Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

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Taï

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Le très attendu nouvel album posthume du Roi de la Pop, « Michael », sera disponible dès le 14 décembre prochain. « Breaking News », le premier titre issu de l’album est dès maintenant accessible sur le site web du défunt artiste.

Purement mercantile ? Mais non…

http://www.michaeljackson.com

 

 

Le label Cooking Vinyl a recruté un des artistes les plus controversés au monde ! Marilyn Manson publiera en effet son 8ème album studio sur la structure indépendante. Le fruit d’un accord entre le label et celui du natif de l’Ohio, Hell.

Ce choix étonnant serait-il dicté par une envie de plus de liberté artistique ?

http://www.cookingvinyl.com

http://www.marilynmanson.com/

 

 

L’album "Le condamné à mort", inspiré d’un poème de Jean Genet, mis en musique par Hélène Martin et interprété par Etienne Daho et Jeanne Moreau est paru ce 9 novembre 2010. Nul doute que les fans des deux artistes français ne rateront sous aucun prétexte, cette sortie…

lundi, 22 novembre 2010 12:20

Avec ou sans Phyltre ?

Phyltre est un groupe français inspiré par les Hives, New Order, et… Frédéric Beigbeder. Leur rock dansant caractérisé par des sonorités 80's, mais véhiculant des textes dans la langue de Molière a été mis en boîte sur un premier Ep, « Jacuzzi & Jumbo Jet ». Il paraîtra ce 6 décembre.

Pour visionner le clip de « Lyla » :

http://www.youtube.com/watch?v=y4pT0d24gxk
http://www.dailymotion.com/video/xccv8r_phyltre-lyla-official-music-video_music

Pour plus d’infos : http://www.phyltre.net

 

dimanche, 21 novembre 2010 10:06

Efterklang : c’est beau l’Europe !

La formation danoise Efterklang va participer à la confection de la bande sonore du prochain film du réalisateur français Vincent Moon. Un moyen métrage réalisé dans la campagne danoise, dont la durée n’excédera pas celle de l’album. Une œuvre qui sera ouverte aux collaborations et aux expérimentations. A suivre, donc…

Efterklang se produira également au Spot Festival du 24 novembre, qui se déroulera à l’AB.

Le teaser est à découvrir sur le site http://www.anisland.cc

http://www.efterklang.net
http://www.vincentmoon.com

 

mercredi, 17 novembre 2010 23:28

Forget

Né en République Dominicaine et éduqué en Floride, George Lewis Jr se décrit comme quelqu’un de bizarre. Une enfance solitaire lui aurait servi de base solide à ses étranges travaux au sein de Twin Shadow.

A 26 ans, l’artiste établi à Brooklyn devrait en tout cas énormément faire parler de lui d’ici peu, tant la qualité de « Forget », son premier album, est manifeste. Influencées par la New Wave des années 80, et en particulier Echo and the Bunnymen, Depeche Mode et les Smiths (surtout pour la voix, très proche de Morrissey), ses compositions ont la spécificité rare et évidente de celles proposées par The XX. Les sons synthétiques, la guitare électrique et la boîte à rythmes constituent la base de la structure sonore. La musique est propre, mélodique, sophistiquée, mais épurée. Parfaite, la production a été assurée par Chris Taylor des Grizzly Bear (NDR : qui a d’ailleurs sorti cet opus sur son label, aux Etats-Unis). Les chansons sont ‘catchy’ mais se distinguent naturellement les unes des autres, tout en formant un ensemble cohérent. On oscille ainsi de la ballade (« Slow ») à l’ambiance disco (« At My Heels »), en passant par le climat synthétique new wave traversé de ‘clapping hands’ (« Castle in the Snow »). Un album paradoxalement empreint de nostalgie mais résolument moderne, aux lyrics romantiques (‘Does your hear still beat ?’ sur « Tether Beat »), dispensés par la voix envoûtante de Lewis…

Mais trêve de bavardages et savourons l’instant présent ; vous lirez, d’ici peu, suffisamment d’articles consacrés à ce nouveau petit prodige de la pop moderne, au cours des prochaines semaines…

 

mercredi, 17 novembre 2010 23:26

Axel and The Farmers

Quel type de musique pourraient donc bien cultiver Axel et ses amis fermiers ? Ces jeunes agriculteurs emblavent une pop fertilisée en Albion, et en particulier chez les Beatles. Conduite par Axel Concato, cette équipe française avait l’intention de semer son grain dans la terre du Sussex voire du Kent. D’ailleurs, Axel –un multi-instrumentiste– avait déménagé à Londres, dès l’an 2000, pour engager ses ‘Farmers’. C’était en 2004. Mais les semis n’ont guère poussé ; aussi, il est retourné à Paris, l’année suivante, afin de se consacrer à la production (NDR : dont l’album des Hush Puppies) tout en embrassant une carrière de mannequin ! Le virus de la musique est cependant toujours bien présent, et Axel recrute une nouvelle équipe de fermiers. En 2008. Au sein de laquelle on retrouve le claviériste Arno Van Colen, le bassiste Sébastien Dousson ainsi que le batteur Romuald Deschamps. Lors de son séjour au sein de la capitale britannique, Axel avait sympathisé avec Mark Garderner, le leader de Ride. C’est d’ailleurs lui qui avait mis en forme, leur premier Ep. Et il remet le couvert pour ce premier opus.

Verdict ? La qualité de la récolte est indéniable, mais maque cruellement de saveur. C’est propre, parfaitement exécuté et impeccablement produit. Mais l’aspect mélodique a été trop négligé. D’ailleurs, les compos sont bien plus convaincantes, lorsque le tempo s’accélère, lorgnant alors carrément vers l’univers de Ride ou de Pulp. A l’instar de « Dance Hall » et de « Kids ». Ou alors quand les arrangements frôlent la perfection. Et je pense tout particulièrement à « Dream #7 ». Le reste m’a laissé sur ma faim. Et « Bottle of Rain », planté au sein d’une pop psyché bien trop indolente, en est la parfaite illustration. Bref une petite  déception pour Axel and the Farmers qui devra se contenter de glaner, plutôt que de moissonner…

 

mercredi, 17 novembre 2010 23:18

Everywhere at Once

Edible Woman constitue assurément une des bonnes surprises de la fin de ce mois de décembre. Un trio italien injustement méconnu qui évolue dans l’univers du psychédélisme. D’ailleurs, après avoir écouté « Everywhere at Once », on comprend mieux pourquoi Julian Cope est devenu un inconditionnel de la formation. S’inspirant d’une nouvelle de Margaret Artwood, pour choisir son patronyme, le groupe est né 2001. A l’époque, leur musique baignait dans la noisy. C’était juste avant l’arrivée de leur chanteur, Luca Gionni, et la publication d’un premier elpee, intitulé « Space/me Calf ». En 2004. Leur guitariste les quitte, l’année suivante. Et décident de le remplacer par un claviériste. Sous ce line up, ils concoctent le très réussi « The Scum Album ». En 2007. Caractérisés par ses nappes de claviers, leurs compos sont quasiment pop. Et pourtant, leur psyché intègre également des éléments puisés dans le hardcore et le punk.

« Everywhere at Once » est certainement leur œuvre la plus ambitieuse, réalisée à ce jour. Les sources sont identiques. Mais le résultat encore plus probant. Original et bourré d’énergie, également. Passé l’intro folk (NDR : à peine une minute !), on entre immédiatement au cœur de la quintessence de l’opus : « A Small Piece Odissey ». Une compo furieuse, imparable, parsemée de déflagrations sonores et infiltrée d’interventions à l’orgue quelque peu dérangées. Des morceaux comme « The Shadows of Doubt » ou l’irrésistible « Everywhere at Once », caractérisé par des accès jazzyfiants assez prononcés, passent également bien la rampe. Et la ligne de basse particulièrement dynamique d’Andrea Gionni, n’y est pas étrangère. Véritable claque, « Hi, This is Hardcore » clôt ce superbe long playing. Et on reste pantois. En regrettant qu’il soit déjà terminé. Edible Woman ou le meilleur antidote aux Berluscon(ner)i(es) qui éclaboussent l’Italie…

 

mercredi, 17 novembre 2010 23:17

Hombre Grande

Si vous appréciez Nick Cave, Stuart A. Stapes et Kurt Wagner, Grizzly Adams devrait peut-être vous botter. Ce n’est pourtant ni une formation australienne, britannique ou américaine, mais batave, issue d’Utrecht très exactement, au sein duquel milite un chanteur dont la voix est aussi sombre que celle de ces illustres références. Le groupe a choisi un titre en espagnol pour baptiser son elpee « Hombre Grande ». Il se traduit par ‘grand homme’. Serait-ce la figure iconique de ces chanteurs aux voix profondes ? C’est en tout cas une hypothèse plausible, tant leur album s’érige en une sorte de ‘Best Of Deep Voice’.

Serions-nous en présence d’un pur exercice de style ou d’une caricature ? Peut-être ; mais un destin international semble, en tout cas, ouvrir les bras aux Grizzly Adams, car « Hombre Grande » devrait plaire aux nombreux fans de Lambchop (« Invitation »), des Tindersticks (« Waiting For »), de The National (« Don’t Come ») voire de Nick Cave (« Hello Dan »). Et si le baryton de Daniel Papen n’est pas toujours aussi maîtrisé que celui de ses maîtres, les ambiances, souvent mélancoliques, tissées soigneusement par le groupe, rappellent bien souvent les meilleurs moments de ces artistes notoires. « The Mothers » et « Invitation » constituent certainement les deux meilleures compos de l’opus. Empreintes de mélancolie, les mélodies assument parfaitement leur profil dramatique. Le titre maître et « Desire By Blue River » sont également de toute bonne facture. De petites touches électro judicieuses colorent une expression sonore dominée par les guitares, mais également parcourues d’accords de piano et d’envolées de cordes. Notons également la très belle reprise –crépusculaire– du « Signed DC » de Love, formation californienne mythique.

« Hombre Grande » n’est pas une œuvre qui brille par son originalité, mais elle est parfaitement exécutée et profondément habitée… Et à ce titre, elle mérite qu’on y prête une oreille attentive.

samedi, 13 novembre 2010 16:23

Fistful of Mercy : un nouveau super groupe !

Fistful of Mercy est un nouveau projet musical réunissant Ben Harper, Joseph Arthur et Dhani Harrison (le fils de Georges Harrison). En seulement 3 jours, le trio a enregistré 9 chansons acoustiques, en se servant de 3 guitares sèches et en bénéficiant du concours du batteur Jim Keltner. Toutes ces compos figureront sur « As I Call You Down », un album qui paraîtra ce 30 novembre. En outre, le groupe se produira en live, le 14 décembre, à l’Ancienne Belgique.

http://www.youtube.com/watch?v=r9xQfia8BNQ
http://fistfulofmercy.com/