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D Hiver Rock 2005 : vendredi 11 février Spécial

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Pour sa troisième édition, le festival D'Hiver Rock avait décidé d'élargir son programme à la musique électronique ainsi qu'à la 'lomographie'. Un courant underground de la photographie que nous propose Chad, professionnel de cet art visuel, à travers son exposition intitulée  « Une ville, deux jours, trois boîtiers » Pas de numérique, mais des instantanés qui immortalisent ( ?!?!?) notre époque avec un œil différent. Pour celles et ceux qui veulent en savoir davantage, je vous invite à vous rendre sur les sites www.lomographie.net , http://mybeautifullomo.free.fr ou encore www.lomography.com  (NDR : ce dernier en anglais). Et la liste n'est pas exhaustive. L'exposition se déroule du vendredi 11 au dimanche 20 février. Mais revenons au festival qui a donc enregistré un sold out le vendredi et une très belle assistance le samedi. Avec deux programmes bien différents, puisque si le premier jour réunissait des valeurs confirmées (Ghinzu, Hollywood Porn Stars et Austin Lace), le second a surtout valu par la découverte de nouveaux talents (Bacon Caravan Creek, Malibu Stacy). Mais nous y reviendrons au cours de ce compte-rendu.

Vendredi 11 février 2005

Il revenait au local Nil Obstat d'ouvrir le festival. J'avais eu l'occasion de le voir en concert, il y a un peu plus d'un an au Centre Marius Staquet de Mouscron. Et il faut avouer qu'il n'avait pas laissé un souvenir impérissable. Depuis, Nicolas a fait de nets progrès. A l'instar d'un Dominque A, il est seul sur scène. Et joue de la guitare en se servant de multiples pédales de distorsion, tout en s'appuyant sur un programmateur de boîtes à musique. Qu'il maîtrise aujourd'hui à la perfection. Et puis il chante. Dans la langue de Molière. Ce qui n'est pas un problème. Là où le bât blesse, c'est sa voix. Un peu trop déclamatoire, elle ne parvient que trop rarement à donner du relief à sa musique. Et Nicolas a eu beau essayé de se démener sur ses six cordes, le set ne décollera jamais.

Auteur d'un chouette deuxième album, Austin Lace pratique une pop légère aux mélodies rafraîchissantes et contagieuses. Après avoir écouté leurs chansons, on a envie de les siffloter. Et pas seulement sous la douche (NDR : faut dire que dehors, il faisait un temps de chien !). Une musique qui vous donne envie de prendre la vie du bon côté. Bien loin de tous les tracas de la vie quotidienne. Et quoique sans grand éclat, leur prestation a un côté ensoleillé qui fait du bien en cette période de l'année. Et puis, il y a Fabrice. Le chanteur/guitariste. Une très très belle voix, dont les variations de timbre sont tout bonnement impressionnantes. Et lorsqu'elle se conjugue en harmonie aux backing vocals de Fred (le drummer) et de Lionel (le guitariste), je ne puis m'empêcher de penser aux Papas Fritas. Un regret : sur les planches, les fioritures jazzyfiantes qui émaillent leur elpee (« Easy to cook »), passent pratiquement inaperçues.

Crumble Lane doit avoir beaucoup écouté Green Day pour dispenser un semblable style musical. Qu'on a qualifié de noisecore, de skate-punk ou de harcore juvénile suivant les époques. Malheureusement, Crumble Lane n'est pas Green Day. Et leurs mélodies ont beau être soignées, elles sembles toutes calquées dans le même moule. Aussi après dix bonnes minutes, j'ai préféré m'éclipser…

Issu de la région de Liège, Hollywood P$$$ Stars avait laissé une excellente impression lors de son passage à l'édition 2004 du D'Hiver Rock. Une bonne raison pour les réinviter cette année. Et puis, leur premier véritable elpee, « Year of the tiger » est un régal. Un disque où si la forme est encore et toujours de l'emo et de la pop, le fond flirte avec du bon rock mélodieux et fougueux, teinté parfois d'électronique. On y recèle même des titres plus calmes, mais l'essentiel réside dans ces solos aux guitares incisives qui se cherchent des noises. Et pendant la moitié du set, H.P.S. va démontrer tout son savoir-faire, développant sa sensibilité pop tout en imposant un son rageur. Toutes guitares dehors. Puis, la formation s'est lancée dans un trip semi psychédélique, semi métallique. Une défonce au cours de laquelle elle s'est fait plaisir c'est une certitude. Personnellement, ce type de voyage ne me dérange pas trop. Pourvu que l'on sache où l'on va. Or j'ai la nette impression que le groupe ne le savait plus trop lui-même. Vu les capacités d'H.P.S., l'important est peut-être qu'ils s'en soient rendus compte. Ce qui n'a pas empêché une bonne partie du public d'apprécier l'escapade…

Flatcat doit avoir beaucoup écouté Green Day pour dispenser un semblable style musical. Qu'on a qualifié de noisecore, de skate-punk ou de harcore juvénile suivant les époques. Malheureusement, Flatcat n'est pas Green Day. Et leurs mélodies ont beau être soignées, elles sembles toutes calquées dans le même moule. Aussi après dix bonnes minutes, j'ai préféré m'éclipser… Paraît que le groupe s'est quand même illustré en invitant une partie du public sur scène.

Ghinzu était bien la tête d'affiche du festival. Et avant même de monter sur les planches, la formation bruxelloise avait mis le public dans sa poche (NDR : faut dire que leur deuxième album, "Blow", est tout bonnement impressionnant). Très concentrés, costards/cravate à la Tarentino, les musiciens font monter l'intensité. Morceau après morceau. Un peu à la manière de Radiohead circa « OK Computer ». Calfeutré derrière son instrument, John, le chanteur/claviériste se lève épisodiquement, un peu comme s'il était secoué par une décharge d'adrénaline, avant de se rasseoir. Et puis, soudain l'adrénaline est trop forte, et John abandonne ses ivoires pour empoigner une six cordes. Histoire de faire encore monter la pression. A partir de cet instant, le set va littéralement s'enflammer. Mais avec une maîtrise digne de vieux pros. Même lorsque le guitariste se laisse porter par le public (NDR : oui, oui, comme Peter Gabriel !). Un guitariste qui passe même aux drums pour un titre de trash funk metal absolument dantesque, le batteur ayant de son côté troqué ses baguettes pour le clavier. En rappel, Ghinzu se lance dans une version particulièrement glamoureuse du « Purple Rain » de Prince. John ne tient plus en place. Il décide d'empoigner un porte-voix et vocifère à tue-tête pendant que ses comparses gesticulent dans tous les sens. Ovation ! Alors que le groupe s'est déjà tiré. Les mauvaises langues diront qu'ils commencent à attraper la grosse tête. Des bruits confirmés par certains organisateurs. N'empêche, quel concert !

 

Informations supplémentaires

  • Date: 2005-02-11
  • Festival Name: D'Hiver Rock
  • Festival Place: Maison de la Culture
  • Festival City: Tournai
  • Rating: 0
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