La révolte de Bagdad Rodeo...

Le premier single extrait de « Quatre - L'album sans Fin - Part 1 », le nouvel album de Bagdad Rodéo, « Révolution Vendetta », nous plonge dans les racines du groupe, de son combat, celui de la liberté à tout prix et de l'esprit critique qui font de Bagdad…

logo_musiczine

Les échos intergalactiques de Mr. Bison…

Le cinquième opus de Mr. Bison paraîtra ce 16 février. Il s’agit d’un groupe italien dont la musique vous entraîne au cœur d’un voyage prismatique qui explore les notions de liberté et de destin à travers la mythologie nordique et tisse une tapisserie sonore…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

ufomammut_4ad_11
Egyptian Blue

Deux vents de folie… Spécial

Écrit par - -

La météo est à la tempête ce vendredi. Les averses se multiplient avant de débarquer à Forest. Tout comme ce qui nous attend à l’intérieur ce soir, par ailleurs…

Prodigy était déjà parvenu à faire trembler les murs de Forest National en 2009. L'un de ses meilleurs concerts, selon les fans. Et aussi celui qui avait le plus fait vibrer le sol bruxellois (NDR : sans doute à égalité avec celui de Faithless en 2001). Ce soir, la foule est moins dense. Le prix des tickets chute sur Ticketswap au fil des heures. Les deuxièmes étages sont d’ailleurs condamnés, conférant la formule club à la salle. Sans doute la conséquence de l'omniprésence de Prodigy lors des festivals d'été ? Ou d'un agenda de concerts chargé à cette même période ? (NDR : Editors remplit une deuxième fois le Cirque et Magnus cumule plusieurs soirées de suite à l'AB).

Les premières parties manquent parfois d'intérêt. Mais pas ce soir. Slaves avait déjà fait forte impression à Dour en 2016. Et va encore confirmer, malgré un tout petit espace sur la toute grande scène (NDR : une batterie minimaliste, une guitare, son logo sur tubes néons et quelques amplis). Un matos de David face à celui de Goliath, en tête d’affiche. Le DJ bruxellois a la bonne idée de diffuser les Stooges en intro (NDR : et un peu plus tard les Buzzcocks en hommage à Pete Shelley, décédé la veille). Car le ‘Punk’s not dead’ va résonner dans l’arène. Bodybuildés et tatoués, le duo déboule sans coup férir sur l’estrade. Et balance une détonation de compos de deux minutes, qui renverrait les jets de pavés de gilets jaunes au rang de bac à sable. On pense à l'énergie et la virilité dispensées par Idles. Sans doute aussi à cause de son incursion dans le public après trois morceaux seulement. Le batteur/chanteur parvient à inciter la foule à reprendre le refrain ‘Fuck the high-hat’, alors que les premiers pogos éclatent. Pas de temps mort. Si ce n’est une séance de ‘hugs’ sollicitée par le leader (et exécutée dans la foule). Comme le titre de son elpee, « Take the control », le signale, Slaves a pris en esclave l’audience bruxelloise pendant 45 minutes. 

Les aficionados de Prodigy se massent de plus en plus dans le parterre, s’agitent et trépignent d’impatience. Un rideau sur lequel est imprimé une araignée géante (NDR : un logo déjà utilisé sur la pochette de son  album live « The world’s on fire », paru en 2011) masque la scène. Sur le coup de 21h25, impressionnant, le décor révèle deux demi bus londoniens à l’effigie du dernier opus, « No tourists ». Le maestro Liam Howlett s’installe derrière sa console. Et le concert démarre en force par « Breathe ». Qui provoque déjà des mouvements de foule et déclenche une véritable hystérie au sein des premiers rangs. On ne compte plus les spectateurs cherchant leurs lunettes ou gsm, égarés dans les bousculades. Sur « Omen », les deux MCs Keith et Maxim poussent leurs cris plus qu’ils ne chantent. Pendant « Champions of London », la détonation de basses est telle qu’on regrette d’avoir oublié nos boules Quies. « No Good » est enchaîné à « Smack My Bitch Up », deux morceaux qui ponctuent une première moitié de set.

En rappel, coloré de touches hip-hop et dub, « We Live Forever », issu du dernier opus, sonne comme un retour aux sources. Il est même difficile de croire que le groupe a plus de 25 ans d’existence, tant ses protagonistes ne semblent pas avoir pris une ride. Prodigy nous permet d’ailleurs de voyager entre ses albums, depuis son dernier (« No Tourists ») à son premier (« Experience »)

Quelques bémols quand même. D’abord la durée du show. A peine une heure dix, soit un set aussi court que lors d’un festival. Mais également le son hasardeux ainsi qu’un light show aveuglant. Cependant, on retiendra surtout cette ambiance de transe dans la fosse, du début à la fin…

Setlists :

Slaves

Sockets, Bugs, Magnolia, Fuck The High-Hat, Cheer Up London, The Lives They Wish They Had, Chokehold, Sugar Coated Bitter Truth, Beauty Quest, The Hunter

Prodigy

Breathe, Resonate, Nasty, Omen, Champions of London, Voodoo People, Run With the Wolves, Need Some 1, Poison, Everybody In The Place, Firestarter, Roadblox, Light Up The Sky, No Good, Smack My Bitch Up.

Rappel : We Live Forever, Fire, Take Me To The Hospital, Timebomb Zone, Out Of Space (outro)

(Organisation : Live Nation)

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: The Prodigy
  • Date: 2018-12-06
  • Concert Place: Forest National
  • Concert City: Bruxelles
  • Rating: 7
Lu 2559 fois