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Festival Sziget 2006 : mercredi 9 août Spécial

Écrit par Vincent Chretien
&

Festival unique en son genre, le Sziget Festival s'est déroulé, cette année, du 9 au 16 août sur l'île d'Obuda, en plein cœur de Budapest. L'événement s'étale sur une semaine : sept jours au profit d'une diversité culturelle et musicale.

C'est dans une ambiance survoltée que Hongrois, Français, Allemands, Italiens, Belges, mais aussi Australiens, Américains, Québécois, etc., bref un public largement international, se rencontrent autour du rock, métal, tzigane, blues, reggae, électro…

Les premiers concerts débutent mercredi; mais dès la veille, l'île d'Obuda est envahie de festivaliers. Et il est déjà possible, dans les différents bars qui fourmillent sur l'île, de danser sur toutes les musiques.

Néanmoins, il faut attendre 16h30, le mercredi, pour que Glen Matlock & The Philistines ouvrent le bal. Sur la grande scène. Sous le soleil et devant quelques milliers de spectateurs, le groupe entame un rock inspiré des 70's; même s'il laisse transparaître une apparence punk et quelques traces de pop. Conduite par l'ex-bassiste des Sex Pistols, la performance n'a rien d'extraordinaire. Elle devient même quelque peu redondante en fin de parcours. Mais on se laisse volontiers séduire par des morceaux de la trempe de « On something » ou « Suck it and see ».

On entre véritablement dans le vif du sujet lorsque les Irlandais de Therapy? débarquent sur scène. A coup de riffs ravageurs, de petites bombes bien placées et de morceaux excédant rarement les trois minutes, le trio accorde un set sculpté dans un punk musclé. Andy Cairns, le chanteur/guitariste, semble détendu et heureux d'être là. D'ailleurs, il n'hésite pas à plaisanter avec le public entre les chansons. Une excellente thérapie pour les personnes allergiques aux musiques extrêmes. Grosses guitares et lignes de basse lourdes sont de rigueur. Cependant, certains morceaux manifestent un sens mélodique plus pop. A l'instar de « Sprung ».

Ensuite, direction scène world pour assister au concert d'un Serbe dont le nom n'est plus à présenter : Boban Markovic. Considéré comme docteur es instruments à cuivres des Balkans, il pratique un style musical mêlant folklore gitan et jazz. Entouré par 11 musiciens, Boban invite l'assistance à gambiller au rythme d'airs traditionnels ou, encore, à se remuer sur un morceau comme « Bubamara »  (NDR : la B.O. de « Chat noir chat blanc »). Outre sa richesse et sa capacité d'assimilation des autres styles, la musique balkanique a le don de séduire et d'inciter n'importe quel individu à danser !

21h30. Difficile d'opérer un choix lorsque les concerts de Franz Ferdinand et de Robert Plant sont programmés à la même heure, sur deux scènes éloignées ! Finalement, la décision est prise : on délaissera la pop et les mélodies imparables des Ecossais pour aller applaudir l'ex-chanteur du mythique Led Zeppelin. Pas de regret. Sa performance est de haute volée. Flanqué de son Strange Sensation, Bob nous entraîne dans l'univers du blues, du rock n' roll mais aussi des musiques orientales et celtiques. L'assistance demeure scotchée, subjuguée par l'artiste. Nonobstant ses 40 ans de carrière, sa voix et son âme sont restées intactes. L'émotion est au rendez-vous. C'est même une évidence lorsqu'il attaque la ballade « Going to California ». Le timbre de Plant nous communique des frissons. L'apothéose du concert est atteinte lorsque le band attaque l'incontournable « Whole lotta love » et son riff mythique. Le public est ravi. Le morceau est ponctué d'une jam session comme seul le célèbre dirigeable en avait le secret. Le show s'achève au bout d'une bonne heure et demie. Les musiciens semblent satisfaits. Le public est aux anges.

 

Informations supplémentaires

  • Date: 2006-08-09
  • Festival Name: Sziget
  • Festival Place: Ile d'Obuda
  • Festival City: Budapest
  • Rating: 0
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