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Rock en Seine 2006 : vendredi 25 août Spécial

Écrit par Sabby
&

La météo ne s'annonçait guère clémente pour ce week-end festivalier : averses éparses et continues. Anorak dans le sac à dos, je me prépare au pire. Et là, en ce vendredi 25 août 2006, qui vient nous rendre visite ? Le soleil ! Miracle ! Il fait beau, même chaud. Tout le monde au Parc de St Cloud est fier d'arborer le T-shirt du groupe fétiche ou les badges des vieux classiques ressortis pour l'occasion.

Il revient à Wolfmother d'ouvrir la manifestation. L'horaire imparti au groupe n'est pas très judicieux mais les Australiens envoient bien ! Un set court (40 mn) mais efficace. Les morceaux tels que « Dimension », « Woman » ou « Joker And The Thief » font vibrer la foule et les slams commencent ! Le public adhère au groupe et à son chanteur hirsute. Sa voix 'jackwhitienne' et ses soli résonnent sur la Scène de la Cascade (la scène moyenne). Parfaite mise en bouche. Le festival est lancé.

A force de lambiner devant l'expo photo de Jean-Baptiste Mondino, j'arrive à la toute fin du set de Calexico qui jouait sur la Grande Scène.

Retour à la case départ, où se produit India Arie, chanteuse soul venue de Detroit. Jolie voix mais le concert est un brin trop mou et répétitif. Alors, direction la Scène de l'Industrie (la plus petite scène).

Au lieu d'aller voir Nada Surf, qui certes aurait réveillé de tendres souvenirs mais lassé au bout d'un temps, je préfère miser sur un jeune groupe parisien dont on m'a chanté les louanges : Neïmo. La formation fait partie de la sélection 'Avant Seine' organisée par le conseil régional d'Ile De France afin de promouvoir de jeunes talents et de donner la chance à six d'entre eux de se produire au festival. Les quatre garçons tournent depuis pas mal de temps dans de petites salles parisiennes et ont déjà leur public. Le hic, ces jeunes gens sont un peu trop lookés, un peu trop tout en fait et, malheureusement, la musique ne suit pas.

Il est 17h50 et le soleil brille encore. Sur la Scène de la Cascade, se produit Clap Your Hands Say Yeah. Suite à une poussée d'urticaire, à la première note chantée par le chanteur, je me presse vers la Grande Scène pour les Dirty Pretty Things. Habituellement, peu sensible au groupe, je les ai trouvés plutôt bons en particulier sur les reprises des Libertines ! Carl Barât a même délaissé son écharpe pour jouer le morceau « France » à la guitare. Bel hommage !

En flânant entre les stands de nourriture peu ragoûtants et les stands des partenaires (vivent les coussins gonflants Levi's !), je me dirige tout doucement vers Kasabian. Hum ! Sympathique sans plus jusqu'au magnifique « LSF » de fin. Kasabian (impliquant un tout nouveau guitariste) enflamme enfin le public. Et nous voilà tous à essayer de chanter correctement 'Lalala Lalalalalala', paroles faciles mais l'air…

A la fin du set, au lieu de se dissiper, la foule devient plus compacte. Le doute s'installe : 'Euh… C'est aujourd'hui Radiohead ?' Mais non ! Tout le monde se tasse, se presse pour voir les Raconteurs. Je conserve donc ma place de privilégiée au premier rang. Pourquoi ? Parce depuis la sortie de leur album, je m'entêtais à dire aux sceptiques : 'L'album n'est pas terrible mais en live ils vont être géniaux'. Entrée impeccable sur un air de musique classique pour Brendan Benson et ses potes. Et bien, mes propos s'avéraient (une fois de plus !) : les Raconteurs sont à vivre en live. Impros, solos, complicité entre les musiciens, tout y est. Jack White, libéré du carcan des White Stripes, s'amuse avec ses compères, avec le public et paraît moins fermé. Brendan Benson, toujours aussi classieux, est aussi bon que son partenaire même s'il reste en retrait. Le batteur et le bassiste ne sont pas en reste, partie intégrante du groupe, les 2 membres des Greenhornes assurent un max. Le sommet de cette journée est indubitablement la reprise de « Bang, Bang (My Baby Shot Me Down) ». White y démontre une fois de plus son talent d'interprète et laisse tout le monde sur le carreau. Il vit intensément la chanson, peut être trop, mais malgré sa volonté minimaliste, Jack est un personnage d'excès.

Après tant d'émotions, direction la Grande Scène pour Morrissey. Juste au moment où il entame le classique "How Soon Is Now ?" Ca commence très bien ! Pressé par le temps, Morrissey blague sur les policiers. Blague du manque d'humour à Buffalo. Blague de lui-même mais n'en oublie pas son set et offre de jolies prestations, comme sur les morceaux « Girlfriend In A Coma » ou « First Of The Gang To Die ». Deux changements de chemises et un rappel plus tard, tout est fini ! La loi du métro est la plus forte ; alors pressons, n'oublions pas que nous sommes à Paris !

 

Informations supplémentaires

  • Date: 2006-08-25
  • Festival Name: Rock en Seine
  • Festival City: Paris
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