véritables musiciens, et pas seulement des machines, une formule destinée à la rendre le plus ‘live’ possible. D’ailleurs Theo va également jouer de la guitare. Plutôt timide, il cause peu, mais annonce quand même qu’il s’agit de la dernière date en compagnie du line up actuel. Dans une gestuelle frénétique –tressautement sur les touches, poignets souples et virevoltants, main qui se lève et vrille avant de se poser à nouveaux sur les pads– il transforme son electronica imprégnée de world music en danse hallucinée. D’ailleurs, rapidement, la fosse se métamorphose en dancefloor. « Lost In Time » est assurément le hit qui a fait danser le monde entier. Et ce titre ne déroge pas à la règle, ce soir. Le public se laisse transporter, au gré des sons oniriques, enfantins et des nappes vaporeuses (« Lou », « Animal »).

Cette musique est également très susceptible de nous transporter dans le temps ou sur les autres continents, plus particulièrement l’Asie du Sud (NDR : celui qu’on appelle le sous-continent indien), à travers « Chakra » et « Karmaprana ». La setlist alterne nouveaux morceaux et ancien répertoire, à l’instar de « Darjeeling ». C’est en solo, en se servant de ses seuls pads que Theo enchaîne « Something Wonderful », « Silver » et « Training Lesson ». Trépidante et souriante, la harpiste vient aider Fakear à frapper énergiquement les tom bass, tout au long d’« Ankara ». Les portables illuminent la fosse pendant « La Lune Rousse ». Lorsque les beats electro s’emballent, les infrabasses suivent ; mais pas de panique, le tout est réglé correctement, sans risque de distorsion de son. Dommage que les voix féminines aient été exclusivement dispensées par des machines. Deux chanteuses physiquement présentes auraient permis d’apporter une dimension plus vivante au show. Car malgré un line up en chair et en os, ce sont les machines qui ont volé la vedette à l’humain, lors de ce spectacle…

Setlist : « Lou », « Karmaprana », « My Own Sun », « Song For Jo », « Out Of Reach », « Lost Colours », « Something Wonderful » (solo), « Silver » (solo), « Training Lesson » (solo), « Lost In Time », « Sacred Féminine », « Animal », «  La Lune Rousse », « Consciousness », « Damas », « Darjeeling », « Tigers », « Ankara ».

Rappel : « Neptune », « Chakra ».

 

(Organisation : Festival Des Libertés)

Informations supplémentaires

  • Band Name: Fakear
  • Date: 2018-10-25
  • Concert Place: Théâtre National
  • Concert City: Bruxelles
  • Rating: 6
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