Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Festival Sziget : vendredi 11 août Spécial

Écrit par Vincent Chretien
&

Cette troisième journée commence par une mauvaise nouvelle. Suite à la tentative d'attentat perpétrée à Londres, Coldcut et Gomez sont contraints d'annuler leur concert. On espère qu'il n'en sera pas de même pour Radiohead le lendemain. Mais pour l'heure, 50 000 personnes sont attendues ce vendredi sur l'île d'Obuda, pour assister aux 200 programmes de la journée.

Suite à la place laissée vacante sur la grande scène par Gomez, Guru's Jazzmatazz démarre le concert une heure plus tard que prévu. Emmené par le leader Guru et accompagné par Solar & Doo Wop, le groupe dispense un hip hop légèrement teinté de jazz et de soul. Guru et ses acolytes ne cessent de solliciter le public pour reprendre les paroles en chœur. Ils y seraient sans doute parvenus en se contentant de 2 ou 3 répliques. Mais les relances incessantes finissent par lasser.

Au même moment, les Boukakes débarquent sur la scène world. Les 7 musiciens de la formation montpelliéraine brassent différents horizons musicaux où se mêlent rock, raï, électro, et funk. On retiendra des morceaux comme " Bledi ", parfaite synthèse du style pratiqué par cet ensemble français. Sur scène, la présence du derbouka et la voix chaleureuse de Bashir rappellent que la musique maghrébine constitue l'influence majeure du combo. Une performance loin d'être désagréable, au cours de laquelle on se laisse volontiers entraîner aux rythmes de " Allawi " et autre " Mama ".

La petite pause concert permet de déambuler dans les allées et de se diriger vers l'espace théâtre de rue et le chapiteau danse et théâtre. On le dit et on le répète, ce festival est gigantesque ! On peut ce soir assister à la représentation de la troupe polonaise Teatr Osmego Dnia. Sur fond de musique bien psyché, un char circule à travers le public, véhiculant à son bord des barbares qui braillent et crachent du feu. Des fenêtres s'enflamment lentement. Une mise en scène médiévale relatant la guerre. Frissons !!!

Retour vers la grande scène. Sur le chemin, il est loisible de piquer une tête dans la piscine de chocolat (NDR : Oui, cette histoire peut paraître invraisemblable mais elle est véridique. C'est aussi ça le Sziget !). Un bain nourrissant au terme duquel vous aurez la certitude d'être laissé en paix pour la suite des événements.

Le dernier acte de la Grande scène est accompli par les sexy, groovy, funky, Scissor Sisters. 'Disco's not dead' devrait être leur slogan. Leurs vêtements à paillettes parlent pour eux. D'ailleurs, leur patronyme évoque une position sexuelle lesbienne. Mais venons-en à la musique. Le son est parfois médiocre mais tout dépend de l'endroit où l'on est situé. Devant, on a la chance d'être épargné par les saturations pénibles aux tympans. Pas la peine de s'attarder sur le génie de leurs compositions. Ils sont responsables d'un mélange de pop et de rock, saupoudré d'une pincée de disco. Il n'y a plus qu'à danser et sautiller allègrement tout au long des " Laura " ou " I don't feel like dancin' ". Indubitablement, il n'y a pas d'alternative. Ah si… rigoler !

Fin de soirée, petit détour au Silent Disco. « Quekcekça ? ». Il s'agit d'un chapiteau au sein duquel on danse et on chante, mais dont il ne sort pas la moindre note de musique. Curieux, vous décidez d'y aller faire un tour afin de percer le mystère. Enigme résolue, lorsqu'on vous pose des écouteurs sur les oreilles. Il vous reste alors à choisir le canal et à régler le volume. Et en route pour le déchaînement instantané jusqu'à 4 heures du matin ! Un concept plutôt sympa. D'autant plus que la musique diffusée est loin d'être de mauvais goût. Des Ramones aux White Stripes en passant par les Foo Fighters ou encore Dolly Parton. Dans le futur, les organisateurs devraient pousser quelque peu le volume, vu les jacasseries, il devient parfois pénible d'entendre ce qui passe dans le casque.

Informations supplémentaires

  • Date: 2006-08-11
  • Festival Name: Sziget
  • Festival Place: Ile d'Obuda
  • Festival City: Budapest
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