C'est à guichets fermés et sous un soleil des plus éclatants que se déroule le dernier jour du Festival Couleur Café. 25.000 festivaliers se sont donc donnés rendez-vous ce dimanche afin de profiter d'une affiche exceptionnelle et de l'ambiance unique d'un événement qui l'est tout autant.
Début des festivités à 16H15. Saule et ses pleureurs envahissent un chapiteau Fiesta enthousiaste. Baptiste Lalieu enchaîne tranquillement les tubes de son premier album en réservant une surprise de taille aux festivaliers présents. Alors qu'il entame une reprise plutôt rock'n'roll de « Banana Split », l'interprète originelle débarque sur la scène pour pousser la chansonnette en compagnie du groupe. Lio, acclamée par le public, interprétera également un second titre, « Le baiser ». Terminant son set bien plus tôt que prévu, le groupe reviendra lors d'un petit rappel au cours duquel il interprétera « L'opéra », à la demande générale du public.
Malgré la chaleur étouffante, le chapiteau 'Titan' est pris d'assaut par la foule venue acclamer des Louise Attaque au sommet de leur forme. Les plus courageux, à l'étroit au centre, entonnent en sautillant les « Savoir » et autres « Je t'emmène au vent », servis avec énergie par le combo français, tandis que les Saïan Supa Crew font vibrer le chapiteau 'Univers'.
L'événement de la journée sera sans conteste la présence de Tracy Chapman. Devant un 'Titan' encore plus bondé que lors du set de Louise Attaque, la jeune femme enchaîne pour un public déjà conquis ses plus grands classiques dont « Baby Can I Hold You », « I'm Ready » ou le très attendu « Talkin' Bout A Revolution » ainsi que quelques morceaux de son dernier album en date, « Where You Live ».
Les choix de la journée ont été assez pénibles puisqu'au même moment sous le 'Fiesta' se déroule le concert des Hurlements d'Léo suivi de très près de Vive La Fête. Le terrain du festival se transforme d'ailleurs, à cette occasion, en dancefloor géant. On retiendra essentiellement la prestation d'Els et de ses comparses de Vive La Fête qui, grâce à leur electro-pop addictive, ont réussi à convertir le chapiteau 'Univers' en une véritable discothèque, injectant aux festivaliers dégoulinants de sueur une bonne dose de BPM.
Enfin, le festival refermera ses portes au son des rythmes tribaux de Afrikali et des funky vibes du grand George Clinton et de son P-Funk Allstars qui serviront, comme d'habitude, une (très) longue intro avant de laisser la place sur l'avant-scène au père du tubesque « Give Up The Funk ».
C'est donc une édition exceptionnelle du festival qui se clôture, laissant derrière elle des festivaliers plus que comblés. Vivement l'an prochain, en croisant les doigts pour que le temps radieux soit toujours de la partie!